Louis ANQUETIN (Etrépagny 1861 - Paris 1932) Le char gaulois Huile sur toile rentoilé 97,5 x 130 cm Signé et daté en bas à gauche L. Anquetin 85 (Accidents) Cette toile de Louis Anquetin témoigne à nouveau de l’influence du Maître sur l’élève et de la pratique courante d’étudier les œuvres d’autres artistes pour arriver à sa propre interprétation du sujet. Fernand Cormon est le premier à s’inspirer de thème préhistorique en peinture, ce qui deviendra l’une de ses spécialités. Louis Anquetin jeune étudiant de l’atelier s’empare du tableau mythique de son maître, Caïn, et avec la fougue qui le caractérise le transforme en une œuvre proche de l’impressionnisme avec une grande liberté de la touche. Mais il faudra attendre la rencontre d’Anquetin avec Monet en 1885 pour qu’il se détache du style austère de Cormon et intègre la lumière dans son œuvre. A cette période les artistes de l’atelier Cormon dont le noyau central est composé de Louis Anquetin Henri de Toulouse-Lautrec et Albert Grenier sont en contact avec la scène artistique parisienne en pleine effervescence. Dans une lettre à sa mère Toulouse-Lautrec décrit ainsi l’ambiance qui règne dans cette communauté d’artistes : « Vive la Révolution ! Vive Manet ! Un vent d’impressionnisme souffle sur l’atelier. Je suis radieux car j’ai assez longtemps essuyé à moi seul les foudres de Cormon. Je passe ma journée à l’enseignement académique et le soir chez Pezon à regarder les fauves. » Inévitablement les artistes vont tendre vers des sujets plus modernes et une technique plus libre.
Louis ANQUETIN (Etrépagny 1861 - Paris 1932) Le char gaulois Huile sur toile rentoilé 97,5 x 130 cm Signé et daté en bas à gauche L. Anquetin 85 (Accidents) Cette toile de Louis Anquetin témoigne à nouveau de l’influence du Maître sur l’élève et de la pratique courante d’étudier les œuvres d’autres artistes pour arriver à sa propre interprétation du sujet. Fernand Cormon est le premier à s’inspirer de thème préhistorique en peinture, ce qui deviendra l’une de ses spécialités. Louis Anquetin jeune étudiant de l’atelier s’empare du tableau mythique de son maître, Caïn, et avec la fougue qui le caractérise le transforme en une œuvre proche de l’impressionnisme avec une grande liberté de la touche. Mais il faudra attendre la rencontre d’Anquetin avec Monet en 1885 pour qu’il se détache du style austère de Cormon et intègre la lumière dans son œuvre. A cette période les artistes de l’atelier Cormon dont le noyau central est composé de Louis Anquetin Henri de Toulouse-Lautrec et Albert Grenier sont en contact avec la scène artistique parisienne en pleine effervescence. Dans une lettre à sa mère Toulouse-Lautrec décrit ainsi l’ambiance qui règne dans cette communauté d’artistes : « Vive la Révolution ! Vive Manet ! Un vent d’impressionnisme souffle sur l’atelier. Je suis radieux car j’ai assez longtemps essuyé à moi seul les foudres de Cormon. Je passe ma journée à l’enseignement académique et le soir chez Pezon à regarder les fauves. » Inévitablement les artistes vont tendre vers des sujets plus modernes et une technique plus libre.
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