LA FONTAINE (Jean de). Les Amours de Psyché et de Cupidon. Paris, À la Cité des Livres, 1925. In-8 (218 x 168 mm), vélin ivoire, composition géométrique de filets dorés entrecroisés d'où partent trois arcs de cercle de veau orangé, vert et violet mosaïqués cernés de filets au palladium, dos lisse, bordure intérieure ornée de triangles mosaïqués aux coins et de filets dorés et au palladium, tête dorée, non rogné, couverture et dos, emboîtage de toile moderne (G. de Léotard, 1927). Édition illustrée de lithographies rehaussées d'aquarelles et de bois gravés par Paul Vera Tirage à 830 exemplaires numérotés, celui-ci un des 40 sur japon impérial sans suite supplémentaire (n°44). Séduisante reliure Art déco signée de Geneviève de Léotard, le seul relieur de la période à rivaliser en élégance avec Rose Adler, selon Yves Peyré. Née en 1899, Geneviève de Léotard reçut une formation en reliure et en dorure à l'Union centrale des Arts décoratifs, où elle enseignera elle-même son art à partir de 1927. Disciple de Pierre Legrain avec lequel elle travailla quelque temps, elle exerça sous son propre nom jusque vers 1939. « Ses reliures bien construites, d’un décor très pur, aux tonalités harmonieuses, sont d’une originalité raisonnée et permirent à Geneviève de Léotard de figurer toujours aux premières places dans les expositions auxquelles elle participa, notamment à l’Exposition des Arts décoratifs en 1925 où elle obtint une médaille d’argent » (Fléty). « Marquée par les idées de Legrain, dont elle est un temps la collaboratrice, [Geneviève de Léotard] se tourne vers ses propres dispositions et compose des décors qui tranchent par la pureté de leur dessin, l’harmonie de leurs tons, la légèreté des matières qu’elle emploie » (Yves Peyré). Mors fendillés. Crauzat, II, 158-159 – Devauchelle, III, 268 – Fléty, 111 – Peyré, 184.
LA FONTAINE (Jean de). Les Amours de Psyché et de Cupidon. Paris, À la Cité des Livres, 1925. In-8 (218 x 168 mm), vélin ivoire, composition géométrique de filets dorés entrecroisés d'où partent trois arcs de cercle de veau orangé, vert et violet mosaïqués cernés de filets au palladium, dos lisse, bordure intérieure ornée de triangles mosaïqués aux coins et de filets dorés et au palladium, tête dorée, non rogné, couverture et dos, emboîtage de toile moderne (G. de Léotard, 1927). Édition illustrée de lithographies rehaussées d'aquarelles et de bois gravés par Paul Vera Tirage à 830 exemplaires numérotés, celui-ci un des 40 sur japon impérial sans suite supplémentaire (n°44). Séduisante reliure Art déco signée de Geneviève de Léotard, le seul relieur de la période à rivaliser en élégance avec Rose Adler, selon Yves Peyré. Née en 1899, Geneviève de Léotard reçut une formation en reliure et en dorure à l'Union centrale des Arts décoratifs, où elle enseignera elle-même son art à partir de 1927. Disciple de Pierre Legrain avec lequel elle travailla quelque temps, elle exerça sous son propre nom jusque vers 1939. « Ses reliures bien construites, d’un décor très pur, aux tonalités harmonieuses, sont d’une originalité raisonnée et permirent à Geneviève de Léotard de figurer toujours aux premières places dans les expositions auxquelles elle participa, notamment à l’Exposition des Arts décoratifs en 1925 où elle obtint une médaille d’argent » (Fléty). « Marquée par les idées de Legrain, dont elle est un temps la collaboratrice, [Geneviève de Léotard] se tourne vers ses propres dispositions et compose des décors qui tranchent par la pureté de leur dessin, l’harmonie de leurs tons, la légèreté des matières qu’elle emploie » (Yves Peyré). Mors fendillés. Crauzat, II, 158-159 – Devauchelle, III, 268 – Fléty, 111 – Peyré, 184.
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