[LOUIS XIV]. Manuscrit, Inscriptions souscriptions & suscriptions dont le Roy se sert aux Lettres que Sa Majesté Ecrit aux Princes Etrangers, 1689[-1722], suivi de Inscriptions souscriptions & suscriptions dont Monseigneur de Chamillart se sert aux lettres quil Ecrit ; un volume in-4 de 138 pages (les 8 dernières vierges) et 3 ff. n.ch. de table, reliure de l'époque veau marbré, dos à nerfs orné de motifs dorés (restaurations aux mors). Rare et intéressant protocole épistolaire en usage à la Cour de France pour la correspondance diplomatique, sans doute à l'usage des secrétaires chargés de la correspondance de Louis XIV et de son principal collaborateur, Michel Chamillart, contrôleur général des finances de 1699 à 1708 et secrétaire d'État à la Guerre de 1701 à 1709. Très curieux recueil de formules d'appel, de souscription et de politesse qui devaient être utilisées dans la rédaction des lettres, missives et dépêches expédiées par le Roi de France, la Reine, et aussi le Secrétaire d'état aux Affaires étrangères, aux souverains et dignitaires des Cours étrangères. Il est également indiqué les cas où l'on doit employer le parchemin, si le papier doit être en large ou long, quand le Roi doit écrire de sa main. On a également recensé l'évolution des usages. La rédaction des lettres à la Cour obéissait à des règles très précises selon le rang, le statut, les fonctions de celui à qui on s'adressait. Ne pas respecter cette étiquette épistolaire, parallèle à l'étiquette protocolaire, pouvait provoquer des incidents diplomatiques. Le recueil s'ouvre par les instructions pour la correspondance du Roi au Pape : « En Papier large. Commencement. En gros caractere. Tres St Père […] pour finir la lettre l'on met Nous Prions Dieu, Tres St Père, quil conserve longues années Votre Sainteté au Gouvernement et Regie de son Eglise […] Mettre au coin de la feuille Vôtre devot fils le Roy de France et de Navarre Louis »… Suivent des pages consacrées aux formules à utiliser pour les quatre Maisons de Rome, les parents du Pape, les généraux d'ordres religieux, les souverains, gouverneurs, parlementaires, grands officiers ou conseillers de pays d'Europe ou d'outre-mer : au « Grand Seigneur » et aux dignitaires de Constantinople, au « Bacha » d'Alger, au Dey de Tunis, aux rois de Perse, Siam, Funquin, Cochinchine, au Grand Duc et au Patriarche de Moscovie, etc. Remarques relatives aux pratiques de la Reine, et détails de précédents concernant Cromwell, le Grand Duc de Moscovie, etc. Dans la partie relative à Chamillart, il est noté comment il doit s'adresser au Roi et aux Princes, aux personnalités de France et aux cours étrangères, etc., avec de curieuses remarques concernant les « Legitimez de France »… Le recueil est complété par deux tables.
[LOUIS XIV]. Manuscrit, Inscriptions souscriptions & suscriptions dont le Roy se sert aux Lettres que Sa Majesté Ecrit aux Princes Etrangers, 1689[-1722], suivi de Inscriptions souscriptions & suscriptions dont Monseigneur de Chamillart se sert aux lettres quil Ecrit ; un volume in-4 de 138 pages (les 8 dernières vierges) et 3 ff. n.ch. de table, reliure de l'époque veau marbré, dos à nerfs orné de motifs dorés (restaurations aux mors). Rare et intéressant protocole épistolaire en usage à la Cour de France pour la correspondance diplomatique, sans doute à l'usage des secrétaires chargés de la correspondance de Louis XIV et de son principal collaborateur, Michel Chamillart, contrôleur général des finances de 1699 à 1708 et secrétaire d'État à la Guerre de 1701 à 1709. Très curieux recueil de formules d'appel, de souscription et de politesse qui devaient être utilisées dans la rédaction des lettres, missives et dépêches expédiées par le Roi de France, la Reine, et aussi le Secrétaire d'état aux Affaires étrangères, aux souverains et dignitaires des Cours étrangères. Il est également indiqué les cas où l'on doit employer le parchemin, si le papier doit être en large ou long, quand le Roi doit écrire de sa main. On a également recensé l'évolution des usages. La rédaction des lettres à la Cour obéissait à des règles très précises selon le rang, le statut, les fonctions de celui à qui on s'adressait. Ne pas respecter cette étiquette épistolaire, parallèle à l'étiquette protocolaire, pouvait provoquer des incidents diplomatiques. Le recueil s'ouvre par les instructions pour la correspondance du Roi au Pape : « En Papier large. Commencement. En gros caractere. Tres St Père […] pour finir la lettre l'on met Nous Prions Dieu, Tres St Père, quil conserve longues années Votre Sainteté au Gouvernement et Regie de son Eglise […] Mettre au coin de la feuille Vôtre devot fils le Roy de France et de Navarre Louis »… Suivent des pages consacrées aux formules à utiliser pour les quatre Maisons de Rome, les parents du Pape, les généraux d'ordres religieux, les souverains, gouverneurs, parlementaires, grands officiers ou conseillers de pays d'Europe ou d'outre-mer : au « Grand Seigneur » et aux dignitaires de Constantinople, au « Bacha » d'Alger, au Dey de Tunis, aux rois de Perse, Siam, Funquin, Cochinchine, au Grand Duc et au Patriarche de Moscovie, etc. Remarques relatives aux pratiques de la Reine, et détails de précédents concernant Cromwell, le Grand Duc de Moscovie, etc. Dans la partie relative à Chamillart, il est noté comment il doit s'adresser au Roi et aux Princes, aux personnalités de France et aux cours étrangères, etc., avec de curieuses remarques concernant les « Legitimez de France »… Le recueil est complété par deux tables.
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