Montaigne, Michel deEssais. Cinquiesme edition augmentée d'un troisiesme livre : et de six cens additions aux deux premiers.Paris, Abel l'Angelier, 1588.
In-4 (250 x 182 mm). Veau fauve, encadrement doré à la Du Seuil avec fleurons dorés dans les angles dos à nerfs orné, pièce de titre de maroquin rouge, tranches dorées (Reliure du XVIIe siècle). Emboîtage de maroquin havane (Ateliers Laurenchet).
Collation : ã4 A-Z4 Aa-Zz4 AAa-ZZz4 AAAa-ZZZz4 AAAAa-ZZZZz4 AAAAAa-LLLLLl4. Soit 4 ff. n. ch. et 504 ff. mal chiffrés 496. Cinquième édition et dernière publiée du vivant de Montaigne. Elle contient le troisième livre en édition originale et les deux premiers livres.
Exemplaire provenant de la bibliothèque de Joseph-Antoine Crozat, marquis de Tugny. Titre frontispice à l’eau-forte à motifs bellifontains (cuirs, chérubins et guirlandes) attribué à un maître de l’École de Fontainebleau proche de Fantuzzi ou du maître I & V (Jean Balsamo et Michel Simonin,p. 126). Il est ici en second état avec la date ajoutée et la faute "orand" corrigée en "grand".
Annoncée sur le titre comme cinquième édition, elle est en réalité la quatrième qui nous soit parvenue et cette numérotation demeure un mystère. Cette édition "donne le premier texte dont Montaigne ait arrêté la rédaction de manière définitive" (Reinhold Dezeimeris, p. 7-8). Les Iivres I et II sont considérablement augmentés. Le livre III, publié ici pour la première fois, dévoile le grand style de Montaigne et développe sa philosophie laissée jusqu’ici à l’état embryonnaire. "En 1588, les Essais font l’objet d’une nouvelle édition, entièrement revue et corrigée, augmentée du troisième Livre. Montaigne devait conserver jusqu’à sa mort un exemplaire de cette édition qu’il surchargera de remarques diverses, réflexions et citations ; Pierre de Brach et Marie de Gournay, la "fille d’alliance" de l’auteur, établirent l’édition posthume de 1595 à partir de celui-là. Aux deux premiers Livres, garants du succès originel de Montaigne, vint s’adjoindre, en 1588, une troisième pièce ; l’approche plus rigoureusement personnelle, plus intimiste de celle-ci devait assurer, mieux que tout, la pérennité des Essais" (Fr. Pottiée-Sperry, En Français dans le texte, n° 73). L’exemplaire a appartenu à Joseph-Antoine Crozat, marquis de Tugny (1699-1750), fils du célèbre banquier Antoine Crozat (1655-1738). Conseiller au Parlement de Toulouse, puis conseiller à la première chambre des requêtes du Parlement de Paris (1720), maître des requêtes (1724) et président de la quatrième chambre des enquêtes (1726-1740), Joseph-Antoine Crozat avait réuni une importante collection de peintures, dessins et pierres dures ainsi qu’une bibliothèque, conservée en son hôtel de la place Vendôme, et qui fut dispersée en 1751.
Montaigne, Michel deEssais. Cinquiesme edition augmentée d'un troisiesme livre : et de six cens additions aux deux premiers.Paris, Abel l'Angelier, 1588.
In-4 (250 x 182 mm). Veau fauve, encadrement doré à la Du Seuil avec fleurons dorés dans les angles dos à nerfs orné, pièce de titre de maroquin rouge, tranches dorées (Reliure du XVIIe siècle). Emboîtage de maroquin havane (Ateliers Laurenchet).
Collation : ã4 A-Z4 Aa-Zz4 AAa-ZZz4 AAAa-ZZZz4 AAAAa-ZZZZz4 AAAAAa-LLLLLl4. Soit 4 ff. n. ch. et 504 ff. mal chiffrés 496. Cinquième édition et dernière publiée du vivant de Montaigne. Elle contient le troisième livre en édition originale et les deux premiers livres.
Exemplaire provenant de la bibliothèque de Joseph-Antoine Crozat, marquis de Tugny. Titre frontispice à l’eau-forte à motifs bellifontains (cuirs, chérubins et guirlandes) attribué à un maître de l’École de Fontainebleau proche de Fantuzzi ou du maître I & V (Jean Balsamo et Michel Simonin,p. 126). Il est ici en second état avec la date ajoutée et la faute "orand" corrigée en "grand".
Annoncée sur le titre comme cinquième édition, elle est en réalité la quatrième qui nous soit parvenue et cette numérotation demeure un mystère. Cette édition "donne le premier texte dont Montaigne ait arrêté la rédaction de manière définitive" (Reinhold Dezeimeris, p. 7-8). Les Iivres I et II sont considérablement augmentés. Le livre III, publié ici pour la première fois, dévoile le grand style de Montaigne et développe sa philosophie laissée jusqu’ici à l’état embryonnaire. "En 1588, les Essais font l’objet d’une nouvelle édition, entièrement revue et corrigée, augmentée du troisième Livre. Montaigne devait conserver jusqu’à sa mort un exemplaire de cette édition qu’il surchargera de remarques diverses, réflexions et citations ; Pierre de Brach et Marie de Gournay, la "fille d’alliance" de l’auteur, établirent l’édition posthume de 1595 à partir de celui-là. Aux deux premiers Livres, garants du succès originel de Montaigne, vint s’adjoindre, en 1588, une troisième pièce ; l’approche plus rigoureusement personnelle, plus intimiste de celle-ci devait assurer, mieux que tout, la pérennité des Essais" (Fr. Pottiée-Sperry, En Français dans le texte, n° 73). L’exemplaire a appartenu à Joseph-Antoine Crozat, marquis de Tugny (1699-1750), fils du célèbre banquier Antoine Crozat (1655-1738). Conseiller au Parlement de Toulouse, puis conseiller à la première chambre des requêtes du Parlement de Paris (1720), maître des requêtes (1724) et président de la quatrième chambre des enquêtes (1726-1740), Joseph-Antoine Crozat avait réuni une importante collection de peintures, dessins et pierres dures ainsi qu’une bibliothèque, conservée en son hôtel de la place Vendôme, et qui fut dispersée en 1751.
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