Louis de FONTANES (Niort 1757-1821), poète et homme d'État, proche de Napoléon et de Chateaubriand, grand maître de l'Université, membre de l'Académie française. - 5 lettres signées (1 autographe) à Boissy-d'Anglas, Abrial, Briot, etc. An 8 - 1814. 6 pp. in-4. Sur la carrière de Malleval au Lycée Impérial, la publication d'un pamphlet, recommandation auprès d'un ami rencontré chez Mme de Clermont-Tonnerre, etc. - 2 pièces signées dont une accordant le port de la décoration du Lys (1814). - 8 lettres adressées à Fontanes, toutes non signées mais souvent très intéressantes: lettre d'un artiste non identifié: «Je descends de mon atelier pour vous écrire deux mots, je dessine un beau tableau de Raphaël […]»; lettre de sa grande amie Adélaïde DUFRÉNOY (en-tête de La Minerve Littéraire); longue lettre (5 pp. ½ in-4) rendant compte d'une visite chez Mme de Sède avec Joseph JOUBERT (évoquant également Chateaubriand); lettre de Jean-Jacques de LA TRESNE sur ses traductions; lettre d'un représentant après un discours de Fontanes au Sénat invitant l'Empereur à agir contre certains journaux; lettre d'une femme de lettres faisant la critique d'une œuvre de Fontanes faite à sa demande; long brouillon sur l'éducation de la jeunesse; lettre d'une amie de Fontanes écrite de Séchelles sur son amitié avec madame de Staël; autre lettre sur JOUBERT et CHATEAUBRIAND «Notre ami Chat. a du vous écrire pour vous en féliciter; il dit quelquefois dans la joye qu'il en ressent qu'il renonce à son extrait si vous faites des vers. Cela mérite que vous ne le preniez pas au mot. Il est d'ailleurs parfaitement bien pour vous, levant toujours les yeux vers les montagnes d'où il attend son secours, mais attendant avec toute la patience et les dispositions d'une véritable amitié: il me semble même qu'il est devenu plus humain sur le chapitre de sa gloire. L'autre jour il convenait avec moi que le plan de son ouvrage avait de grands défauts, mais qu'il le laisserait reposer tel qu'il est pendant dix années, parce que sa tête était encore trop émue pour les apercevoir et les corriger tous. Cet aveu ne prouve-t-il pas qu'il saura donner des formes durables à un mouvement d'une nature immortelle? […]», etc.
Louis de FONTANES (Niort 1757-1821), poète et homme d'État, proche de Napoléon et de Chateaubriand, grand maître de l'Université, membre de l'Académie française. - 5 lettres signées (1 autographe) à Boissy-d'Anglas, Abrial, Briot, etc. An 8 - 1814. 6 pp. in-4. Sur la carrière de Malleval au Lycée Impérial, la publication d'un pamphlet, recommandation auprès d'un ami rencontré chez Mme de Clermont-Tonnerre, etc. - 2 pièces signées dont une accordant le port de la décoration du Lys (1814). - 8 lettres adressées à Fontanes, toutes non signées mais souvent très intéressantes: lettre d'un artiste non identifié: «Je descends de mon atelier pour vous écrire deux mots, je dessine un beau tableau de Raphaël […]»; lettre de sa grande amie Adélaïde DUFRÉNOY (en-tête de La Minerve Littéraire); longue lettre (5 pp. ½ in-4) rendant compte d'une visite chez Mme de Sède avec Joseph JOUBERT (évoquant également Chateaubriand); lettre de Jean-Jacques de LA TRESNE sur ses traductions; lettre d'un représentant après un discours de Fontanes au Sénat invitant l'Empereur à agir contre certains journaux; lettre d'une femme de lettres faisant la critique d'une œuvre de Fontanes faite à sa demande; long brouillon sur l'éducation de la jeunesse; lettre d'une amie de Fontanes écrite de Séchelles sur son amitié avec madame de Staël; autre lettre sur JOUBERT et CHATEAUBRIAND «Notre ami Chat. a du vous écrire pour vous en féliciter; il dit quelquefois dans la joye qu'il en ressent qu'il renonce à son extrait si vous faites des vers. Cela mérite que vous ne le preniez pas au mot. Il est d'ailleurs parfaitement bien pour vous, levant toujours les yeux vers les montagnes d'où il attend son secours, mais attendant avec toute la patience et les dispositions d'une véritable amitié: il me semble même qu'il est devenu plus humain sur le chapitre de sa gloire. L'autre jour il convenait avec moi que le plan de son ouvrage avait de grands défauts, mais qu'il le laisserait reposer tel qu'il est pendant dix années, parce que sa tête était encore trop émue pour les apercevoir et les corriger tous. Cet aveu ne prouve-t-il pas qu'il saura donner des formes durables à un mouvement d'une nature immortelle? […]», etc.
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