MITTERRAND, François. L.D.S. à Jacques Debû-Bridel (1902-1993), homme politique et résistant, fidèle gaulliste de gauche. Paris, 10 mai 1949. 1 p. in-4. Légère marque de trombone, pliures. Intéressant document. François Mitterrand, alors secrétaire d'État à la Présidence du Conseil, exige le remboursement des sommes prêtées par l'État à certains journaux au moment de leur création. "Le journal disparu "Front National" est dans ce cas pour une somme de 933.000 francs [...] consentie le 27 août 1944. Cette somme vous ayant été remise par le cabinet du Ministre de l'Information, c'est à vous qu'incombe le remboursement. J'insiste très vivement auprès de vous afin que vous vous libériez de cette dette le plus rapidement possible [...]. Au cas où, à la date du 15 mai, le remboursement n'aurait pas été effectué, je me verrais dans l'obligation de transmettre votre dossier à Monsieur le Ministre des Finances qui émettra un état exécutoire selon les prescriptions de l'article 54 de la Loi du 13 avril 1948 []". Joint le double de la réponse de Debû-Bridel qui explique les raisons pour lesquelles il n'entend pas rembourser les sommes demandées pour le Front National, ni pour le National. En-tête du secrétariat d'État à la Présidence du Conseil.
MITTERRAND, François. L.D.S. à Jacques Debû-Bridel (1902-1993), homme politique et résistant, fidèle gaulliste de gauche. Paris, 10 mai 1949. 1 p. in-4. Légère marque de trombone, pliures. Intéressant document. François Mitterrand, alors secrétaire d'État à la Présidence du Conseil, exige le remboursement des sommes prêtées par l'État à certains journaux au moment de leur création. "Le journal disparu "Front National" est dans ce cas pour une somme de 933.000 francs [...] consentie le 27 août 1944. Cette somme vous ayant été remise par le cabinet du Ministre de l'Information, c'est à vous qu'incombe le remboursement. J'insiste très vivement auprès de vous afin que vous vous libériez de cette dette le plus rapidement possible [...]. Au cas où, à la date du 15 mai, le remboursement n'aurait pas été effectué, je me verrais dans l'obligation de transmettre votre dossier à Monsieur le Ministre des Finances qui émettra un état exécutoire selon les prescriptions de l'article 54 de la Loi du 13 avril 1948 []". Joint le double de la réponse de Debû-Bridel qui explique les raisons pour lesquelles il n'entend pas rembourser les sommes demandées pour le Front National, ni pour le National. En-tête du secrétariat d'État à la Présidence du Conseil.
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