Lot de manuscrits - Politique XIXe siècle Lot - Politique XIXe siècle. - GREVY (Jules), Longue et intéressante L.A.S. ""Jules Grévy"", 20 août 1870, sl, 4 pp. : ""Cher ami, La réunion chez Crémieux* a pris un caractère tel que, après avoir repoussé comme inopportune et même impossible une déclaration générale de principes, une sorte de manifestation républicaine et anti-dynastique faite en commun par la gauche et la presse, nous avons eu à opter entre une rupture violente (…) et un manifeste exclusivement anti-plébiscitaire, commun à toute la presse démocratique et à nous"", il affirme ainsi avoir obtenu un accord avec la presse (représentée par 75 journaux lors de cette réunion) autour de la protestation contre le plébiscite ; mais cette décision ne fait pas l'unanimité le lendemain au sein de la gauche, divisée sur la question. Grévy laisse son destinataire prendre le parti qu'il juge le plus opportun compte tenu de la situation. ""Tout cela me donne beaucoup d'ennui et de découragement. Mais, comme je n'ai cherché, en cette conjecture, comme en toutes autres, que l'intérêt de notre cause, sans préoccupation personnelle, et que j'ai la conviction que le parti auquel nous nous sommes arrêtés était le meilleur ou le moins mauvais, j'ai au moins cette consolation que ma conscience me laisse tranquille. (…)"" Parlementaire républicain, arrêté lors du coup d'Etat de 1851, Jules Grévy (1807-1891) revient en politique à la fin du Second Empire comme député du Jura en 1868, siégeant dans l'opposition. Il est hostile, avec Adolphe Thiers, à la déclaration de guerre contre l'Allemagne, en 1870 et est élu, en février de l'année suivante, président de l'Assemblée nationale (jusqu'à sa démission en 1873) puis président de la Chambre des Députés en 1876. Il deviendra le 3e Président de la IIIe République (après Thiers et Mac-Mahon), le premier Républicain. Belle lettre riche en enseignements sur les stratégies d'accord entre politiques et journalistes, rédigée en pleine débâcle française contre la Prusse et à la veille de la proclamation de la IIIe République (4 septembre). * Adolphe CREMIEUX (1796-1880), député de la 3e circonscription de Paris, siège également dans l’opposition parmi les représentants de la gauche républicaine. Il vote également contre la déclaration de guerre à la Prusse, en juillet 1870. - POUBELLE (Eugène), L.A.S. ""Poubelle"", Paris, 1er(?) avril 1887, 1 p. sur papier à entête du Cabinet du Préfet de la Seine : ""Monsieur et cher compatriote, Je serai jeudi à 10 heures au rendez-vous que vous m'assignez, très content de faire cette visite avec vous. (…)"" Rare lettre du préfet de la Seine (1831-1907) rendu célèbre pour avoir donné son nom aux boîtes métalliques à couvercles renfermant les déchets de la capitale, améliorant ainsi ostensiblement l'hygiène des foyers parisiens. On retiendra notamment le principe déjà du tri sélectif présent dans l'arrêté préfectoral d'origine (mais peu appliqué !) : trois boîtes sont obligatoires, une pour les matières putrescibles, une pour les papiers et les chiffons et une dernière pour le verre, la faïence et les coquilles d'huîtres… - LAMENNAIS (Félicité Robert de), 2 L.A.S. ""f. Lamennais"" : sl, 3 octobre [1847], 1 p. : ""Voilà deux mois bientôt, mon cher ami, que je suis retenu chez moi par un mal de jambe (…) un des premiers usages que je compte faire de mes jambes guéries, sera pour aller vous voir. Mais je voudrais être sûr de vous rencontrer [à Paris] car la course est longue pour un pauvre éclopé (…)"" sl, 15 juillet 1896, sur papier avec cachet à froid et adresse, à M. Berryer : ""M. Bonny, avocat, désirerait, mon cher Berryer, conférer avec vous du projet qu'il a conçu d'une publication périodique uniquement consacrée au droit (…)"" - DEROULEDE (Paul), L.A.S. ""P Déroulède"", Paris, 7 août 1884, sur papier à entête de la Ligue des Patriotes, 1 p. avec son enveloppe, à M. Alphonse Dubois : ""(…) le numéro 2 est en effet de beaucoup préférable. Exécutez le donc. (…)""
Lot - Politique XIXe siècle. - GREVY (Jules), Longue et intéressante L.A.S. ""Jules Grévy"", 20 août 1870, sl, 4 pp. : ""Cher ami, La réunion chez Crémieux* a pris un caractère tel que, après avoir repoussé comme inopportune et même impossible une déclaration générale de principes, une sorte de manifestation républicaine et anti-dynastique faite en commun par la gauche et la presse, nous avons eu à opter entre une rupture violente (…) et un manifeste exclusivement anti-plébiscitaire, commun à toute la presse démocratique et à nous"", il affirme ainsi avoir obtenu un accord avec la presse (représentée par 75 journaux lors de cette réunion) autour de la protestation contre le plébiscite ; mais cette décision ne fait pas l'unanimité le lendemain au sein de la gauche, divisée sur la question. Grévy laisse son destinataire prendre le parti qu'il juge le plus opportun compte tenu de la situation. ""Tout cela me donne beaucoup d'ennui et de découragement. Mais, comme je n'ai cherché, en cette conjecture, comme en toutes autres, que l'intérêt de notre cause, sans préoccupation personnelle, et que j'ai la conviction que le parti auquel nous nous sommes arrêtés était le meilleur ou le moins mauvais, j'ai au moins cette consolation que ma conscience me laisse tranquille. (…)"" Parlementaire républicain, arrêté lors du coup d'Etat de 1851, Jules Grévy (1807-1891) revient en politique à la fin du Second Empire comme député du Jura en 1868, siégeant dans l'opposition. Il est hostile, avec Adolphe Thiers, à la déclaration de guerre contre l'Allemagne, en 1870 et est élu, en février de l'année suivante, président de l'Assemblée nationale (jusqu'à sa démission en 1873) puis président de la Chambre des Députés en 1876. Il deviendra le 3e Président de la IIIe République (après Thiers et Mac-Mahon), le premier Républicain. Belle lettre riche en enseignements sur les stratégies d'accord entre politiques et journalistes, rédigée en pleine débâcle française contre la Prusse et à la veille de la proclamation de la IIIe République (4 septembre). * Adolphe CREMIEUX (1796-1880), député de la 3e circonscription de Paris, siège également dans l’opposition parmi les représentants de la gauche républicaine. Il vote également contre la déclaration de guerre à la Prusse, en juillet 1870. - POUBELLE (Eugène), L.A.S. ""Poubelle"", Paris, 1er(?) avril 1887, 1 p. sur papier à entête du Cabinet du Préfet de la Seine : ""Monsieur et cher compatriote, Je serai jeudi à 10 heures au rendez-vous que vous m'assignez, très content de faire cette visite avec vous. (…)"" Rare lettre du préfet de la Seine (1831-1907) rendu célèbre pour avoir donné son nom aux boîtes métalliques à couvercles renfermant les déchets de la capitale, améliorant ainsi ostensiblement l'hygiène des foyers parisiens. On retiendra notamment le principe déjà du tri sélectif présent dans l'arrêté préfectoral d'origine (mais peu appliqué !) : trois boîtes sont obligatoires, une pour les matières putrescibles, une pour les papiers et les chiffons et une dernière pour le verre, la faïence et les coquilles d'huîtres… - LAMENNAIS (Félicité Robert de), 2 L.A.S. ""f. Lamennais"" : sl, 3 octobre [1847], 1 p. : ""Voilà deux mois bientôt, mon cher ami, que je suis retenu chez moi par un mal de jambe (…) un des premiers usages que je compte faire de mes jambes guéries, sera pour aller vous voir. Mais je voudrais être sûr de vous rencontrer [à Paris] car la course est longue pour un pauvre éclopé (…)"" sl, 15 juillet 1896, sur papier avec cachet à froid et adresse, à M. Berryer : ""M. Bonny, avocat, désirerait, mon cher Berryer, conférer avec vous du projet qu'il a conçu d'une publication périodique uniquement consacrée au droit (…)"" - DEROULEDE (Paul), L.A.S. ""P Déroulède"", Paris, 7 août 1884, sur papier à entête de la Ligue des Patriotes, 1 p. avec son enveloppe, à M. Alphonse Dubois : ""(…) le numéro 2 est en effet de beaucoup préférable. Exécutez le donc. (…)"" - ARAGO (Emmanuel), L.A.S. ""manuel Arago"
Lot de manuscrits - Politique XIXe siècle Lot - Politique XIXe siècle. - GREVY (Jules), Longue et intéressante L.A.S. ""Jules Grévy"", 20 août 1870, sl, 4 pp. : ""Cher ami, La réunion chez Crémieux* a pris un caractère tel que, après avoir repoussé comme inopportune et même impossible une déclaration générale de principes, une sorte de manifestation républicaine et anti-dynastique faite en commun par la gauche et la presse, nous avons eu à opter entre une rupture violente (…) et un manifeste exclusivement anti-plébiscitaire, commun à toute la presse démocratique et à nous"", il affirme ainsi avoir obtenu un accord avec la presse (représentée par 75 journaux lors de cette réunion) autour de la protestation contre le plébiscite ; mais cette décision ne fait pas l'unanimité le lendemain au sein de la gauche, divisée sur la question. Grévy laisse son destinataire prendre le parti qu'il juge le plus opportun compte tenu de la situation. ""Tout cela me donne beaucoup d'ennui et de découragement. Mais, comme je n'ai cherché, en cette conjecture, comme en toutes autres, que l'intérêt de notre cause, sans préoccupation personnelle, et que j'ai la conviction que le parti auquel nous nous sommes arrêtés était le meilleur ou le moins mauvais, j'ai au moins cette consolation que ma conscience me laisse tranquille. (…)"" Parlementaire républicain, arrêté lors du coup d'Etat de 1851, Jules Grévy (1807-1891) revient en politique à la fin du Second Empire comme député du Jura en 1868, siégeant dans l'opposition. Il est hostile, avec Adolphe Thiers, à la déclaration de guerre contre l'Allemagne, en 1870 et est élu, en février de l'année suivante, président de l'Assemblée nationale (jusqu'à sa démission en 1873) puis président de la Chambre des Députés en 1876. Il deviendra le 3e Président de la IIIe République (après Thiers et Mac-Mahon), le premier Républicain. Belle lettre riche en enseignements sur les stratégies d'accord entre politiques et journalistes, rédigée en pleine débâcle française contre la Prusse et à la veille de la proclamation de la IIIe République (4 septembre). * Adolphe CREMIEUX (1796-1880), député de la 3e circonscription de Paris, siège également dans l’opposition parmi les représentants de la gauche républicaine. Il vote également contre la déclaration de guerre à la Prusse, en juillet 1870. - POUBELLE (Eugène), L.A.S. ""Poubelle"", Paris, 1er(?) avril 1887, 1 p. sur papier à entête du Cabinet du Préfet de la Seine : ""Monsieur et cher compatriote, Je serai jeudi à 10 heures au rendez-vous que vous m'assignez, très content de faire cette visite avec vous. (…)"" Rare lettre du préfet de la Seine (1831-1907) rendu célèbre pour avoir donné son nom aux boîtes métalliques à couvercles renfermant les déchets de la capitale, améliorant ainsi ostensiblement l'hygiène des foyers parisiens. On retiendra notamment le principe déjà du tri sélectif présent dans l'arrêté préfectoral d'origine (mais peu appliqué !) : trois boîtes sont obligatoires, une pour les matières putrescibles, une pour les papiers et les chiffons et une dernière pour le verre, la faïence et les coquilles d'huîtres… - LAMENNAIS (Félicité Robert de), 2 L.A.S. ""f. Lamennais"" : sl, 3 octobre [1847], 1 p. : ""Voilà deux mois bientôt, mon cher ami, que je suis retenu chez moi par un mal de jambe (…) un des premiers usages que je compte faire de mes jambes guéries, sera pour aller vous voir. Mais je voudrais être sûr de vous rencontrer [à Paris] car la course est longue pour un pauvre éclopé (…)"" sl, 15 juillet 1896, sur papier avec cachet à froid et adresse, à M. Berryer : ""M. Bonny, avocat, désirerait, mon cher Berryer, conférer avec vous du projet qu'il a conçu d'une publication périodique uniquement consacrée au droit (…)"" - DEROULEDE (Paul), L.A.S. ""P Déroulède"", Paris, 7 août 1884, sur papier à entête de la Ligue des Patriotes, 1 p. avec son enveloppe, à M. Alphonse Dubois : ""(…) le numéro 2 est en effet de beaucoup préférable. Exécutez le donc. (…)""
Lot - Politique XIXe siècle. - GREVY (Jules), Longue et intéressante L.A.S. ""Jules Grévy"", 20 août 1870, sl, 4 pp. : ""Cher ami, La réunion chez Crémieux* a pris un caractère tel que, après avoir repoussé comme inopportune et même impossible une déclaration générale de principes, une sorte de manifestation républicaine et anti-dynastique faite en commun par la gauche et la presse, nous avons eu à opter entre une rupture violente (…) et un manifeste exclusivement anti-plébiscitaire, commun à toute la presse démocratique et à nous"", il affirme ainsi avoir obtenu un accord avec la presse (représentée par 75 journaux lors de cette réunion) autour de la protestation contre le plébiscite ; mais cette décision ne fait pas l'unanimité le lendemain au sein de la gauche, divisée sur la question. Grévy laisse son destinataire prendre le parti qu'il juge le plus opportun compte tenu de la situation. ""Tout cela me donne beaucoup d'ennui et de découragement. Mais, comme je n'ai cherché, en cette conjecture, comme en toutes autres, que l'intérêt de notre cause, sans préoccupation personnelle, et que j'ai la conviction que le parti auquel nous nous sommes arrêtés était le meilleur ou le moins mauvais, j'ai au moins cette consolation que ma conscience me laisse tranquille. (…)"" Parlementaire républicain, arrêté lors du coup d'Etat de 1851, Jules Grévy (1807-1891) revient en politique à la fin du Second Empire comme député du Jura en 1868, siégeant dans l'opposition. Il est hostile, avec Adolphe Thiers, à la déclaration de guerre contre l'Allemagne, en 1870 et est élu, en février de l'année suivante, président de l'Assemblée nationale (jusqu'à sa démission en 1873) puis président de la Chambre des Députés en 1876. Il deviendra le 3e Président de la IIIe République (après Thiers et Mac-Mahon), le premier Républicain. Belle lettre riche en enseignements sur les stratégies d'accord entre politiques et journalistes, rédigée en pleine débâcle française contre la Prusse et à la veille de la proclamation de la IIIe République (4 septembre). * Adolphe CREMIEUX (1796-1880), député de la 3e circonscription de Paris, siège également dans l’opposition parmi les représentants de la gauche républicaine. Il vote également contre la déclaration de guerre à la Prusse, en juillet 1870. - POUBELLE (Eugène), L.A.S. ""Poubelle"", Paris, 1er(?) avril 1887, 1 p. sur papier à entête du Cabinet du Préfet de la Seine : ""Monsieur et cher compatriote, Je serai jeudi à 10 heures au rendez-vous que vous m'assignez, très content de faire cette visite avec vous. (…)"" Rare lettre du préfet de la Seine (1831-1907) rendu célèbre pour avoir donné son nom aux boîtes métalliques à couvercles renfermant les déchets de la capitale, améliorant ainsi ostensiblement l'hygiène des foyers parisiens. On retiendra notamment le principe déjà du tri sélectif présent dans l'arrêté préfectoral d'origine (mais peu appliqué !) : trois boîtes sont obligatoires, une pour les matières putrescibles, une pour les papiers et les chiffons et une dernière pour le verre, la faïence et les coquilles d'huîtres… - LAMENNAIS (Félicité Robert de), 2 L.A.S. ""f. Lamennais"" : sl, 3 octobre [1847], 1 p. : ""Voilà deux mois bientôt, mon cher ami, que je suis retenu chez moi par un mal de jambe (…) un des premiers usages que je compte faire de mes jambes guéries, sera pour aller vous voir. Mais je voudrais être sûr de vous rencontrer [à Paris] car la course est longue pour un pauvre éclopé (…)"" sl, 15 juillet 1896, sur papier avec cachet à froid et adresse, à M. Berryer : ""M. Bonny, avocat, désirerait, mon cher Berryer, conférer avec vous du projet qu'il a conçu d'une publication périodique uniquement consacrée au droit (…)"" - DEROULEDE (Paul), L.A.S. ""P Déroulède"", Paris, 7 août 1884, sur papier à entête de la Ligue des Patriotes, 1 p. avec son enveloppe, à M. Alphonse Dubois : ""(…) le numéro 2 est en effet de beaucoup préférable. Exécutez le donc. (…)"" - ARAGO (Emmanuel), L.A.S. ""manuel Arago"
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