MOZART Wolfgang Amadeus (1756-1791). MANUSCRIT MUSICAL autographe, Magnificat [K.321a], [1779] ; 1 page oblong in-4 (22,7 x 30,3 cm ; papier un peu froissé, légères mouillures). Précieuse page, seul témoignage d’une œuvre perdue. Cette page offre le début d’un Magnificat disparu dont on ne connaît que ces 7 mesures. Elle est très proche du Magnificat (dont elle est peut-être une première idée) des Vêpres solennelles du Dimanche ou Vesperæ solennes de Dominica K.321, composées en 1779 à Salzbourg à la demande de l’archevêque Colloredo ; Mozart avait alors vingt-trois ans. Écrite à l’encre brune sur un papier à l’italienne à 10 lignes, elle présente 7 mesures sur un système de 9 portées. Mozart a inscrit le titre autographe en haut de la page. L’œuvre est en ut majeur à 4/4, avec l’indication « All[egr]o con spirito », pour solistes et chœur, orchestre et orgue. L’orchestre comprend violons I et II (Violini), 2 trompettes (Clarini), timbales (Tympani), orgue et basse (Organo e Bassi). Les 4 parties de voix sont soprano (« Canto »), alto, ténor (Tenore) et basse (Basso), avec dans les parties les indications « Tutti » et « Solo ». Les sept mesures donnent les paroles : « Magnificat anima mea Domi- ». Ce manuscrit était réputé perdu ; on ne le connaissait, jusqu’à son apparition en vente en 2011, que par une transcription faite par le dernier fils de Mozart, Franz Xaver Wolfgang Mozart (1791-1844), dit Wolfgang Amadeus Mozart junior, publiée en 1911 mais aujourd’hui disparue, sur laquelle il indiquait l’avoir offert au beau-frère du comte de Sainte-Aulaire. Le manuscrit est authentifié dans la marge de droite par Franz Xaver Wolfgang MOZART : « Authographe de W. A. Mozart, attesté par son fils W. A. Mozart ». Au verso, une inscription a été portée par le possesseur du manuscrit : « Cette page de musique ecritte de la main de Mozart m’a été donnée par son fils à Vienne où il est professeur. Vienne 15 avril 1839 d’Estourmel ». Il s’agit du comte Joseph d’ESTOURMEL (1783-1852), homme politique, voyageur et collectionneur d’autographes, oncle paternel de la comtesse de Sainte-Aulaire, épouse de Louis de Beaupoil, comte de Saint-Aulaire (1778-1854), ambassadeur de France à Vienne de 1832 à 1841. Provenance : Franz Xaver Wolfgang MOZART ; Joseph, comte d’ESTOURMEL (1839) ; vente Christie’s, Paris 11 mai 2011, n° 113.
MOZART Wolfgang Amadeus (1756-1791). MANUSCRIT MUSICAL autographe, Magnificat [K.321a], [1779] ; 1 page oblong in-4 (22,7 x 30,3 cm ; papier un peu froissé, légères mouillures). Précieuse page, seul témoignage d’une œuvre perdue. Cette page offre le début d’un Magnificat disparu dont on ne connaît que ces 7 mesures. Elle est très proche du Magnificat (dont elle est peut-être une première idée) des Vêpres solennelles du Dimanche ou Vesperæ solennes de Dominica K.321, composées en 1779 à Salzbourg à la demande de l’archevêque Colloredo ; Mozart avait alors vingt-trois ans. Écrite à l’encre brune sur un papier à l’italienne à 10 lignes, elle présente 7 mesures sur un système de 9 portées. Mozart a inscrit le titre autographe en haut de la page. L’œuvre est en ut majeur à 4/4, avec l’indication « All[egr]o con spirito », pour solistes et chœur, orchestre et orgue. L’orchestre comprend violons I et II (Violini), 2 trompettes (Clarini), timbales (Tympani), orgue et basse (Organo e Bassi). Les 4 parties de voix sont soprano (« Canto »), alto, ténor (Tenore) et basse (Basso), avec dans les parties les indications « Tutti » et « Solo ». Les sept mesures donnent les paroles : « Magnificat anima mea Domi- ». Ce manuscrit était réputé perdu ; on ne le connaissait, jusqu’à son apparition en vente en 2011, que par une transcription faite par le dernier fils de Mozart, Franz Xaver Wolfgang Mozart (1791-1844), dit Wolfgang Amadeus Mozart junior, publiée en 1911 mais aujourd’hui disparue, sur laquelle il indiquait l’avoir offert au beau-frère du comte de Sainte-Aulaire. Le manuscrit est authentifié dans la marge de droite par Franz Xaver Wolfgang MOZART : « Authographe de W. A. Mozart, attesté par son fils W. A. Mozart ». Au verso, une inscription a été portée par le possesseur du manuscrit : « Cette page de musique ecritte de la main de Mozart m’a été donnée par son fils à Vienne où il est professeur. Vienne 15 avril 1839 d’Estourmel ». Il s’agit du comte Joseph d’ESTOURMEL (1783-1852), homme politique, voyageur et collectionneur d’autographes, oncle paternel de la comtesse de Sainte-Aulaire, épouse de Louis de Beaupoil, comte de Saint-Aulaire (1778-1854), ambassadeur de France à Vienne de 1832 à 1841. Provenance : Franz Xaver Wolfgang MOZART ; Joseph, comte d’ESTOURMEL (1839) ; vente Christie’s, Paris 11 mai 2011, n° 113.
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