Lamartine, Alphonse de Contre la peine de mort. [Et :] Discours sur l’abolition de la peine de mort.Paris, Gosselin, 1830 et 1836. Deux plaquettes in-8 (222 x 140 et 230 x 160 mm). Veau noir souple, charnières soulignées d’une frise de petits carrés et pointillés à froid, certains rehaussés en doré et rouge (pour le premier volume) et en doré et bleu (pour le second), dos nervuré à cinq agrafes d’or traversant autant de touches de noyer ou de poirier teinté, bords des plats enroulés en gouttière autour de baguettes en or massif, doublure composée de bandes verticales de veau noir, celles du centre ornées d’un pointillé vertical à froid, rehaussé sur quelques points en doré et rouge (ou doré et bleu), gardes en agneau grège semé d’une fine perforation régulière. Emboîtage à rabats de papier fort brun, renforts et dos de poirier, titre doré à la chinoise, fermeture magnétique avec cordelette (Sün Evrard, 2004, signées d’un petit fer au hérisson ; avec la collaboration d’Eva Szily pour la boîte et Patrick Prouteau pour le titre). Couverture de la première brochure usagée. DEUX TEXTES MAJEURS CONTRE LA PEINE DE MORT, EN ÉDITION ORIGINALE, DANS DE MAGNIFIQUES RELIURES SOUPLES DE SÜN EVRARD. Contre la peine de mort. Au peuple du 19 octobre 1830. Ode composée à la suite des émeutes républicaines durant lesquelles des manifestants marchèrent vers la prison de Vincennes pour lyncher les quatre ministres de Charles X en attente de leur procès.La couverture est ornée d’un bois gravé d’après Tony Johannot Elle porte un ex-libris manuscrit datée de décembre 1830 "Mme de Carbonie [?]", ainsi que les initiales "d.p.m.f." et une inscription manuscrite en partie masquée par une petite restauration. Discours sur l’abolition de la peine de mort, prononcé à la Société de Morale Chrétienne, le 18 avril 1836. Lamartine appelle les philosophes à devancer le législateur en souhaitant la disparition des deux grands scandales de la raison de XIXe siècle : l’esclavage et la peine de mort. Lamartine, devenu membre du Gouvernement provisoire, obtiendra l'abolition de la peine de mort en matière politique par le décret du 25 février 1848, et sera signataire de celui du 27 avril suivant, présenté par Victor Schoelcher, abolissant l'esclavage dans les colonies et possessions françaises. [On joint :]Bulletin imprimé de souscription pour un abonnement au journal Le Civilisateur de 1852 (une p. in-8).VERNINAC, Charles de. Billet autographe signé, Croze 19 septembre 1893, en réponse à une invitation (une p. in-16, à en-tête du Sénat). Officiant en France, la relieuse d’origine hongroise Sün Evrard a développé un art de la reliure raffiné et très personnel, en intégrant dans son travail de création contemporaine des techniques de reliure étrangères et des éléments d’époques antérieures. Elle met au point divers techniques de reliure, toujours à dos souple, sans endossure, permettant une bonne ouverture du volume. Elle travaille principalement la peau, toutes sortes de peaux différentes, qu’elle traite elle-même. En hongrois, son prénom signifie "hérisson" : c’est de cet emblème qu’elle signe ses reliures. Elle a relié plusieurs livres pour Hubert Heilbronn (voir aussi lot 223).Condition reportCouverture de la première brochure usagée. "
Lamartine, Alphonse de Contre la peine de mort. [Et :] Discours sur l’abolition de la peine de mort.Paris, Gosselin, 1830 et 1836. Deux plaquettes in-8 (222 x 140 et 230 x 160 mm). Veau noir souple, charnières soulignées d’une frise de petits carrés et pointillés à froid, certains rehaussés en doré et rouge (pour le premier volume) et en doré et bleu (pour le second), dos nervuré à cinq agrafes d’or traversant autant de touches de noyer ou de poirier teinté, bords des plats enroulés en gouttière autour de baguettes en or massif, doublure composée de bandes verticales de veau noir, celles du centre ornées d’un pointillé vertical à froid, rehaussé sur quelques points en doré et rouge (ou doré et bleu), gardes en agneau grège semé d’une fine perforation régulière. Emboîtage à rabats de papier fort brun, renforts et dos de poirier, titre doré à la chinoise, fermeture magnétique avec cordelette (Sün Evrard, 2004, signées d’un petit fer au hérisson ; avec la collaboration d’Eva Szily pour la boîte et Patrick Prouteau pour le titre). Couverture de la première brochure usagée. DEUX TEXTES MAJEURS CONTRE LA PEINE DE MORT, EN ÉDITION ORIGINALE, DANS DE MAGNIFIQUES RELIURES SOUPLES DE SÜN EVRARD. Contre la peine de mort. Au peuple du 19 octobre 1830. Ode composée à la suite des émeutes républicaines durant lesquelles des manifestants marchèrent vers la prison de Vincennes pour lyncher les quatre ministres de Charles X en attente de leur procès.La couverture est ornée d’un bois gravé d’après Tony Johannot Elle porte un ex-libris manuscrit datée de décembre 1830 "Mme de Carbonie [?]", ainsi que les initiales "d.p.m.f." et une inscription manuscrite en partie masquée par une petite restauration. Discours sur l’abolition de la peine de mort, prononcé à la Société de Morale Chrétienne, le 18 avril 1836. Lamartine appelle les philosophes à devancer le législateur en souhaitant la disparition des deux grands scandales de la raison de XIXe siècle : l’esclavage et la peine de mort. Lamartine, devenu membre du Gouvernement provisoire, obtiendra l'abolition de la peine de mort en matière politique par le décret du 25 février 1848, et sera signataire de celui du 27 avril suivant, présenté par Victor Schoelcher, abolissant l'esclavage dans les colonies et possessions françaises. [On joint :]Bulletin imprimé de souscription pour un abonnement au journal Le Civilisateur de 1852 (une p. in-8).VERNINAC, Charles de. Billet autographe signé, Croze 19 septembre 1893, en réponse à une invitation (une p. in-16, à en-tête du Sénat). Officiant en France, la relieuse d’origine hongroise Sün Evrard a développé un art de la reliure raffiné et très personnel, en intégrant dans son travail de création contemporaine des techniques de reliure étrangères et des éléments d’époques antérieures. Elle met au point divers techniques de reliure, toujours à dos souple, sans endossure, permettant une bonne ouverture du volume. Elle travaille principalement la peau, toutes sortes de peaux différentes, qu’elle traite elle-même. En hongrois, son prénom signifie "hérisson" : c’est de cet emblème qu’elle signe ses reliures. Elle a relié plusieurs livres pour Hubert Heilbronn (voir aussi lot 223).Condition reportCouverture de la première brochure usagée. "
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