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Auction archive: Lot number 251

MANUSCRIT autographe, Carnets de

Estimate
€3,000 - €4,000
ca. US$3,363 - US$4,485
Price realised:
€5,796
ca. US$6,499
Auction archive: Lot number 251

MANUSCRIT autographe, Carnets de

Estimate
€3,000 - €4,000
ca. US$3,363 - US$4,485
Price realised:
€5,796
ca. US$6,499
Beschreibung:

MANUSCRIT autographe, Carnets de l'écrivain, [1957]; environ 1190 pages in-8 sur papier quadrillé de classeur perforé, en 6 liasses tenues par des cordelettes bleues (qqs ff. volants, et une quinzaine de pages portant des coupures d'imprimés), plus 4 ff. in-4 volants, sous chemise-étui. PRÉCIEUX ET IMPORTANT MANUSCRIT COMPLET DES CARNETS DE L'ÉCRIVAIN, publiés chez Gallimard en 1957. Véritable mine de réflexions sur son métier d'écrivain - la langue française, les «fautes» de ses maîtres, les idiotismes des provinces, la littérature comparée aux autres arts -, les Carnets sont riches en souvenirs confraternels (Gide, Paulhan, Léautaud, Mauriac, etc.), d'anecdotes sur des ecclésiastiques et des critiques, observations et d'échos de «Chaminadour»... «Dans le dernier de ces carnets, Marie Laurencin Léautaud, Gide, Max Jacob quelques autres, sont peints au vif. Les quatre premiers sont le livre de bord, ou de raison, d'un écrivain attentif à ne rien laisser perdre de lui. On y voit comment son oeuvre est née, pourquoi il l'a écrite, de quoi elle est faite, de quelle manière elle fut accueillie. Des abords de cette oeuvre, avec mépris, comme les vendeurs du Temple, Jouhandeau chasse les critiques littéraires» (José Cabanis). Citons encore l'Avis rédigé par Jouhandeau en tête de ces Carnets: «J'ai voulu m'amuser à noter au petit bonheur ici tout ce qui fait le souci et la consolation de l'écrivain: quelques réflexions sur la grammaire, sur le style, sur la création, sur la critique, sur certaines circonstances curieuses qui ont accompagné ma vie ou la naissance de mes ouvrages». Ce MANUSCRIT DE TRAVAIL est une mise au net d'une écriture soignée, mais abondamment retravaillée, avec de NOMBREUSES RATURES ET CORRECTIONS, et des VARIANTES par rapport au texte définitif. Paginé par Jouhandeau au crayon rouge, il contient quelques passages qui furent écartés du livre. Dans l'édition, chacun des cinq Carnets est divisé en sections, qui ne figurent pas dans le manuscrit. Voici un aperçu rapide de l'ensemble. Carnet de l'Écrivain I. Liasse paginée 1-119, correspondant à l'Avis et aux sections I à V du «Premier Carnet». Relevons notamment l'absence de l'anecdote sur Tite qui clôt la première section; un souvenir inédit de la voix musicale de Charles Du Bos (p. 34); l'absence du passage sur l'étymologie du nom de Marie, à la fin de la section II; notons enfin que la quasi-totalité de ce qui constitue les sections IV et V est ici barrée au crayon rouge. Carnets de l'Écrivain I (suite)». Liasse paginée 120-207, correspondant aux sections VI à XII du «Premier Carnet». La première partie (p. 120-142, section VI) porte le titre Paysages et a servi pour l'impression dans la Nouvelle Nouvelle Revue Française du 2 juin 1957, avec des variantes. La quasi-totalité de ce qui constitue les sections VII, VIII, et IX, la totalité de X est barrée ici au crayon rouge; l'échange avec l'Allemand que Jouhandeau secourut jadis est plus développé (p. 171); enfin, les dernières pages de la liasse (205-207), citant une lettre d'un ancien camarade de classe, sont restées inédites. Carnets de l'Écrivain II. Liasse paginée 221 à 368, plus 53 feuillets non chiffrés, soit la totalité du «Deuxième Carnet». Relevons que le texte de la section V s'est intitulé primitivement La Trappe (titre biffé, p. 249); la première moitié de la section IX est barrée ici au crayon bleu ou rouge; un portrait d'enfance esquissé par sa vieille amie Marie-Louise Peyrat est resté inédit (p. 346); le développement final de la section X («J'ai quitté ma ville natale»...) ne figure pas dans le manuscrit; l'article de Maurice Chapelan (Figaro littéraire, 13 août 1952), cité dans la section XII, est ici représenté par des coupures de presse collées; les «Lettres qui me semblent devoir être versées au dossier» (fin de la section XII) ne sont pas dans la liasse, mais sur des feuillets volants paginés 1-12 (plus un non ch.); l'anecdote relative à la mort de Jules Lagrange (section XIII) est ici prol

Auction archive: Lot number 251
Auction:
Datum:
25 Jun 2015
Auction house:
Pierre Bergé & Associés
92 avenue d'Iéna
75116 Paris
France
agodeau@pba-auctions.com
+33 (0)1 4949 9000
+33 (0)1 4949 9001
Beschreibung:

MANUSCRIT autographe, Carnets de l'écrivain, [1957]; environ 1190 pages in-8 sur papier quadrillé de classeur perforé, en 6 liasses tenues par des cordelettes bleues (qqs ff. volants, et une quinzaine de pages portant des coupures d'imprimés), plus 4 ff. in-4 volants, sous chemise-étui. PRÉCIEUX ET IMPORTANT MANUSCRIT COMPLET DES CARNETS DE L'ÉCRIVAIN, publiés chez Gallimard en 1957. Véritable mine de réflexions sur son métier d'écrivain - la langue française, les «fautes» de ses maîtres, les idiotismes des provinces, la littérature comparée aux autres arts -, les Carnets sont riches en souvenirs confraternels (Gide, Paulhan, Léautaud, Mauriac, etc.), d'anecdotes sur des ecclésiastiques et des critiques, observations et d'échos de «Chaminadour»... «Dans le dernier de ces carnets, Marie Laurencin Léautaud, Gide, Max Jacob quelques autres, sont peints au vif. Les quatre premiers sont le livre de bord, ou de raison, d'un écrivain attentif à ne rien laisser perdre de lui. On y voit comment son oeuvre est née, pourquoi il l'a écrite, de quoi elle est faite, de quelle manière elle fut accueillie. Des abords de cette oeuvre, avec mépris, comme les vendeurs du Temple, Jouhandeau chasse les critiques littéraires» (José Cabanis). Citons encore l'Avis rédigé par Jouhandeau en tête de ces Carnets: «J'ai voulu m'amuser à noter au petit bonheur ici tout ce qui fait le souci et la consolation de l'écrivain: quelques réflexions sur la grammaire, sur le style, sur la création, sur la critique, sur certaines circonstances curieuses qui ont accompagné ma vie ou la naissance de mes ouvrages». Ce MANUSCRIT DE TRAVAIL est une mise au net d'une écriture soignée, mais abondamment retravaillée, avec de NOMBREUSES RATURES ET CORRECTIONS, et des VARIANTES par rapport au texte définitif. Paginé par Jouhandeau au crayon rouge, il contient quelques passages qui furent écartés du livre. Dans l'édition, chacun des cinq Carnets est divisé en sections, qui ne figurent pas dans le manuscrit. Voici un aperçu rapide de l'ensemble. Carnet de l'Écrivain I. Liasse paginée 1-119, correspondant à l'Avis et aux sections I à V du «Premier Carnet». Relevons notamment l'absence de l'anecdote sur Tite qui clôt la première section; un souvenir inédit de la voix musicale de Charles Du Bos (p. 34); l'absence du passage sur l'étymologie du nom de Marie, à la fin de la section II; notons enfin que la quasi-totalité de ce qui constitue les sections IV et V est ici barrée au crayon rouge. Carnets de l'Écrivain I (suite)». Liasse paginée 120-207, correspondant aux sections VI à XII du «Premier Carnet». La première partie (p. 120-142, section VI) porte le titre Paysages et a servi pour l'impression dans la Nouvelle Nouvelle Revue Française du 2 juin 1957, avec des variantes. La quasi-totalité de ce qui constitue les sections VII, VIII, et IX, la totalité de X est barrée ici au crayon rouge; l'échange avec l'Allemand que Jouhandeau secourut jadis est plus développé (p. 171); enfin, les dernières pages de la liasse (205-207), citant une lettre d'un ancien camarade de classe, sont restées inédites. Carnets de l'Écrivain II. Liasse paginée 221 à 368, plus 53 feuillets non chiffrés, soit la totalité du «Deuxième Carnet». Relevons que le texte de la section V s'est intitulé primitivement La Trappe (titre biffé, p. 249); la première moitié de la section IX est barrée ici au crayon bleu ou rouge; un portrait d'enfance esquissé par sa vieille amie Marie-Louise Peyrat est resté inédit (p. 346); le développement final de la section X («J'ai quitté ma ville natale»...) ne figure pas dans le manuscrit; l'article de Maurice Chapelan (Figaro littéraire, 13 août 1952), cité dans la section XII, est ici représenté par des coupures de presse collées; les «Lettres qui me semblent devoir être versées au dossier» (fin de la section XII) ne sont pas dans la liasse, mais sur des feuillets volants paginés 1-12 (plus un non ch.); l'anecdote relative à la mort de Jules Lagrange (section XIII) est ici prol

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Auction:
Datum:
25 Jun 2015
Auction house:
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92 avenue d'Iéna
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