Louis-Gabriel SUCHET. 13 L.A.S. ou L.A. (une incomplète), Milan et Bologne 1798, à son frère Gabriel Suchet ; 34 pages in-4, 2 à son en-tête Armée d’Italie. Le Général Suchet avec vignette [amour tenant un bouclier chiffré S, inconnue de BB].Belle correspondance de l’Armée d’Italie. Milan 2 thermidor VI (20 juillet 1798). Sur l’arrivée du général en chef [Brune], « reçu avec acclamation » ; remarques de leur ami Vern sur le comportement de Gabriel… 13 thermidor (31 juillet) : « Les Autrichiens continuent d’arriver, et de grossir leurs forces, ils parlent de guerre, font de grands preparatifs, tandis que nous luttons contre la misere, et les ennemis intérieurs »… 25 thermidor (12 août). Il engage Gabriel à bien servir leur général. Il aspire à un « renversement total […] il n’est plus possible de vivre avec les serpens, un accomodement sera pour eux une victoire »… Il ajoute : « Bonaparte est à Alexandrie, la flotte anglaise s’est refugiée à Syracuse et à Augusta après l’avoir poursuivi jusqu’à sa destination, elle est restée extenuée manquant de vivres et de matelots, ses fideles alliés les Napolitains pourvoient à tout »… 1er vendémiaire VII (22 septembre) : « il paraît qu’il ne faut pas que nous comptions beaucoup sur les requisitionnaires car ils n’arriveront pas. […] Nous venons de celebrer avec la plus grande pompe la fête de la Repub., il y a eut de l’enthousiasme, de la satisfaction, et du brillant, des courses à cheval, à pied, & la cible »… 19 vendémiaire (10 octobre). « Je suis toujours ici comme l’oiseau sur la branche, personne n’arrive pour me succeder, et au contraire confiance, travail, et certains mots à double sens, comme pour me faire pressentir que l’on veut me conserver au poste que j’occuppe etc. »… 29 vendémiaire (20 octobre 1798). Il annonce un grand événement dans le gouvernement Cisalpin : le Directoire a chargé le général en chef de modifier le choix « par trop mauvais du petit homme » ; après convocation de nouveaux candidats, « trois directeurs ont été changés et 56 membres des deux conseils, […] tout Milan a resté stupefait, les patriotes se sont rejouis »… 2 brumaire (23 octobre). « Les Autrichiens viennent de s’emparer des Grisons, il paraît que l’armée de Suisse, aurait pu les prévenir !! […] L’ex ambassad. T. est toujours à Milan, il paraît qu’il à encore l’espoir d’y etre de nouveau reinstalé, il brave l’opinion qui lui est ici comme dans toute l’etendue de la Cisalpine beaucoup plus contraire que l’on ne pense »… 26 brumaire (13 novembre). Envoi d’un récit pour B. : « il n’à pas à douter que l’esprit de passion et l’égarement ne soit aujourd’hui à la masse, et peut-être la retraite est-elle pour l’homme bien le meilleur parti, si le cris de la gloire ne le portait à combattre et à braver le danger »… Bologne 3 frimaire (23 novembre). Savoir que le général est bien accueilli et qu’on lui rend justice est une consolation : « quand à moi, qui ne veut me defendre que par des faits, je t’annonce que mon avocat sera le gal Joub. [Joubert] » ; ils déjoueront l’intrigue par les faits… Milan 13 frimaire (3 décembre). « Le sort en est jetté et me voila encore fixé en Italie, jaloux de meriter l’estime de J. & de prouver que Be savait bien son affaire »… Joubert lui a offert un brillant commandement ; Suchet charge son frère de messages pour le brave général [Brune]… « Tu verras par les recits de l’armée de Rome que la victoire vient encore caresser l’Armée d’Italie »… 14 frimaire (4 décembre). « Les succès de l’armée de Rome continuent et malgré leur nombre, les Napolitains n’auront pas beau jeu »… 17 frimaire (7 décembre). « Novara a été surpris, la garnison forte de 1400 hommes prisonniers de guerre & nos troupes continuent de marcher sur la cour, s’il y a de la resistance elle sera repoussée vigoureusement »… Il espère que l’Armée d’Italie sera augmentée de 15 à 20 mille soldats… 27 frimaire (17 décembre). « Le bruit s’est répandu de l’interessante nouvelle que tu m’as fait pressentir […] & il n’est
Louis-Gabriel SUCHET. 13 L.A.S. ou L.A. (une incomplète), Milan et Bologne 1798, à son frère Gabriel Suchet ; 34 pages in-4, 2 à son en-tête Armée d’Italie. Le Général Suchet avec vignette [amour tenant un bouclier chiffré S, inconnue de BB].Belle correspondance de l’Armée d’Italie. Milan 2 thermidor VI (20 juillet 1798). Sur l’arrivée du général en chef [Brune], « reçu avec acclamation » ; remarques de leur ami Vern sur le comportement de Gabriel… 13 thermidor (31 juillet) : « Les Autrichiens continuent d’arriver, et de grossir leurs forces, ils parlent de guerre, font de grands preparatifs, tandis que nous luttons contre la misere, et les ennemis intérieurs »… 25 thermidor (12 août). Il engage Gabriel à bien servir leur général. Il aspire à un « renversement total […] il n’est plus possible de vivre avec les serpens, un accomodement sera pour eux une victoire »… Il ajoute : « Bonaparte est à Alexandrie, la flotte anglaise s’est refugiée à Syracuse et à Augusta après l’avoir poursuivi jusqu’à sa destination, elle est restée extenuée manquant de vivres et de matelots, ses fideles alliés les Napolitains pourvoient à tout »… 1er vendémiaire VII (22 septembre) : « il paraît qu’il ne faut pas que nous comptions beaucoup sur les requisitionnaires car ils n’arriveront pas. […] Nous venons de celebrer avec la plus grande pompe la fête de la Repub., il y a eut de l’enthousiasme, de la satisfaction, et du brillant, des courses à cheval, à pied, & la cible »… 19 vendémiaire (10 octobre). « Je suis toujours ici comme l’oiseau sur la branche, personne n’arrive pour me succeder, et au contraire confiance, travail, et certains mots à double sens, comme pour me faire pressentir que l’on veut me conserver au poste que j’occuppe etc. »… 29 vendémiaire (20 octobre 1798). Il annonce un grand événement dans le gouvernement Cisalpin : le Directoire a chargé le général en chef de modifier le choix « par trop mauvais du petit homme » ; après convocation de nouveaux candidats, « trois directeurs ont été changés et 56 membres des deux conseils, […] tout Milan a resté stupefait, les patriotes se sont rejouis »… 2 brumaire (23 octobre). « Les Autrichiens viennent de s’emparer des Grisons, il paraît que l’armée de Suisse, aurait pu les prévenir !! […] L’ex ambassad. T. est toujours à Milan, il paraît qu’il à encore l’espoir d’y etre de nouveau reinstalé, il brave l’opinion qui lui est ici comme dans toute l’etendue de la Cisalpine beaucoup plus contraire que l’on ne pense »… 26 brumaire (13 novembre). Envoi d’un récit pour B. : « il n’à pas à douter que l’esprit de passion et l’égarement ne soit aujourd’hui à la masse, et peut-être la retraite est-elle pour l’homme bien le meilleur parti, si le cris de la gloire ne le portait à combattre et à braver le danger »… Bologne 3 frimaire (23 novembre). Savoir que le général est bien accueilli et qu’on lui rend justice est une consolation : « quand à moi, qui ne veut me defendre que par des faits, je t’annonce que mon avocat sera le gal Joub. [Joubert] » ; ils déjoueront l’intrigue par les faits… Milan 13 frimaire (3 décembre). « Le sort en est jetté et me voila encore fixé en Italie, jaloux de meriter l’estime de J. & de prouver que Be savait bien son affaire »… Joubert lui a offert un brillant commandement ; Suchet charge son frère de messages pour le brave général [Brune]… « Tu verras par les recits de l’armée de Rome que la victoire vient encore caresser l’Armée d’Italie »… 14 frimaire (4 décembre). « Les succès de l’armée de Rome continuent et malgré leur nombre, les Napolitains n’auront pas beau jeu »… 17 frimaire (7 décembre). « Novara a été surpris, la garnison forte de 1400 hommes prisonniers de guerre & nos troupes continuent de marcher sur la cour, s’il y a de la resistance elle sera repoussée vigoureusement »… Il espère que l’Armée d’Italie sera augmentée de 15 à 20 mille soldats… 27 frimaire (17 décembre). « Le bruit s’est répandu de l’interessante nouvelle que tu m’as fait pressentir […] & il n’est
Try LotSearch and its premium features for 7 days - without any costs!
Be notified automatically about new items in upcoming auctions.
Create an alert