Le grand ministre de Henri IV. Lettre autographe signée, 2 pages pleines in-folio ; Paris, 1er mai 1609. Relative à un différend entre le Prince d'Espinoy et la Princesse de Ligne. Son correspondant ayant résolu avec prudence le différend ayant opposé les deux familles pour les attributions de domaines (après la trêve de 12 ans signées entre l'Espagne et les Pays-Bas le 9 avril), Sully lui exprime sa satisfaction : « ... Nul autre que vous n'eust obtenu un tel advantage partant mon dit cousin et moy vous remercions de tant de pennes que vous avés prises et vous en demeurerons a jamais obligés... ». Prévoyant qu'il pourrait surgir d'autres animosités et disputes entre les deux familles, il voudrait les voir se réconcilier : « ... Je vous prie comme de vous mesmes faire faire quelques ouvertures a la princesse de Ligne, soit d'aliances mariages ou submission d'arbitrages telles que vous an ferés pour le mieux car quoy me vous résolviés je my submetray mais je vous prie que les ouvertures que vous en ferés soient si considerées que cela ne puisse porter prejudice a ladvantage en quoy nous sommes maintenant a cause du traité de la treve... quand aux affaires generalles je ne vous en escriray m'en remettant le tout sur les lettres de Mr de Villeroy et raport qui vous sera faict par Mr de Preaux...», etc.
Le grand ministre de Henri IV. Lettre autographe signée, 2 pages pleines in-folio ; Paris, 1er mai 1609. Relative à un différend entre le Prince d'Espinoy et la Princesse de Ligne. Son correspondant ayant résolu avec prudence le différend ayant opposé les deux familles pour les attributions de domaines (après la trêve de 12 ans signées entre l'Espagne et les Pays-Bas le 9 avril), Sully lui exprime sa satisfaction : « ... Nul autre que vous n'eust obtenu un tel advantage partant mon dit cousin et moy vous remercions de tant de pennes que vous avés prises et vous en demeurerons a jamais obligés... ». Prévoyant qu'il pourrait surgir d'autres animosités et disputes entre les deux familles, il voudrait les voir se réconcilier : « ... Je vous prie comme de vous mesmes faire faire quelques ouvertures a la princesse de Ligne, soit d'aliances mariages ou submission d'arbitrages telles que vous an ferés pour le mieux car quoy me vous résolviés je my submetray mais je vous prie que les ouvertures que vous en ferés soient si considerées que cela ne puisse porter prejudice a ladvantage en quoy nous sommes maintenant a cause du traité de la treve... quand aux affaires generalles je ne vous en escriray m'en remettant le tout sur les lettres de Mr de Villeroy et raport qui vous sera faict par Mr de Preaux...», etc.
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