Paire de candélabres à trois lumières en bronze ciselé, doré ou patiné et marbres. Ils représentent des jeunes femmes vêtues à l'antique tenant sur leurs têtes des vases d'où sortent, d'un feuillage, les bras de lumière sinueux; bobèches en boutons; bases carrées en marbre blanc à cannelures; socles en marbre gris et jaune de Sienne. Travail néoclassique italien attribué à l'atelier de Luigi et Giuseppe VALADIER H: 51,5 - L: 23 - P: 20 cm La composition originale de cette paire de candélabres, notamment l'emploi de différents marbres et l'aspect doré ou patiné des bronzes, est typique des créations italiennes, particulièrement romaines, du dernier quart du XVIIIème siècle et des premières années du siècle suivant. A cette époque, un atelier se distingue par la qualité de ses créations et l'inventivité de ses modèles, celui des Valadier, père et fils, alors installé via del Babuino à Rome. Pendant plusieurs décennies, cet atelier va concurrencer, voire surpasser, les réalisations parisiennes de la même époque en concevant des pièces, souvent uniques, destinées à des amateurs italiens, mais plus largement européens. Parmi les oeuvres les plus emblématiques de leur savoir-faire hors du commun, citons notamment: une pendule à figures d'Egyptiens provenant des collections Borghèse qui est illustrée dans A. Gonzales-Palacios, Il Gusto dei Principi, Arte di Corte del XVII e del XVIII Secolo, Tome II, Milan, 1993, p.242, fig.485; un surtout de table en forme de cirque romain, anciennement galerie Sarti à Paris, reproduit dans Fastueux objets en marbre et pierres dures, Galerie G. Sarti, 2006, p.28-29; ainsi qu'une paire de vases acquise à Rome par l'architecte Charles de Wailly pour le compte de la comtesse Du Barry qui appartient aux collections du musée national du château de Versailles (parue dans le catalogue de l'exposition Le château de Versailles raconte le Mobilier national, quatre siècles de création, château de Versailles, 2010-2011, p.97-99). L'attribution de la paire de candélabres proposée à l'atelier de Luigi et Giuseppe Valadier repose sur les fortes similitudes stylistiques qu'elle présente avec un modèle de candélabres réalisé par Luigi Valadier puis certainement décliné par son fils. En effet, un modèle de candélabres de composition similaire fait partie du célèbre surtout du duc Braschi commandé vers 1783 à Luigi Valadier par le duc Luigi Braschi (1754-1816) et confisqué à Rome en 1798 par les armées françaises au moment de l'occupation du palais de Nemi; la majeure partie de ce surtout spectaculaire, notamment les candélabres, appartient de nos jours aux collections du musée du Louvre. Une autre paire de candélabres comparable au modèle Braschi a été vendue chez Sotheby's, à Londres, le 3 juillet 2012, lot 193; à cette occasion était illustré dans le catalogue de vente un dessin de Guiseppe Valadier reprenant ce modèle qui fut envoyé à Henry Holland alors architecte du prince de Galles, et qui est conservé au Victoria and Albert Museum. L'atelier romain de Luigi (1726-1785) et Giuseppe Valadier (1762-1839) figure parmi les plus prolifiques de la fin du XVIIIème siècle et des premières décennies du siècle suivant. Luigi, orfèvre et bronzier, fut formé par son père et connut rapidement une immense notoriété en travaillant pour le Vatican et les membres des grandes familles aristocratiques romaines. Dès le milieu des années 1770, son fils, Giuseppe, participe activement au développement de l'atelier; puis il prend la direction de la fonderie du Vatican et est nommé en 1781 orfèvre de la Sacra Palazzo Apostolico. Après la disparition de Luigi, Giuseppe Valadier travaille en tant que bronzier en concevant des oeuvres dans le même esprit que son père.
Paire de candélabres à trois lumières en bronze ciselé, doré ou patiné et marbres. Ils représentent des jeunes femmes vêtues à l'antique tenant sur leurs têtes des vases d'où sortent, d'un feuillage, les bras de lumière sinueux; bobèches en boutons; bases carrées en marbre blanc à cannelures; socles en marbre gris et jaune de Sienne. Travail néoclassique italien attribué à l'atelier de Luigi et Giuseppe VALADIER H: 51,5 - L: 23 - P: 20 cm La composition originale de cette paire de candélabres, notamment l'emploi de différents marbres et l'aspect doré ou patiné des bronzes, est typique des créations italiennes, particulièrement romaines, du dernier quart du XVIIIème siècle et des premières années du siècle suivant. A cette époque, un atelier se distingue par la qualité de ses créations et l'inventivité de ses modèles, celui des Valadier, père et fils, alors installé via del Babuino à Rome. Pendant plusieurs décennies, cet atelier va concurrencer, voire surpasser, les réalisations parisiennes de la même époque en concevant des pièces, souvent uniques, destinées à des amateurs italiens, mais plus largement européens. Parmi les oeuvres les plus emblématiques de leur savoir-faire hors du commun, citons notamment: une pendule à figures d'Egyptiens provenant des collections Borghèse qui est illustrée dans A. Gonzales-Palacios, Il Gusto dei Principi, Arte di Corte del XVII e del XVIII Secolo, Tome II, Milan, 1993, p.242, fig.485; un surtout de table en forme de cirque romain, anciennement galerie Sarti à Paris, reproduit dans Fastueux objets en marbre et pierres dures, Galerie G. Sarti, 2006, p.28-29; ainsi qu'une paire de vases acquise à Rome par l'architecte Charles de Wailly pour le compte de la comtesse Du Barry qui appartient aux collections du musée national du château de Versailles (parue dans le catalogue de l'exposition Le château de Versailles raconte le Mobilier national, quatre siècles de création, château de Versailles, 2010-2011, p.97-99). L'attribution de la paire de candélabres proposée à l'atelier de Luigi et Giuseppe Valadier repose sur les fortes similitudes stylistiques qu'elle présente avec un modèle de candélabres réalisé par Luigi Valadier puis certainement décliné par son fils. En effet, un modèle de candélabres de composition similaire fait partie du célèbre surtout du duc Braschi commandé vers 1783 à Luigi Valadier par le duc Luigi Braschi (1754-1816) et confisqué à Rome en 1798 par les armées françaises au moment de l'occupation du palais de Nemi; la majeure partie de ce surtout spectaculaire, notamment les candélabres, appartient de nos jours aux collections du musée du Louvre. Une autre paire de candélabres comparable au modèle Braschi a été vendue chez Sotheby's, à Londres, le 3 juillet 2012, lot 193; à cette occasion était illustré dans le catalogue de vente un dessin de Guiseppe Valadier reprenant ce modèle qui fut envoyé à Henry Holland alors architecte du prince de Galles, et qui est conservé au Victoria and Albert Museum. L'atelier romain de Luigi (1726-1785) et Giuseppe Valadier (1762-1839) figure parmi les plus prolifiques de la fin du XVIIIème siècle et des premières décennies du siècle suivant. Luigi, orfèvre et bronzier, fut formé par son père et connut rapidement une immense notoriété en travaillant pour le Vatican et les membres des grandes familles aristocratiques romaines. Dès le milieu des années 1770, son fils, Giuseppe, participe activement au développement de l'atelier; puis il prend la direction de la fonderie du Vatican et est nommé en 1781 orfèvre de la Sacra Palazzo Apostolico. Après la disparition de Luigi, Giuseppe Valadier travaille en tant que bronzier en concevant des oeuvres dans le même esprit que son père.
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