LAUTRÉAMONT (Isidore Ducasse, dit comte de). Les Chants de Maldoror. Paris et Bruxelles, en vente chez tous les libraires, 1874. In-12, demi-maroquin vert avec coins, dos à nerfs, tête dorée, non rogné, couverture (Reliure de la première moitié du XXe siècle). Édition originale, avec le titre et le faux-titre en second état. Elle fut imprimée à compte d'auteur en 1869, à Paris, chez Lacroix & Verboeckhoven, mais non commercialisée, parce que, selon Lautréamont, la vie y était peinte sous des couleurs trop amères, et que [l'imprimeur] craignait le procureur-général. L'édition fut intégralement (à l'exception de cinq ou six Exemplaires) rachetée par le libraire bruxellois Jean-Baptiste Rozez et remise en vente en 1874 sous une nouvelle couverture et avec un faux-titre et un titre réimprimés à cette date. Cet essai de lancement n'eut aucun succès et les Chants de Maldoror restèrent dans les caves de Rozez jusqu'en 1885, date à laquelle Max Waller, directeur de La Jeune Belgique, créa un premier mouvement d'intérêt autour de Lautréamont (En français dans le texte, n° 293). Le premier chant avait été publié séparément en 1868. Dos légèrement passé, petites rousseurs sur les 3 premiers feuillets.
LAUTRÉAMONT (Isidore Ducasse, dit comte de). Les Chants de Maldoror. Paris et Bruxelles, en vente chez tous les libraires, 1874. In-12, demi-maroquin vert avec coins, dos à nerfs, tête dorée, non rogné, couverture (Reliure de la première moitié du XXe siècle). Édition originale, avec le titre et le faux-titre en second état. Elle fut imprimée à compte d'auteur en 1869, à Paris, chez Lacroix & Verboeckhoven, mais non commercialisée, parce que, selon Lautréamont, la vie y était peinte sous des couleurs trop amères, et que [l'imprimeur] craignait le procureur-général. L'édition fut intégralement (à l'exception de cinq ou six Exemplaires) rachetée par le libraire bruxellois Jean-Baptiste Rozez et remise en vente en 1874 sous une nouvelle couverture et avec un faux-titre et un titre réimprimés à cette date. Cet essai de lancement n'eut aucun succès et les Chants de Maldoror restèrent dans les caves de Rozez jusqu'en 1885, date à laquelle Max Waller, directeur de La Jeune Belgique, créa un premier mouvement d'intérêt autour de Lautréamont (En français dans le texte, n° 293). Le premier chant avait été publié séparément en 1868. Dos légèrement passé, petites rousseurs sur les 3 premiers feuillets.
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