Bataille d'Elchingen auprès d'Ulm, le 14 d'octobre 1805 Sous le titre, un extrait du cinquième bulletin de la Grande Armée est cité: Le 13 du mois d'octobre, l'Empereur Napoléon se porta de sa personne au camp devant Ulm, et ordonna l'invertissement de l'armée ennemie. La première opération a été de s'emparer du pont et de la position d'Elchingen. Le 14 à la pointe du jour, le Maréchal Ney passa ce pont à la tête de la division Loison. L'ennemi lui disputait la possession d'Elchingen avec seize mille hommes: il fut culbuté partout, perdit trois mille hommes faits prisonniers, un Général-major, et fut poursuivi, jusque dans ses retranchements. Le Maréchal Lannes occupa les petites hauteurs, qui dominent la plaine au-dessus du village de Pfuhl. Les tirailleurs enlevèrent la tête du pont d'Ulm: le désordre fut extrême dans toute la place. Dans ce moment, le prince Murat faisait manoeuvrer les divisions Klein et Beaumont qui partout mettaient en déroute la cavalerie ennemie. Se vend à Augsbourg chez I.L. Rugendas. Aquatinte 48,5 x 57 cm France, vers 1807. PhM État de conservation: bon. Quelques rousseurs. Provenance: descendance de Michel Ney (1769-1815), maréchal de l'Empire (1804), duc d'Elchingen (1808) et prince de la Moskowa (1813). Par hérédité et descendance, les héritiers de Laetitia Germaine Marie Agnès Ney d'Elchingen (1940-2005), fille unique de Michel Georges Napoléon Ney d'Elchingen (1905-1969), 6e prince de la Moskowa (1933). NOTE - Cette estampe illustre le combat livré sur la rive gauche du Danube, au matin du 14 octobre 1805. L'escadron du 18e régiment de dragons, en habit à distinctive rose, culbute les Autrichiens, suivi par l'infanterie conduite par le maréchal Ney; des cavaliers et fantassins montent à l'assaut de la colline dominée par l'ancienne abbaye bénédictine qui fut enlevée à la baïonnette après de furieux corps à corps. Les troupes de l'archiduc Ferdinand furent mises en déroute, pourchassées, et durent capituler. La route de Vienne était ouverte, la capitale de l'empire autrichien fut prise le 13 novembre et la paix de Presbourg signée le 26 décembre 1805. Johann Lorenz II Rugendas (1775-1826) reçut les préceptes de son père avant de devenir élève de 1784 à 1793 à l'Académie des beaux-arts d'Augsbourg. En 1811, il était directeur et professeur à l'Académie de dessin d'Augsbourg. Il fut aussi éditeur d'art. Rugendas réalisa une suite de 52 scènes de bataille napoléoniennes
Bataille d'Elchingen auprès d'Ulm, le 14 d'octobre 1805 Sous le titre, un extrait du cinquième bulletin de la Grande Armée est cité: Le 13 du mois d'octobre, l'Empereur Napoléon se porta de sa personne au camp devant Ulm, et ordonna l'invertissement de l'armée ennemie. La première opération a été de s'emparer du pont et de la position d'Elchingen. Le 14 à la pointe du jour, le Maréchal Ney passa ce pont à la tête de la division Loison. L'ennemi lui disputait la possession d'Elchingen avec seize mille hommes: il fut culbuté partout, perdit trois mille hommes faits prisonniers, un Général-major, et fut poursuivi, jusque dans ses retranchements. Le Maréchal Lannes occupa les petites hauteurs, qui dominent la plaine au-dessus du village de Pfuhl. Les tirailleurs enlevèrent la tête du pont d'Ulm: le désordre fut extrême dans toute la place. Dans ce moment, le prince Murat faisait manoeuvrer les divisions Klein et Beaumont qui partout mettaient en déroute la cavalerie ennemie. Se vend à Augsbourg chez I.L. Rugendas. Aquatinte 48,5 x 57 cm France, vers 1807. PhM État de conservation: bon. Quelques rousseurs. Provenance: descendance de Michel Ney (1769-1815), maréchal de l'Empire (1804), duc d'Elchingen (1808) et prince de la Moskowa (1813). Par hérédité et descendance, les héritiers de Laetitia Germaine Marie Agnès Ney d'Elchingen (1940-2005), fille unique de Michel Georges Napoléon Ney d'Elchingen (1905-1969), 6e prince de la Moskowa (1933). NOTE - Cette estampe illustre le combat livré sur la rive gauche du Danube, au matin du 14 octobre 1805. L'escadron du 18e régiment de dragons, en habit à distinctive rose, culbute les Autrichiens, suivi par l'infanterie conduite par le maréchal Ney; des cavaliers et fantassins montent à l'assaut de la colline dominée par l'ancienne abbaye bénédictine qui fut enlevée à la baïonnette après de furieux corps à corps. Les troupes de l'archiduc Ferdinand furent mises en déroute, pourchassées, et durent capituler. La route de Vienne était ouverte, la capitale de l'empire autrichien fut prise le 13 novembre et la paix de Presbourg signée le 26 décembre 1805. Johann Lorenz II Rugendas (1775-1826) reçut les préceptes de son père avant de devenir élève de 1784 à 1793 à l'Académie des beaux-arts d'Augsbourg. En 1811, il était directeur et professeur à l'Académie de dessin d'Augsbourg. Il fut aussi éditeur d'art. Rugendas réalisa une suite de 52 scènes de bataille napoléoniennes
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