Panneau de tenture de Tournai de la fin du XV° siècle, vers 1470/1490, en laine et soie « d'Autriche », de type mille fleurs et aristoloches, ayant pour sujet la chasse aux canards et aux lapins, appartenant à une suite de tapisseries de chambre ayant pour registre « Les divertissements d'amours et d'enfants ». Hauteur: 117 cm - Largeur: 300 cm. Chasse aux canards et aux lapins. Ce panneau de tapisserie semble être, soit une copie, soit inspiré d'une suite de tapisseries de chambre, ayant pour registre « les divertissements d'amours et d'enfants » « à or », citée dans l'inventaire de 1404, après décès de Philippe le Hardi, très vraisemblablement pour agrémenter les appartements des enfants du Duc de bourgogne. Une quinzaine d'années plus tard, dans l'inventaire de Philippe le Bon en 1420, peu après la mort de Jean sans Peur, apparaissent également plusieurs tapisseries de chasses et de bergers, probablement, elles aussi « à or ». Ce genre de commande bien spécifique, semble être pour l'époque encore très rare. En fait, la littérature de cette époque ne mentionne que la suite de Tapisserie « les divertissements d'amours et d'enfants » de Philippe le Hardi. Si les panneaux de cette tenture étaient rehaussés d'or, il n'en est rien du notre. Le panneau que nous présentons est à rapprocher d'un panneau tapisserie, présenté dans les collections du « Museum of fine Arts de Boston », provenant donc très probablement de la même suite de tenture. En effet, si les enfants présents sur le panneau de Boston, semblent porter des langes au milieu d'une prairie, sur notre panneau, ces mêmes enfants sont dénudés, chassant dans l'eau au bord d'étang. Le style mille-fleurs, parfois orthographié millefleurs, est un style artistique caractérisé par un fond fait d'une multitude de petites plantes et fleurs. Il s'agit d'un motif extrêmement populaire dans l'art et l'artisanat du Moyen Âge en Europe. On le retrouve par exemple dans les bordures enluminées des manuscrits ou dans les tapisseries. On parle de tapisseries aux mille fleurs, de tapisseries à semis ou plus fréquemment à l'époque de verdures. Elles étaient particulièrement à la mode en France et dans les Pays-Bas bourguignons des XVe et XVIe siècles. Elles avaient l'avantage de pouvoir se décliner dans tous les formats de panneaux, ce qui rendait ce motif très commode, notamment pour les parures de chambres à coucher. Cet aspect pratique, ainsi que leur conformité au goût de l'époque explique la fréquence des verdures dans les collections du XVIe siècle: elles constituaient 40% des sept-cent tapisseries de Philippe II d'Espagne inventoriées après sa mort, en 1598. La verdure pouvait être utilisé en motif principal, le plus souvent sur de petits formats, ou en motif de fond, accompagnant le sujet central du tapis. Dans ce dernier cas, on la retrouve aussi bien dans des groupes narratifs que sur des ensembles strictement décoratifs comme les tapisseries armoriées de Charles le Téméraire prises par les Suisses à Morat et conservées à Berne. Le style des mille-fleurs a varié dans le temps. Les groupes armoriés sur fond de verdure sont les plus fréquents et se retrouvent encore au XVIIe siècle. Les petites touffes florales du XVe siècle ont évolué en de larges branchages à la Renaissance. Sur notre panneau à droite un petit garçon nu armé d'un gourdin dans la main droite et dans la gauche tenant un canard par le cou, avance dans l'eau tout en poursuivant un autre canard. A gauche, un autre enfant portant un chapeau rouge, avance dans l'eau et tente d'attraper un cygne. Au premier plan on peut voir au centre un chien, la perspective du panneau suggèrant que celui-ci accompagne les enfants. On peut voir un autre lapin tapis dans la lande et à gauche un autre se réfugiant dans un terrier. L'ensemble du panneau est parsemé de plantes et de fleurs plus originales les unes que les autres. On peut relever que la diversité végétale présente sur ce panneau nous semble être un alibi à enseigner « les chose
Panneau de tenture de Tournai de la fin du XV° siècle, vers 1470/1490, en laine et soie « d'Autriche », de type mille fleurs et aristoloches, ayant pour sujet la chasse aux canards et aux lapins, appartenant à une suite de tapisseries de chambre ayant pour registre « Les divertissements d'amours et d'enfants ». Hauteur: 117 cm - Largeur: 300 cm. Chasse aux canards et aux lapins. Ce panneau de tapisserie semble être, soit une copie, soit inspiré d'une suite de tapisseries de chambre, ayant pour registre « les divertissements d'amours et d'enfants » « à or », citée dans l'inventaire de 1404, après décès de Philippe le Hardi, très vraisemblablement pour agrémenter les appartements des enfants du Duc de bourgogne. Une quinzaine d'années plus tard, dans l'inventaire de Philippe le Bon en 1420, peu après la mort de Jean sans Peur, apparaissent également plusieurs tapisseries de chasses et de bergers, probablement, elles aussi « à or ». Ce genre de commande bien spécifique, semble être pour l'époque encore très rare. En fait, la littérature de cette époque ne mentionne que la suite de Tapisserie « les divertissements d'amours et d'enfants » de Philippe le Hardi. Si les panneaux de cette tenture étaient rehaussés d'or, il n'en est rien du notre. Le panneau que nous présentons est à rapprocher d'un panneau tapisserie, présenté dans les collections du « Museum of fine Arts de Boston », provenant donc très probablement de la même suite de tenture. En effet, si les enfants présents sur le panneau de Boston, semblent porter des langes au milieu d'une prairie, sur notre panneau, ces mêmes enfants sont dénudés, chassant dans l'eau au bord d'étang. Le style mille-fleurs, parfois orthographié millefleurs, est un style artistique caractérisé par un fond fait d'une multitude de petites plantes et fleurs. Il s'agit d'un motif extrêmement populaire dans l'art et l'artisanat du Moyen Âge en Europe. On le retrouve par exemple dans les bordures enluminées des manuscrits ou dans les tapisseries. On parle de tapisseries aux mille fleurs, de tapisseries à semis ou plus fréquemment à l'époque de verdures. Elles étaient particulièrement à la mode en France et dans les Pays-Bas bourguignons des XVe et XVIe siècles. Elles avaient l'avantage de pouvoir se décliner dans tous les formats de panneaux, ce qui rendait ce motif très commode, notamment pour les parures de chambres à coucher. Cet aspect pratique, ainsi que leur conformité au goût de l'époque explique la fréquence des verdures dans les collections du XVIe siècle: elles constituaient 40% des sept-cent tapisseries de Philippe II d'Espagne inventoriées après sa mort, en 1598. La verdure pouvait être utilisé en motif principal, le plus souvent sur de petits formats, ou en motif de fond, accompagnant le sujet central du tapis. Dans ce dernier cas, on la retrouve aussi bien dans des groupes narratifs que sur des ensembles strictement décoratifs comme les tapisseries armoriées de Charles le Téméraire prises par les Suisses à Morat et conservées à Berne. Le style des mille-fleurs a varié dans le temps. Les groupes armoriés sur fond de verdure sont les plus fréquents et se retrouvent encore au XVIIe siècle. Les petites touffes florales du XVe siècle ont évolué en de larges branchages à la Renaissance. Sur notre panneau à droite un petit garçon nu armé d'un gourdin dans la main droite et dans la gauche tenant un canard par le cou, avance dans l'eau tout en poursuivant un autre canard. A gauche, un autre enfant portant un chapeau rouge, avance dans l'eau et tente d'attraper un cygne. Au premier plan on peut voir au centre un chien, la perspective du panneau suggèrant que celui-ci accompagne les enfants. On peut voir un autre lapin tapis dans la lande et à gauche un autre se réfugiant dans un terrier. L'ensemble du panneau est parsemé de plantes et de fleurs plus originales les unes que les autres. On peut relever que la diversité végétale présente sur ce panneau nous semble être un alibi à enseigner « les chose
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