MICHAUX, Henri, et Michel TAPIÉ Poésie pour pouvoir [Paris], René Drouin éditeur, 1949 LÉGENDAIRE RELIURE EN BOIS CLOUTÉ ÉDITION ORIGINALE In-folio (380 x 280 mm). Ouvrage entièrement gravé sur linoleum par Michel Tapié TIRAGE à sept ou huit exemplaires malgré 46 annoncés à la justification. Celui-ci imprimé sur arches, non numéroté, signé par Henri Michaux et Michel Tapié ILLUSTRATION : frontispice imprimé en couleurs d’Henri Michaux, 21 linogravures de Michel Tapié PIÈCE JOINTE : deux épreuves supplémentaires du frontispice d’Henri Michaux ; extrait des Cahiers de la Pléiade, intitulé Commentaire d’un exorcisme Poésie pour pouvoir par Henri Michaux printemps 1950, 8 ff. RELIURE DE L’ÉDITEUR. Bois de teck, clous à têtes carrées plantés dans le plat supérieur, charnière, exemplaire en feuilles, à toutes marges. Chemise de Georges Leroux, datée de 1988, en peau lie-de-vin froissée. Étui. (Quelques rousseurs dans les marges) RÉFÉRENCES : Henri Michaux Œuvres complètes, Paris, 2001, t. II, pp. 1210 et 1222-1228 -- Jean-Pierre Martin, Henri Michaux Paris, 2003, pp. 432 et suiv. -- Michaux, Peindre, composer, écrire, exposition à la Bibliothèque nationale de France, 1999 La difficulté de réalisation de l’ouvrage, principalement sa reliure cloutée, explique le petit nombre d’exemplaires que l’on connaisse de cet ouvrage. On estime à sept ou huit seulement le nombre d’exemplaires qui virent le jour malgré le nombre de quarante-six annoncé à la justification. Dans l'atelier familial, René Drouin, sa femme et leur fils coupèrent eux-mêmes les clous, et les frappèrent dans le plat supérieur de la reliure. Poésie pour pouvoir est un fragment rescapé d’un plus vaste ensemble de textes que Michaux écrivit lors du voyage qu’il entreprit en Égypte, entre janvier et avril 1947, avec sa femme atteinte de tuberculose. Le poète, impuissant face à la grave rechute de sa femme, ressent le besoin d'inventer une poésie en action, qui agisse par une magie particulière contre la malédiction. Jules Supervielle qualifie ces textes de Michaux d’”exorcismes de lui”. Mais deux ans plus tard, en 1949, quand Michaux décide d’éditer ce poème, il perd sa femme dans des conditions atroces
MICHAUX, Henri, et Michel TAPIÉ Poésie pour pouvoir [Paris], René Drouin éditeur, 1949 LÉGENDAIRE RELIURE EN BOIS CLOUTÉ ÉDITION ORIGINALE In-folio (380 x 280 mm). Ouvrage entièrement gravé sur linoleum par Michel Tapié TIRAGE à sept ou huit exemplaires malgré 46 annoncés à la justification. Celui-ci imprimé sur arches, non numéroté, signé par Henri Michaux et Michel Tapié ILLUSTRATION : frontispice imprimé en couleurs d’Henri Michaux, 21 linogravures de Michel Tapié PIÈCE JOINTE : deux épreuves supplémentaires du frontispice d’Henri Michaux ; extrait des Cahiers de la Pléiade, intitulé Commentaire d’un exorcisme Poésie pour pouvoir par Henri Michaux printemps 1950, 8 ff. RELIURE DE L’ÉDITEUR. Bois de teck, clous à têtes carrées plantés dans le plat supérieur, charnière, exemplaire en feuilles, à toutes marges. Chemise de Georges Leroux, datée de 1988, en peau lie-de-vin froissée. Étui. (Quelques rousseurs dans les marges) RÉFÉRENCES : Henri Michaux Œuvres complètes, Paris, 2001, t. II, pp. 1210 et 1222-1228 -- Jean-Pierre Martin, Henri Michaux Paris, 2003, pp. 432 et suiv. -- Michaux, Peindre, composer, écrire, exposition à la Bibliothèque nationale de France, 1999 La difficulté de réalisation de l’ouvrage, principalement sa reliure cloutée, explique le petit nombre d’exemplaires que l’on connaisse de cet ouvrage. On estime à sept ou huit seulement le nombre d’exemplaires qui virent le jour malgré le nombre de quarante-six annoncé à la justification. Dans l'atelier familial, René Drouin, sa femme et leur fils coupèrent eux-mêmes les clous, et les frappèrent dans le plat supérieur de la reliure. Poésie pour pouvoir est un fragment rescapé d’un plus vaste ensemble de textes que Michaux écrivit lors du voyage qu’il entreprit en Égypte, entre janvier et avril 1947, avec sa femme atteinte de tuberculose. Le poète, impuissant face à la grave rechute de sa femme, ressent le besoin d'inventer une poésie en action, qui agisse par une magie particulière contre la malédiction. Jules Supervielle qualifie ces textes de Michaux d’”exorcismes de lui”. Mais deux ans plus tard, en 1949, quand Michaux décide d’éditer ce poème, il perd sa femme dans des conditions atroces
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