Le fort Rabot au bord de Lisère, Grenoble, 1885 Huile sur toile, située et datée en bas 33 x 56 cm - 13 x 22 in. Oil on canvas, situated and dated lower part Une version très similaire est conservée au Rijksmuseum Vincent van Gogh à Amsterdam Le certificat rédigé en date du 22 janvier 1981 par Robert Schmit sous le n°1499 sera remis à l'acquéreur BIBLIOGRAPHIE Victorine Hefting, Jongkind, sa vie, son oeuvre, son époque, Arts et métiers graphiques, Paris 1975, repr.n° 786 p.300 sous le titre «L'Isère à Grenoble» Anne-Marie-Bergeret-Gourbin,Jongkind, Au fil de l`eau, Paris 1994, ill. en couleur p. 62 Adolphe Stein, Sylvie Brame, François Lorenceau, Janine Sinizergues, Jongkind, Catalogue critique de l`oeuvre, Peintures, tome I, Paris 2003, repr. n° 847 p. 313 PROVENANCE Collection Alexandre Blanc Paris Vente Galerie Georges Petit, Paris, 3 - 04 décembre 1906, n°55 Collection Meyer Goodfriend, New-York Vente The American Art Galleries, New-York, 04 janvier 1923, n° 19 Kraushaar Galleries, New-York, 1925 Arthur Tooth & Sons, Londres Collection Mareschal, Paris Johan Bartold Jongkind naît dans la ville de Lattrop au Pays-Bas. En 1837, il intègre l'Académie de dessin de La Haye, où il devient l'élève du célèbre paysagiste Andreas Schelfhout Ce dernier l'initie notamment à l'aquarelle, une technique qui marquera profondément l'oeuvre de Jongkind. Cette dernière lui permet en effet de croquer, sur le vif, effets d'atmosphère et jeux de lumière ' qu'il retranscrit ensuite sur une toile, dans son atelier. Quelques années plus tard, Jongkind fait la rencontre du peintre Eugène Isabey qui lui propose de rejoindre son atelier à Paris. Jongkind accepte et gagne la capitale, où il fait la connaissance de nombreuses personnalités de l'époque, telles que Daubigny, Baudelaire, Nadar, Rousseau ou encore Corot. Jongkind multiplie les représentations de la ville, affectionnant tout particulièrement les vues des quais de Seine ou de l'île de la Cité. Son travail rencontre un certain succès. Il est exposé au Salon dès 1848 et l'Etat lui achète quelques toiles. En 1950, Jongkind se rend pour la première fois en Normandie, où il retournera à de nombreuses reprises entre 1862 et 1865. Il y retrouve Troyon, Sisley ainsi que Boudin et le jeune Monet, avec qui il se lie d'amitié. Le peintre parcourt sans cesse la région; le Havre, Sainte-Adresse, Honfleur, Trouville, à la décou-n verte de nouveaux motifs. «Pour la fraîcheur de sa vision, se révélant tout particulièrement dans ses aquarelles, Jongkind est considéré avec raison comme un précurseur de l'impressionnisme»[1]. Jongkind finit ses jours à La Côte-Saint-André en Isère. C'est au cours de cette période qu'il réalise Le Fort Rabot au bord de l'Isère. De par sa composition, horizon bas et diagonale montante de gauche à droite, l'oeuvre s'apparente aux paysages hollandais du XVIIème siècle. Néanmoins, la ressemblance avec l'art de ses aînés s'arrête là. Jongkind emploie une touche fragmentée afin de signifier l'atmosphère, la lumière se reflétant sur l'eau - à la future manière des peintres impressionnistes. Par ailleurs, les formes sont excessivement simplifiées: les maisons, les arbres, les personnages sont signifiés au moyen seulement de quelques traits de pinceau. Cette synthétisation poussée des différents éléments de la composition est caractéristique des dernières oeuvres de l'artiste. La ville de Grenoble, mais aussi le ciel, les montagnes et le fleuve, constituent ici le vrai sujet de l'oeuvre. [1] http://www.grandpalais.fr/fr/evenement/jongkind
Le fort Rabot au bord de Lisère, Grenoble, 1885 Huile sur toile, située et datée en bas 33 x 56 cm - 13 x 22 in. Oil on canvas, situated and dated lower part Une version très similaire est conservée au Rijksmuseum Vincent van Gogh à Amsterdam Le certificat rédigé en date du 22 janvier 1981 par Robert Schmit sous le n°1499 sera remis à l'acquéreur BIBLIOGRAPHIE Victorine Hefting, Jongkind, sa vie, son oeuvre, son époque, Arts et métiers graphiques, Paris 1975, repr.n° 786 p.300 sous le titre «L'Isère à Grenoble» Anne-Marie-Bergeret-Gourbin,Jongkind, Au fil de l`eau, Paris 1994, ill. en couleur p. 62 Adolphe Stein, Sylvie Brame, François Lorenceau, Janine Sinizergues, Jongkind, Catalogue critique de l`oeuvre, Peintures, tome I, Paris 2003, repr. n° 847 p. 313 PROVENANCE Collection Alexandre Blanc Paris Vente Galerie Georges Petit, Paris, 3 - 04 décembre 1906, n°55 Collection Meyer Goodfriend, New-York Vente The American Art Galleries, New-York, 04 janvier 1923, n° 19 Kraushaar Galleries, New-York, 1925 Arthur Tooth & Sons, Londres Collection Mareschal, Paris Johan Bartold Jongkind naît dans la ville de Lattrop au Pays-Bas. En 1837, il intègre l'Académie de dessin de La Haye, où il devient l'élève du célèbre paysagiste Andreas Schelfhout Ce dernier l'initie notamment à l'aquarelle, une technique qui marquera profondément l'oeuvre de Jongkind. Cette dernière lui permet en effet de croquer, sur le vif, effets d'atmosphère et jeux de lumière ' qu'il retranscrit ensuite sur une toile, dans son atelier. Quelques années plus tard, Jongkind fait la rencontre du peintre Eugène Isabey qui lui propose de rejoindre son atelier à Paris. Jongkind accepte et gagne la capitale, où il fait la connaissance de nombreuses personnalités de l'époque, telles que Daubigny, Baudelaire, Nadar, Rousseau ou encore Corot. Jongkind multiplie les représentations de la ville, affectionnant tout particulièrement les vues des quais de Seine ou de l'île de la Cité. Son travail rencontre un certain succès. Il est exposé au Salon dès 1848 et l'Etat lui achète quelques toiles. En 1950, Jongkind se rend pour la première fois en Normandie, où il retournera à de nombreuses reprises entre 1862 et 1865. Il y retrouve Troyon, Sisley ainsi que Boudin et le jeune Monet, avec qui il se lie d'amitié. Le peintre parcourt sans cesse la région; le Havre, Sainte-Adresse, Honfleur, Trouville, à la décou-n verte de nouveaux motifs. «Pour la fraîcheur de sa vision, se révélant tout particulièrement dans ses aquarelles, Jongkind est considéré avec raison comme un précurseur de l'impressionnisme»[1]. Jongkind finit ses jours à La Côte-Saint-André en Isère. C'est au cours de cette période qu'il réalise Le Fort Rabot au bord de l'Isère. De par sa composition, horizon bas et diagonale montante de gauche à droite, l'oeuvre s'apparente aux paysages hollandais du XVIIème siècle. Néanmoins, la ressemblance avec l'art de ses aînés s'arrête là. Jongkind emploie une touche fragmentée afin de signifier l'atmosphère, la lumière se reflétant sur l'eau - à la future manière des peintres impressionnistes. Par ailleurs, les formes sont excessivement simplifiées: les maisons, les arbres, les personnages sont signifiés au moyen seulement de quelques traits de pinceau. Cette synthétisation poussée des différents éléments de la composition est caractéristique des dernières oeuvres de l'artiste. La ville de Grenoble, mais aussi le ciel, les montagnes et le fleuve, constituent ici le vrai sujet de l'oeuvre. [1] http://www.grandpalais.fr/fr/evenement/jongkind
Testen Sie LotSearch und seine Premium-Features 7 Tage - ohne Kosten!
Lassen Sie sich automatisch über neue Objekte in kommenden Auktionen benachrichtigen.
Suchauftrag anlegen