Paravent bas à quatre feuilles en acajou et placage, la partie basse ajourée d'un décor de grecques, la partie supérieure à feuille mobile polychrome recto-verso à huit peintures, encre et couleurs sur papier contrecollées à décor des lettrés, dignitaires et femmes. Estampillé IC Saunier et JME. Seconde moitié du XVIIIe siècle. Peintures Chine, Canton, fin XVIIIe siècle Chaque feuille: H. 90 cm. L. 43,5 cm. (Accidents et manques) Jean-Charles Saunier reçu Maître en 1743. Note: En novembre 1768, le marchand-mercier Poirier livre à madame du Barry un paravent de ce type qui sera déménagé de Versailles à Louveciennes où il est décrit: «un paravent de bois de rose de 3 pieds de haut garni en papier de la Chine». (Wildenstein in La Gazette des Beaux Arts 1862, vol. II, p. 365-377). L'inventaire du château Bellevue réalisé en 1786 décrit dans le grand cabinet de Mesdames un paravent similaire à six feuilles. On connait plusieurs paravents de ce type: - l'un, à cinq feuilles, avec des motifs ajourés en cercles et losanges, attribué à Jean-François Leleu vente, hôtel Drouot, 15 juin 1985, lot 78; - un autre de forme identique, à quatre feuilles et avec la marque du château de Chanteloup, vente Piasa, hôtel Drouot, 26 mars 1999, lot 64; - un autre encore, à quatre feuilles, en, bois de rose, vente collection Fabius frères, Sotheby's, Paris, 26 octobre 2011, lot 12. Un paravent estampillé de Canabas conservé au musée des Arts décoratifs de Lyon est illustré dans l'ouvrage de Pierre Verlet, «Les meubles français du XVIIIe siècle», Paris, 1982, fig. 33.
Paravent bas à quatre feuilles en acajou et placage, la partie basse ajourée d'un décor de grecques, la partie supérieure à feuille mobile polychrome recto-verso à huit peintures, encre et couleurs sur papier contrecollées à décor des lettrés, dignitaires et femmes. Estampillé IC Saunier et JME. Seconde moitié du XVIIIe siècle. Peintures Chine, Canton, fin XVIIIe siècle Chaque feuille: H. 90 cm. L. 43,5 cm. (Accidents et manques) Jean-Charles Saunier reçu Maître en 1743. Note: En novembre 1768, le marchand-mercier Poirier livre à madame du Barry un paravent de ce type qui sera déménagé de Versailles à Louveciennes où il est décrit: «un paravent de bois de rose de 3 pieds de haut garni en papier de la Chine». (Wildenstein in La Gazette des Beaux Arts 1862, vol. II, p. 365-377). L'inventaire du château Bellevue réalisé en 1786 décrit dans le grand cabinet de Mesdames un paravent similaire à six feuilles. On connait plusieurs paravents de ce type: - l'un, à cinq feuilles, avec des motifs ajourés en cercles et losanges, attribué à Jean-François Leleu vente, hôtel Drouot, 15 juin 1985, lot 78; - un autre de forme identique, à quatre feuilles et avec la marque du château de Chanteloup, vente Piasa, hôtel Drouot, 26 mars 1999, lot 64; - un autre encore, à quatre feuilles, en, bois de rose, vente collection Fabius frères, Sotheby's, Paris, 26 octobre 2011, lot 12. Un paravent estampillé de Canabas conservé au musée des Arts décoratifs de Lyon est illustré dans l'ouvrage de Pierre Verlet, «Les meubles français du XVIIIe siècle», Paris, 1982, fig. 33.
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