Kahn, Gustave LE CONTE DE L'OR ET DU SILENCE. PARIS, MERCURE DE FRANCE, 1898. In-8 (194 x 140 mm). Broché, à toutes marges. Dos fendu ; en partie débroché. Edition originale. Un des trois exemplaires de tête sur Japon (n° 3). Exemplaire de Mallarmé. Envoi autographe signé : "à mon cher Stéphane Mallarmé, ce même conte habillé avec un peu plus de faste et avec toujours mon admirative amitié. Gustave Kahn". Mallarmé remercia Kahn de cet envoi alors qu'il achevait la lecture de ce livre sur un exemplaire de l'édition courante, louant ce conte qui avance "à la façon de quelque tissu de pensée inouï agité sur soi et renaissant d'ondulations. [...] Ici a passé la Musique, tout se veut fluide" (26 juin 1898, Correspondance, X, p. 228). Il avait déjà vanté, dans un article de 1892, "une très savante notation de la valeur tonale des mots" dans les vers libres de Kahn ("Vers et musique en France", repris dans Divagations, in Œuvres complètes, II, p. 207). Et en 1896, lors du banquet offert à Gustave Kahn à l’occasion de la parution de La Pluie et le beau temps (voir lot précédent), il avait levé son verre à celui qui fut l’un de ses tout premiers visiteurs et l’inventeur d’un vers "éloigné autant du moule constant que de la prose, irréductible à l’un des deux, viable -- quel extraordinaire honneur dans l’histoire d’une langue et de la poésie !"
Kahn, Gustave LE CONTE DE L'OR ET DU SILENCE. PARIS, MERCURE DE FRANCE, 1898. In-8 (194 x 140 mm). Broché, à toutes marges. Dos fendu ; en partie débroché. Edition originale. Un des trois exemplaires de tête sur Japon (n° 3). Exemplaire de Mallarmé. Envoi autographe signé : "à mon cher Stéphane Mallarmé, ce même conte habillé avec un peu plus de faste et avec toujours mon admirative amitié. Gustave Kahn". Mallarmé remercia Kahn de cet envoi alors qu'il achevait la lecture de ce livre sur un exemplaire de l'édition courante, louant ce conte qui avance "à la façon de quelque tissu de pensée inouï agité sur soi et renaissant d'ondulations. [...] Ici a passé la Musique, tout se veut fluide" (26 juin 1898, Correspondance, X, p. 228). Il avait déjà vanté, dans un article de 1892, "une très savante notation de la valeur tonale des mots" dans les vers libres de Kahn ("Vers et musique en France", repris dans Divagations, in Œuvres complètes, II, p. 207). Et en 1896, lors du banquet offert à Gustave Kahn à l’occasion de la parution de La Pluie et le beau temps (voir lot précédent), il avait levé son verre à celui qui fut l’un de ses tout premiers visiteurs et l’inventeur d’un vers "éloigné autant du moule constant que de la prose, irréductible à l’un des deux, viable -- quel extraordinaire honneur dans l’histoire d’une langue et de la poésie !"
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