MATHÉMATICIEN, VOYAGEUR ET LITTÉRATEUR 2 L.A., 6 mars et 18 mai [1749], au comte de TRESSAN à Boulogne; 3 pages et quart in-4, et 2 pages et demie in-4 avec adresse (dessin d'une boussole à côté de l'adresse). Autograph letter, Thursday 18 May [1749], addressed to the Count of TRESSAN in Boulogne; 2 pages and a half in-4. Sur ses démarches pour obtenir à Tressan une place à l'Académie des Sciences, dans le contexte du nouveau ministère. Paris 6 mars. Il a écrit au Roi et à son secrétaire des commandements «au sujet du Telescope microscope, il y en a un dans les transactions philosophiques de 1736 et sans aucune addition, mais la lentille oculaire ajoutée peut augmenter leffet». Puis sur les manoeuvres pour le remplacement de l'académicien honoraire Amelot qui vient de mourir; on songe au maréchal de LOWENDAL... Puis il raconte ses discussions avec RÉAUMUR qui semble opposé à BRANDT, que défend La Condamine pour avoir communiqué «la face de la boussole derangée par le tonnerre, et qu'il avoit le premier fait connoitre en France les aimans artificiels du Dr Knight et le petit globe dont on change les poles»; il tâche d'obtenir des certificats en sa faveur, de Jussieu, Clairaut, etc. Quant à BUFFON, «il ne songe qua sa femme et à ses affaires»... Jeudy 18 may. «Vous reunissez, mon cher comte, les suffrages de gens qui ne s'aiment gueres [...] mais ce ne sont pas les voix qui vous manqueront dans l'Acad[émi]e. Il faut que le ministre parle surtout pour faire une chose qui n'a point eu d'exemple»... M. d'ARGENSON est venu à l'Académie accompagné de M. de MAILLEBOIS (nommé membre honoraire) «qui a pris séance sans faire de harangue. Vous auriez peine à vous abstenir en pareil cas de jouer l'académicien françois avec la faconde que vous possédés». La Condamine a lu à l'assemblée, en corrigeant quelques termes, «vos nouvelles expériences qui ont paru très jolies. [...] L'exp[érienc]e de M. D'Awringhem a fait secouer la tête mais la fin a réconcilié avec l'électricité»... BUFFON a promis de parler à M. d'Argenson au sujet de la place d'associé libre surnuméraire: «J'ai pressé REAUMUR. Il me paroit quil ne veut pas la demander»... Il tiendra le comte informé, «mais il faut voir le ministre et il est introuvable à ceux qui le cherchent»... Il lui renvoie son mémoire en regrettant de ne l'avoir pas lu en entier: «il me faudroit sept ou 8 h au moins pour y faire quelques notes»... Il demande à Tressan de lui rendre les Tentamina Electrica de M. BOSE de Wittenberg... «Je nentends pas trop quel est le desagrement dont vous vous plaignés. [...] votre memoire et tout votre merite academique nest pas un titre pour etre honoré»... On joint une L.S. de Louis-Léon PAJOT d'ONSENBRAY à La Condamine, au Breuil 16 juin 1749, parlant du comte de Tressan.
MATHÉMATICIEN, VOYAGEUR ET LITTÉRATEUR 2 L.A., 6 mars et 18 mai [1749], au comte de TRESSAN à Boulogne; 3 pages et quart in-4, et 2 pages et demie in-4 avec adresse (dessin d'une boussole à côté de l'adresse). Autograph letter, Thursday 18 May [1749], addressed to the Count of TRESSAN in Boulogne; 2 pages and a half in-4. Sur ses démarches pour obtenir à Tressan une place à l'Académie des Sciences, dans le contexte du nouveau ministère. Paris 6 mars. Il a écrit au Roi et à son secrétaire des commandements «au sujet du Telescope microscope, il y en a un dans les transactions philosophiques de 1736 et sans aucune addition, mais la lentille oculaire ajoutée peut augmenter leffet». Puis sur les manoeuvres pour le remplacement de l'académicien honoraire Amelot qui vient de mourir; on songe au maréchal de LOWENDAL... Puis il raconte ses discussions avec RÉAUMUR qui semble opposé à BRANDT, que défend La Condamine pour avoir communiqué «la face de la boussole derangée par le tonnerre, et qu'il avoit le premier fait connoitre en France les aimans artificiels du Dr Knight et le petit globe dont on change les poles»; il tâche d'obtenir des certificats en sa faveur, de Jussieu, Clairaut, etc. Quant à BUFFON, «il ne songe qua sa femme et à ses affaires»... Jeudy 18 may. «Vous reunissez, mon cher comte, les suffrages de gens qui ne s'aiment gueres [...] mais ce ne sont pas les voix qui vous manqueront dans l'Acad[émi]e. Il faut que le ministre parle surtout pour faire une chose qui n'a point eu d'exemple»... M. d'ARGENSON est venu à l'Académie accompagné de M. de MAILLEBOIS (nommé membre honoraire) «qui a pris séance sans faire de harangue. Vous auriez peine à vous abstenir en pareil cas de jouer l'académicien françois avec la faconde que vous possédés». La Condamine a lu à l'assemblée, en corrigeant quelques termes, «vos nouvelles expériences qui ont paru très jolies. [...] L'exp[érienc]e de M. D'Awringhem a fait secouer la tête mais la fin a réconcilié avec l'électricité»... BUFFON a promis de parler à M. d'Argenson au sujet de la place d'associé libre surnuméraire: «J'ai pressé REAUMUR. Il me paroit quil ne veut pas la demander»... Il tiendra le comte informé, «mais il faut voir le ministre et il est introuvable à ceux qui le cherchent»... Il lui renvoie son mémoire en regrettant de ne l'avoir pas lu en entier: «il me faudroit sept ou 8 h au moins pour y faire quelques notes»... Il demande à Tressan de lui rendre les Tentamina Electrica de M. BOSE de Wittenberg... «Je nentends pas trop quel est le desagrement dont vous vous plaignés. [...] votre memoire et tout votre merite academique nest pas un titre pour etre honoré»... On joint une L.S. de Louis-Léon PAJOT d'ONSENBRAY à La Condamine, au Breuil 16 juin 1749, parlant du comte de Tressan.
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