Beschreibung:

Nécessaire de beauté Nécessaire de beauté en or 20k (840 millième) stylisant un turban, le couvercle s'ouvrant par un bouton poussoir invisible. Le décor est appliqué des armoiries de la famille princière de Baroda (Inde) en or et platine (950 millièmes), serties de diamants, émeraudes et rubis. L’intérieur est formé de sept compartiments dont 3 s’ouvrant à charnière, au dos du couvercle un miroir. Travail français. Poinçon de maître de Pierre G. Brun Poids brut : 950.0 g. Dim. env. 13 x 16 cm (fermé). Dans son écrin d’origine à la forme en cuir rouge. Provenance - Maharani Sita Devi Sahib de Baroda (1917-1989), acquis en 1964. - Collection privée, France. Maharani Sita Devi Sahib de Baroda (1917-1989) Surnommée « la Wallis Simpson indienne », Sita Devi est née en 1917 à Madras et épouse le Maharaja Pratap Singh Rao Gaekwad de Baroda en 1943, considéré à l’époque comme le 8ème homme le plus riche du monde. La Maharani de Baroda est connue pour sa passion dévorante pour la joaillerie et les pierres précieuses. Elle possédait une collection de plus de 300 pièces, mêlant des pièces du XVIe siècle et des commandes luxueuses aux plus grands noms de la joaillerie française. Ce nécessaire de beauté, appliqué des armoiries de la principauté de Baroda, est un exemple des commandes fastueuses de la Maharani, combinant presque un kilo d’or avec des pierres qui lui étaient chères comme les émeraudes et les rubis. Pierre-Georges Brun reprend l'atelier Lambin (ancien atelier Cartier pour la fabrication d'articles en galuchat) avant de travailler pour de nombreux joailliers de la Place Vendôme et de la rue de la Paix. Les maisons telles que Boucheron, Cartier, Chaumet, Van Cleef and Arpels ou encore Mellerio font appel à lui pour la conception de boîtes en or, de sacs en vannerie d'or, de nécessaires ou encore de services fumeurs. En 2000, la Maison Cartier rachète cet atelier. Cette pièce illustre combien la joaillerie occupait une place singulière dans la culture indienne et tout particulièrement les créations provenant de France à partir du début du XXème siècle. En effet, les élites princières et les maharajas firent remonter de nombreuses pièces anciennes par les plus grands joailliers de la place Vendôme afin de les mettre au goût du jour, ou leur commandèrent des pièces singulières comme ce nécessaire de beauté.