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Auction archive: Lot number 25

ORLÉANS (Philippe d’). Longue apostille

Estimate
€400 - €500
ca. US$457 - US$571
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 25

ORLÉANS (Philippe d’). Longue apostille

Estimate
€400 - €500
ca. US$457 - US$571
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

ORLÉANS (Philippe d’). Longue apostille autographe signée de son paraphe en qualité de REGENT (environ une p. in-folio) sur une lettre signée par le secrétaire d’État de la Guerre Claude LE BLANC, adressée AU MARECHAL DUC DE BERWICK (environ 11 pp. in-folio sur 3 bifeuillets reliés par un ruban de soie bleue). Paris, 11 juillet 1719. IMPORTANTE LETTRE MILITAIRE, POLITIQUE ET DIPLOMATIQUE SUR L’INTERVENTION FRANÇAISE EN ESPAGNE DU MARECHAL DUC DE BERWICK. LE RETOURNEMENT D’ALLIANCE DU REGENT CONTRE L’ESPAGNE BOURBONIENNE ET LA GUERRE DE LA QUADRUPLE-ALLIANCE. Fils du Grand Dauphin et donc petit-fils de Louis XIV, Philippe V avait pu conserver le trône d’Espagne au terme de la dure guerre de succession qui s’était achevée en 1713 par le traité d’Utrecht. Il s’insurgeait néanmoins contre les conditions de ce traité, refusant de renoncer à ses droits sur le trône de France et ne se résignant pas aux pertes territoriales qu’il avait entraîné, notamment en Italie. Sous l’influence de son épouse Élisabeth Farnèse et de son tout puissant conseiller le cardinal Giulio Alberoni, il se lança dans une politique agressive en Italie : envoyant des expéditions en Sardaigne (1717) puis en Sicile (1718). Ses actes belliqueux en Méditerranée heurtaient les intérêts respectifs de l’Autriche et de la Savoie, et ses prétentions dynastiques en France inquiétaient la Hollande et l’Angleterre qui ne voulaient pas entendre parler d’une union entre les deux principaux royaumes catholiques en Europe. Le Régent refusa de se laisser entraîner dans une aventure hasardeuse : il voulait éviter une nouvelle guerre générale, mais aussi assurer aux Orléans la possibilité d’une succession au trône de France, aussi rompit-il le pacte de famille, et entra-t-il dans une Triple Alliance avec les puissances maritimes anglaise et hollandaise – devenue ensuite Quadruple Alliance quand s’y adjoignit l’Autriche. Le conflit se déclencha en 1718 : outre des opérations en Méditerranée et en Amérique, il comprit une intervention française en Espagne (Guipuscoa et Catalogne) sous la direction du maréchal de BERWICK, secondé par le marquis de Cilly (Claude Du Fay d’Athies), le marquis de Bonas (Guy-Auguste de Pardaillan) et le futur maréchal duc de Coigny (François de Franquetot). Une des principales actions menées fut le siège de Saint-Sébastien achevé victorieusement le 19 août. Cette guerre de la Quadruple-Alliance s’acheva en 1720 sur la défaite de Philippe V : par le traité de Madrid, celui-ci acceptait définitivement les conditions du traité d’Utrecht. « J’ay receu, Monsieur, les lettres que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire... et celles qui y étoient jointes pour S.A.R. [le Régent] à qui je les ay remises. Elle y a veu avec plaisir la vivacité avec laquelle M. de Cilly a poussé les deux détachemens espagnols qu’il a trouvez dans la course qu’il a faite par vos ordres sur Tolozette , vos postes pris sur l’Orio, IL Y A LIEU DE PENSER QUE LE PRINCE PIO N’OZERA PAS SE RAPPROCHER DE ST-SEBASTIEN [le gouverneur de la Catalogne, Francesco Pio di Savoia, marquis de Castel-Rodrigo], LES ESPAGNOLS CONNOISSANT PRESENTEMENT LA SUPERIORITE ET LA BONNE VOLONTE DES TROUPPES DU ROY, et quand même le tempérament d’Alberony le porteroit à tout hazarder, les généraux luy représenteroient apparament l’inconvénient de risquer des trouppes trop inférieures pour pouvoir espérer réussir. La course que 60 chevaux viennent de faire autour de St-Jean-Pied-de-Port ne pouvoit avoir d’autre objet que d’intimider le païs et peut-estre de reconnoître si l’on pourroit entreprendre sur les magazins de cette ville , un bataillon d’augmentation les mettroit dans une entière seureté : dans ces crconstances et dans la disposition où sont vos trouppes depuis Iron jusqu’au-delà de Navarrens, S.A.R. ESPERE QUE VOUS FEREZ TRANQUILEMENT LE SIEGE DE ST-SEBASTIEN ET QUE VOUS NE SEREZ PAS OBLIGE A DES MOUVEMENTS CONSIDERABLES puisque tous ceux des ennemis ne peuvent avoir d’objet sérieux... S.A.R. approuve que

Auction archive: Lot number 25
Auction:
Datum:
2 Jul 2017
Auction house:
Osenat Maison de vente aux enchères
9-11 rue Royale
77300 Fontainebleau
France
contact@osenat.com
+33 (0)1 64222762
Beschreibung:

ORLÉANS (Philippe d’). Longue apostille autographe signée de son paraphe en qualité de REGENT (environ une p. in-folio) sur une lettre signée par le secrétaire d’État de la Guerre Claude LE BLANC, adressée AU MARECHAL DUC DE BERWICK (environ 11 pp. in-folio sur 3 bifeuillets reliés par un ruban de soie bleue). Paris, 11 juillet 1719. IMPORTANTE LETTRE MILITAIRE, POLITIQUE ET DIPLOMATIQUE SUR L’INTERVENTION FRANÇAISE EN ESPAGNE DU MARECHAL DUC DE BERWICK. LE RETOURNEMENT D’ALLIANCE DU REGENT CONTRE L’ESPAGNE BOURBONIENNE ET LA GUERRE DE LA QUADRUPLE-ALLIANCE. Fils du Grand Dauphin et donc petit-fils de Louis XIV, Philippe V avait pu conserver le trône d’Espagne au terme de la dure guerre de succession qui s’était achevée en 1713 par le traité d’Utrecht. Il s’insurgeait néanmoins contre les conditions de ce traité, refusant de renoncer à ses droits sur le trône de France et ne se résignant pas aux pertes territoriales qu’il avait entraîné, notamment en Italie. Sous l’influence de son épouse Élisabeth Farnèse et de son tout puissant conseiller le cardinal Giulio Alberoni, il se lança dans une politique agressive en Italie : envoyant des expéditions en Sardaigne (1717) puis en Sicile (1718). Ses actes belliqueux en Méditerranée heurtaient les intérêts respectifs de l’Autriche et de la Savoie, et ses prétentions dynastiques en France inquiétaient la Hollande et l’Angleterre qui ne voulaient pas entendre parler d’une union entre les deux principaux royaumes catholiques en Europe. Le Régent refusa de se laisser entraîner dans une aventure hasardeuse : il voulait éviter une nouvelle guerre générale, mais aussi assurer aux Orléans la possibilité d’une succession au trône de France, aussi rompit-il le pacte de famille, et entra-t-il dans une Triple Alliance avec les puissances maritimes anglaise et hollandaise – devenue ensuite Quadruple Alliance quand s’y adjoignit l’Autriche. Le conflit se déclencha en 1718 : outre des opérations en Méditerranée et en Amérique, il comprit une intervention française en Espagne (Guipuscoa et Catalogne) sous la direction du maréchal de BERWICK, secondé par le marquis de Cilly (Claude Du Fay d’Athies), le marquis de Bonas (Guy-Auguste de Pardaillan) et le futur maréchal duc de Coigny (François de Franquetot). Une des principales actions menées fut le siège de Saint-Sébastien achevé victorieusement le 19 août. Cette guerre de la Quadruple-Alliance s’acheva en 1720 sur la défaite de Philippe V : par le traité de Madrid, celui-ci acceptait définitivement les conditions du traité d’Utrecht. « J’ay receu, Monsieur, les lettres que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire... et celles qui y étoient jointes pour S.A.R. [le Régent] à qui je les ay remises. Elle y a veu avec plaisir la vivacité avec laquelle M. de Cilly a poussé les deux détachemens espagnols qu’il a trouvez dans la course qu’il a faite par vos ordres sur Tolozette , vos postes pris sur l’Orio, IL Y A LIEU DE PENSER QUE LE PRINCE PIO N’OZERA PAS SE RAPPROCHER DE ST-SEBASTIEN [le gouverneur de la Catalogne, Francesco Pio di Savoia, marquis de Castel-Rodrigo], LES ESPAGNOLS CONNOISSANT PRESENTEMENT LA SUPERIORITE ET LA BONNE VOLONTE DES TROUPPES DU ROY, et quand même le tempérament d’Alberony le porteroit à tout hazarder, les généraux luy représenteroient apparament l’inconvénient de risquer des trouppes trop inférieures pour pouvoir espérer réussir. La course que 60 chevaux viennent de faire autour de St-Jean-Pied-de-Port ne pouvoit avoir d’autre objet que d’intimider le païs et peut-estre de reconnoître si l’on pourroit entreprendre sur les magazins de cette ville , un bataillon d’augmentation les mettroit dans une entière seureté : dans ces crconstances et dans la disposition où sont vos trouppes depuis Iron jusqu’au-delà de Navarrens, S.A.R. ESPERE QUE VOUS FEREZ TRANQUILEMENT LE SIEGE DE ST-SEBASTIEN ET QUE VOUS NE SEREZ PAS OBLIGE A DES MOUVEMENTS CONSIDERABLES puisque tous ceux des ennemis ne peuvent avoir d’objet sérieux... S.A.R. approuve que

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Datum:
2 Jul 2017
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9-11 rue Royale
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