Beschreibung:

Paire de candélabres en bronze doré à fût fuselé godronné supportant six branches de lumière en forme de corne d’abondance ornées de feuilles d’acanthe et sept lumières, il repose sur un piètement tripode en jarret à griffes orné de palmettes et une base triangulaire ciselée de feuilles d’eau. Signés THOMIRE A PARIS. Epoque Restauration (usures à la dorure, quelques manques). H : 78 - D : 33 cm Philippe Thomire fils d’un ciseleur parisien, s’intéresse dès son plus jeune âge au travail du bronze. Il entre après avoir étudié la sculpture à l’Académie de Saint-Luc à Rome, dans l’atelier du grand ciseleur parisien Pierre Gouthière et crée en 1776 son propre atelier. Il devient le plus important bronzier parisien du dernier quart du XVIIIème et des premières décennies du XIXème siècle. Un des bronziers attitrés de la manufacture royale de Sèvres après Duplessis, il réalise en bronze de nombreuses montures de grands vases. Après la Révolution, il rachète le fonds de commerce de Martin-Eloi Lignereux et devient le plus important fournisseur de bronzes d’ameublement pour les châteaux et palais impériaux, son atelier compte alors plus de 800 artisans. Thomire se retire en 1823 de l’atelier, repris alors par ses gendres, mais continue de superviser la société qui livre les palais royaux et de nombreuses cours européennes jusqu’à sa mort en 1843 Ces candélabres sont à rapprocher de la paire livrée en 1837 par Thomire 1 et conservés aujourd’hui à Versailles, au Grand Trianon 2. Hans. Ottomeyer, Peter. Prötschel, “Vergoldete Bronzen”, Munich 1986, Vol I, p.393 fig. 5.17.12. 1Hans. Ottomeyer, Peter. Prötschel, “Vergoldete Bronzen”, Munich 1986, Vol I, p.393 fig. 5.17.12. 2Denise. Ledoux-Lebard, « Le Grand Trianon, meubles et objets d’art «, Paris 1975. de Nobele Ed, p.128.