NORD. Duc de CHOISEUL. Lettre signée (griffe) à M. de Franqueville d'Abancourt. 2 pp. ½ in-folio. Versailles, 2 octobre 1765. Important document sur l'Abbaye des Guillemins de Walincourt (autrefois appelée prieuré du Val Notre-Dame). [En 1765, les religieux n'étaient plus que 12 et le roi leur interdisait de recevoir des novices; ils sollicitèrent à Louis XV l'autorisation de s'adjoindre des novices afin d'assurer l'hospitalité et le secours des pauvres]. Par cette lettre, le duc de Choiseul expose la situation et les requêtes du prieuré et demande à Franqueville d'Abancourt de mener une enquête [qui amènera finalement le roi à refuser leur demande]. «Ce monastère est membre d'une congrégation de Bénédictins non réformés, connus sous le nom de Guillelmains et la plupart des maisons de cette congrégation sont situées en pays étrangers. Les dérangements qui se sont introduits soit dans l'administration générale du corps, soit dans le régime particulier des maisons, donnèrent lieu l'année dernière aux Religieux de Walincourt de présenter une requête à M. l'archevêque de Cambray pour lui demander qu'il les admît sous sa juridiction […]. Ces faits ayant été mis sous les yeux du Roi, il lui a paru que si l'événement qui les a terminés peut rendre pour quelques tems au Monastère de Walincourt une apparence de tranquillité, il laisse subsister en entier la source du mal, puisque de l'aveu même des religieux le spirituel et le temporel de ce monastère sont en mauvaise position, que les abus y sont d'ancienne origine […]».
NORD. Duc de CHOISEUL. Lettre signée (griffe) à M. de Franqueville d'Abancourt. 2 pp. ½ in-folio. Versailles, 2 octobre 1765. Important document sur l'Abbaye des Guillemins de Walincourt (autrefois appelée prieuré du Val Notre-Dame). [En 1765, les religieux n'étaient plus que 12 et le roi leur interdisait de recevoir des novices; ils sollicitèrent à Louis XV l'autorisation de s'adjoindre des novices afin d'assurer l'hospitalité et le secours des pauvres]. Par cette lettre, le duc de Choiseul expose la situation et les requêtes du prieuré et demande à Franqueville d'Abancourt de mener une enquête [qui amènera finalement le roi à refuser leur demande]. «Ce monastère est membre d'une congrégation de Bénédictins non réformés, connus sous le nom de Guillelmains et la plupart des maisons de cette congrégation sont situées en pays étrangers. Les dérangements qui se sont introduits soit dans l'administration générale du corps, soit dans le régime particulier des maisons, donnèrent lieu l'année dernière aux Religieux de Walincourt de présenter une requête à M. l'archevêque de Cambray pour lui demander qu'il les admît sous sa juridiction […]. Ces faits ayant été mis sous les yeux du Roi, il lui a paru que si l'événement qui les a terminés peut rendre pour quelques tems au Monastère de Walincourt une apparence de tranquillité, il laisse subsister en entier la source du mal, puisque de l'aveu même des religieux le spirituel et le temporel de ce monastère sont en mauvaise position, que les abus y sont d'ancienne origine […]».
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