lettres de cantinières. 25 L.A.S., 1806-1874 ; 50 pages in-fol. ou in-4, dont 24 avec vignette ou dessin original en tête, la plupart coloriés et plusieurs en pleine page, quelques en-têtes, la plupart avec adresse, quelques marques postales (défauts à quelques lettres). Bel ensemble de lettres de cantinières, illustrées de vignettes. Ces lettres décorées étaient vendues par les cantinières, d’où leur nom. Les soldats y évoquent généralement pour leur famille leur vie quotidienne : permissions, marches, revues, problèmes d’acheminement du courrier, etc. Brest 23 octobre 1806, Toutin à sa mère à Intreville (Eure-et-Loir) : vaisseau à trois mâts. Metz 5 avril 1812, Bergenaux à ses parents à Reims : grenadier en médaillon, entouré d’emblèmes militaires, en-tête Empire Français. Dunkerque 16 avril 1812, Jean Normandin à ses parents : aigle impériale, gravée sur bois par Besnard, coloriée, en-tête Empire Français [Garde impériale rayé], 5e Régiment (mouillure). Strasbourg 1er mai 1812, Georges Gentils à ses parents à Quinsat (Gironde) : artilleur de la Garde mettant le feu à un canon, un drapeau accroché à un arbre ; le tout colorié. Moscou 27 novembre 1812, La Guérinais, capitaine adjudant à la réserve du 4e corps de la Grande Armée, à son père à Rennes, évoquant les deux batailles de Witepsk, et « le plaisir de voir les boulets et la mitraille de près » ; ni vignette ni en-tête. Calais 13 février 1813, François Mélois à ses parents près Tours : Le Galant Militaire, grenadier tendant une fleur et une lettre à une dame, vignette coloriée (défauts). Metz 28 mars 1813, Auguste Hébert, hussard au 10ème à ses parents à Lainville (Seine-et-Oise) : hussard brandissant un sabre sur un cheval cabré, à pleine page, colorié. Paris 31 mars 1813, Jean Grison, tirailleur de la Garde, à sa sœur à Vautorte (Mayenne) : grenadier tenant son fusil, flanqué de portraits en médaillon de Napoléon et Marie-Louise, le tout colorié, en-tête Garde Impériale. Grenadiers Tirailleurs. Rueil 19 avril 1813, Coutant, flanqueur de la Garde, à ses parents à Ouge (Côte-d’or) : chasseur flanqueur de face, au repos, tenant son fusil, flanqué par des portraits en médaillon de Napoléon et Marie-Louise, le tout colorié, en-tête Garde Impériale. Chasseurs flanqueurs. Wesel 8 juin 1813, Mathieu Schmitt au maire de Rurmonde (Moselle) : soldat d’infanterie de ligne au garde-à-vous en marge, colorié, lettrine gravée, aigle dans un cor de chasse, en-tête Empire Français. Mayence 9 juin 1813, Pierre Perrusson à ses parents à Chalon-sur-Saône : soldat d’infanterie tenant son fusil devant une ville fortifiée, colorié, en-tête Département du Mont-Tonnerre. Mayence 13 septembre 1813, André Alliet, voltigeur, à son frère à Loudin (Vienne) : voltigeur tenant son fusil, flanqué de portraits de Napoléon et Marie-Louise en médaillon, le tout colorié (défauts), en-tête Département du Mont-Tonnerre. Strasbourg : Ludovic Leone à ses parents à Rivarolo (en italien) : soldat d’infanterie tenant son fusil, colorié. Brest 1er janvier 1816, Vimond à son frère à Époisse (Côte-d’or) : vaisseau à trois mâts. [Lyon 5 décembre 1832], pleine page au verso du feuillet d’adresse (lettre manque) : chasseur à cheval, aquarelle. Toulon 5 mai 1836, François Guédot, apprenti marin : pleine page avec un marin tenant un bouquet de fleurs, devant un vaisseau à trois mâts avec drapeaux, le tout colorié. Lyon 12 mai 1841, Nicolas Ciré, voltigeur au 29e régiment de ligne, à ses parents à Metz : pleine page représentant un voltigeur en pied, avec son fusil, entouré d’emblèmes militaires, le tout colorié (qqs défauts). Montauban 22 septembre 1848, François Fèvre à son père à Saint-Saulge (Nièvre) : pleine page représentant un chasseur à cheval devant une forteresse, 11e Régiment de Chasseurs, le tout colorié (fentes). Paris 14 juillet 1849, Combaldieu à son père à Castelsarrasin (Tarn et Garonne) : pleine page représentant un soldat de l’infanterie en pied, devant un camp, entouré de drapeaux et trophées, lithogra
lettres de cantinières. 25 L.A.S., 1806-1874 ; 50 pages in-fol. ou in-4, dont 24 avec vignette ou dessin original en tête, la plupart coloriés et plusieurs en pleine page, quelques en-têtes, la plupart avec adresse, quelques marques postales (défauts à quelques lettres). Bel ensemble de lettres de cantinières, illustrées de vignettes. Ces lettres décorées étaient vendues par les cantinières, d’où leur nom. Les soldats y évoquent généralement pour leur famille leur vie quotidienne : permissions, marches, revues, problèmes d’acheminement du courrier, etc. Brest 23 octobre 1806, Toutin à sa mère à Intreville (Eure-et-Loir) : vaisseau à trois mâts. Metz 5 avril 1812, Bergenaux à ses parents à Reims : grenadier en médaillon, entouré d’emblèmes militaires, en-tête Empire Français. Dunkerque 16 avril 1812, Jean Normandin à ses parents : aigle impériale, gravée sur bois par Besnard, coloriée, en-tête Empire Français [Garde impériale rayé], 5e Régiment (mouillure). Strasbourg 1er mai 1812, Georges Gentils à ses parents à Quinsat (Gironde) : artilleur de la Garde mettant le feu à un canon, un drapeau accroché à un arbre ; le tout colorié. Moscou 27 novembre 1812, La Guérinais, capitaine adjudant à la réserve du 4e corps de la Grande Armée, à son père à Rennes, évoquant les deux batailles de Witepsk, et « le plaisir de voir les boulets et la mitraille de près » ; ni vignette ni en-tête. Calais 13 février 1813, François Mélois à ses parents près Tours : Le Galant Militaire, grenadier tendant une fleur et une lettre à une dame, vignette coloriée (défauts). Metz 28 mars 1813, Auguste Hébert, hussard au 10ème à ses parents à Lainville (Seine-et-Oise) : hussard brandissant un sabre sur un cheval cabré, à pleine page, colorié. Paris 31 mars 1813, Jean Grison, tirailleur de la Garde, à sa sœur à Vautorte (Mayenne) : grenadier tenant son fusil, flanqué de portraits en médaillon de Napoléon et Marie-Louise, le tout colorié, en-tête Garde Impériale. Grenadiers Tirailleurs. Rueil 19 avril 1813, Coutant, flanqueur de la Garde, à ses parents à Ouge (Côte-d’or) : chasseur flanqueur de face, au repos, tenant son fusil, flanqué par des portraits en médaillon de Napoléon et Marie-Louise, le tout colorié, en-tête Garde Impériale. Chasseurs flanqueurs. Wesel 8 juin 1813, Mathieu Schmitt au maire de Rurmonde (Moselle) : soldat d’infanterie de ligne au garde-à-vous en marge, colorié, lettrine gravée, aigle dans un cor de chasse, en-tête Empire Français. Mayence 9 juin 1813, Pierre Perrusson à ses parents à Chalon-sur-Saône : soldat d’infanterie tenant son fusil devant une ville fortifiée, colorié, en-tête Département du Mont-Tonnerre. Mayence 13 septembre 1813, André Alliet, voltigeur, à son frère à Loudin (Vienne) : voltigeur tenant son fusil, flanqué de portraits de Napoléon et Marie-Louise en médaillon, le tout colorié (défauts), en-tête Département du Mont-Tonnerre. Strasbourg : Ludovic Leone à ses parents à Rivarolo (en italien) : soldat d’infanterie tenant son fusil, colorié. Brest 1er janvier 1816, Vimond à son frère à Époisse (Côte-d’or) : vaisseau à trois mâts. [Lyon 5 décembre 1832], pleine page au verso du feuillet d’adresse (lettre manque) : chasseur à cheval, aquarelle. Toulon 5 mai 1836, François Guédot, apprenti marin : pleine page avec un marin tenant un bouquet de fleurs, devant un vaisseau à trois mâts avec drapeaux, le tout colorié. Lyon 12 mai 1841, Nicolas Ciré, voltigeur au 29e régiment de ligne, à ses parents à Metz : pleine page représentant un voltigeur en pied, avec son fusil, entouré d’emblèmes militaires, le tout colorié (qqs défauts). Montauban 22 septembre 1848, François Fèvre à son père à Saint-Saulge (Nièvre) : pleine page représentant un chasseur à cheval devant une forteresse, 11e Régiment de Chasseurs, le tout colorié (fentes). Paris 14 juillet 1849, Combaldieu à son père à Castelsarrasin (Tarn et Garonne) : pleine page représentant un soldat de l’infanterie en pied, devant un camp, entouré de drapeaux et trophées, lithogra
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