Premium pages left without account:

Auction archive: Lot number 138

Jean-François MILLET Gruchy, 1814 - Barbizon, 1875 Barque de pêche

Estimate
€400,000 - €600,000
ca. US$474,391 - US$711,587
Price realised:
€505,000
ca. US$598,919
Auction archive: Lot number 138

Jean-François MILLET Gruchy, 1814 - Barbizon, 1875 Barque de pêche

Estimate
€400,000 - €600,000
ca. US$474,391 - US$711,587
Price realised:
€505,000
ca. US$598,919
Beschreibung:

Jean-François MILLET Gruchy, 1814 - Barbizon, 1875 Barque de pêche Huile sur toile Signée 'J F Millet' en bas à gauche A fishing boat, oil on canvas, signed, by J. F. Millet Hauteur : 32,50 Largeur : 41 cm Provenance : Vente après-décès de l'artiste, Paris, Hôtel Drouot, Me Pillet, 10-11 mai 1875, n° 39 (6.300 fr.), son cachet de cire rouge sur le châssis au verso ; Collection Duncan, Londres ; Collection Victor Desfossés, Paris ; Sa vente, Paris, Mes Chevallier et Duchesne, 26 avril 1899, n° 43 (39.000 fr.) ; Acquis lors de cette vente par Ernest Cognacq, Paris; Collection Gabriel Cognacq, Paris ; Sa vente, Paris, Hôtel Drouot, 14 novembre 1952, n° 31 ; Acquis lors de cette vente par le grand-père des actuels propriétaires ; Puis par descendance Expositions : 'J.-F. Millet', Paris, Ecole des Beaux-Arts, 1887, p. 51, n° 42 (hauteur erronée) 'L'Art français au service de la science française', Paris, Chambre syndicale de la Curiosité, 25 avril - 15 mai 1923, n° 202 La Samaritaine de luxe, Paris, automne 1926 'Chefs-d'oeuvre de l'art français', Paris, Palais national des Arts, juin-octobre 1937, n° 369 'Mostra Internazionale del Paesaggio del Secolo XIX - Francia', Venise, XXIe Exposition biennale des Beaux-Arts, 1938, probablement n° 357 Bibliographie : Alexandre Piedagnel, 'J.-F. Millet', Paris, 1888, mentionné p. 71 Camille Gronkowski, "Quelques souvenirs sur M. Cognacq", in 'La Revue hebdomadaire', Paris, mars 1928, p. 120 Pierre Cabanne, "Les Cognacq", in 'Jardin des arts', n° 179, octobre 1969, visible p. 80 sur la photographie de la chambre de Gabriel Cognacq Benjamin Couilleaux, "La collection Cognacq, entre legs et dispersion", in 'Choisir Paris : les grandes donations aux musées de la Ville de Paris', Paris, Publications de l'Institut national d'histoire de l'art, 2015, mentionné p. 50 Commentaire : " L'infiniment grand… " À l'automne 1870, la France de Napoléon III capitule face à l'armée prussienne qui vient mettre le siège devant Paris. Tournant la page du Second Empire et de ses fastes, nombreux sont ceux qui délaissent les rives de la Seine pour rejoindre des cieux plus cléments. " Là où parle le canon, point de place pour l'art1 " ! : Jean-François Millet et sa famille ne font pas exception et quittent Barbizon pour rallier la région natale du peintre, la Normandie. Dès le mois d'août 1870, ils sont à Cherbourg et resteront près de 16 mois dans le Cotentin. Bien que sa correspondance, notamment avec son ami Sensier, le décrive désemparé par les événements et peinant à " faire seulement un trait de crayon dehors² ", ce séjour sera pour le peintre de L'Angélus particulièrement fructueux, consolidant sa relation avec le marchand Durand-Ruel réfugié à Londres et lui permettant de s'adonner à un genre peu représenté dans son œuvre, celui des paysages côtiers et des marines. Rochers moussus, herbes couchées par le vent, ciels nuageux peuplés de mouettes, vagues couronnées d'écumes, reflets du soleil faisant miroiter l'eau, frêles embarcations bercées ou malmenées par les flots, le pinceau de Millet navigue le long de la côte de Cherbourg à Gruchy et parvient à rendre sur la toile l'atmosphère si particulière de ce littoral, mettant toute sa sensibilité de peintre du dehors au service de la lumière. Paul Durand-Ruel, dont le flair n'est plus à démontrer, ne s'y trompe pas : de Londres, il envoie de l'argent à Millet et présente en 1871, à l'occasion de la première exposition de la " Society of French Artists " dans sa galerie de New Bond Street, les 'Falaises de Gruchy' peintes en 1870 et conservées au Museum of Fine Arts de Boston (fig. 1). Le marchand recevra ainsi plusieurs marines exécutées par Millet durant son exil forcé, dont les eaux formées par les traits de pinceaux juxtaposés et parfaitement lisibles, passant du bleu profond au turquoise ou du vert pâle au violet lavande, témoignent d'une réelle modernité qui ne devait pas laisser indifférent le jeune Claude Monet également présent à Londres aux côtés de Dur

Auction archive: Lot number 138
Auction:
Datum:
18 Nov 2020
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

Jean-François MILLET Gruchy, 1814 - Barbizon, 1875 Barque de pêche Huile sur toile Signée 'J F Millet' en bas à gauche A fishing boat, oil on canvas, signed, by J. F. Millet Hauteur : 32,50 Largeur : 41 cm Provenance : Vente après-décès de l'artiste, Paris, Hôtel Drouot, Me Pillet, 10-11 mai 1875, n° 39 (6.300 fr.), son cachet de cire rouge sur le châssis au verso ; Collection Duncan, Londres ; Collection Victor Desfossés, Paris ; Sa vente, Paris, Mes Chevallier et Duchesne, 26 avril 1899, n° 43 (39.000 fr.) ; Acquis lors de cette vente par Ernest Cognacq, Paris; Collection Gabriel Cognacq, Paris ; Sa vente, Paris, Hôtel Drouot, 14 novembre 1952, n° 31 ; Acquis lors de cette vente par le grand-père des actuels propriétaires ; Puis par descendance Expositions : 'J.-F. Millet', Paris, Ecole des Beaux-Arts, 1887, p. 51, n° 42 (hauteur erronée) 'L'Art français au service de la science française', Paris, Chambre syndicale de la Curiosité, 25 avril - 15 mai 1923, n° 202 La Samaritaine de luxe, Paris, automne 1926 'Chefs-d'oeuvre de l'art français', Paris, Palais national des Arts, juin-octobre 1937, n° 369 'Mostra Internazionale del Paesaggio del Secolo XIX - Francia', Venise, XXIe Exposition biennale des Beaux-Arts, 1938, probablement n° 357 Bibliographie : Alexandre Piedagnel, 'J.-F. Millet', Paris, 1888, mentionné p. 71 Camille Gronkowski, "Quelques souvenirs sur M. Cognacq", in 'La Revue hebdomadaire', Paris, mars 1928, p. 120 Pierre Cabanne, "Les Cognacq", in 'Jardin des arts', n° 179, octobre 1969, visible p. 80 sur la photographie de la chambre de Gabriel Cognacq Benjamin Couilleaux, "La collection Cognacq, entre legs et dispersion", in 'Choisir Paris : les grandes donations aux musées de la Ville de Paris', Paris, Publications de l'Institut national d'histoire de l'art, 2015, mentionné p. 50 Commentaire : " L'infiniment grand… " À l'automne 1870, la France de Napoléon III capitule face à l'armée prussienne qui vient mettre le siège devant Paris. Tournant la page du Second Empire et de ses fastes, nombreux sont ceux qui délaissent les rives de la Seine pour rejoindre des cieux plus cléments. " Là où parle le canon, point de place pour l'art1 " ! : Jean-François Millet et sa famille ne font pas exception et quittent Barbizon pour rallier la région natale du peintre, la Normandie. Dès le mois d'août 1870, ils sont à Cherbourg et resteront près de 16 mois dans le Cotentin. Bien que sa correspondance, notamment avec son ami Sensier, le décrive désemparé par les événements et peinant à " faire seulement un trait de crayon dehors² ", ce séjour sera pour le peintre de L'Angélus particulièrement fructueux, consolidant sa relation avec le marchand Durand-Ruel réfugié à Londres et lui permettant de s'adonner à un genre peu représenté dans son œuvre, celui des paysages côtiers et des marines. Rochers moussus, herbes couchées par le vent, ciels nuageux peuplés de mouettes, vagues couronnées d'écumes, reflets du soleil faisant miroiter l'eau, frêles embarcations bercées ou malmenées par les flots, le pinceau de Millet navigue le long de la côte de Cherbourg à Gruchy et parvient à rendre sur la toile l'atmosphère si particulière de ce littoral, mettant toute sa sensibilité de peintre du dehors au service de la lumière. Paul Durand-Ruel, dont le flair n'est plus à démontrer, ne s'y trompe pas : de Londres, il envoie de l'argent à Millet et présente en 1871, à l'occasion de la première exposition de la " Society of French Artists " dans sa galerie de New Bond Street, les 'Falaises de Gruchy' peintes en 1870 et conservées au Museum of Fine Arts de Boston (fig. 1). Le marchand recevra ainsi plusieurs marines exécutées par Millet durant son exil forcé, dont les eaux formées par les traits de pinceaux juxtaposés et parfaitement lisibles, passant du bleu profond au turquoise ou du vert pâle au violet lavande, témoignent d'une réelle modernité qui ne devait pas laisser indifférent le jeune Claude Monet également présent à Londres aux côtés de Dur

Auction archive: Lot number 138
Auction:
Datum:
18 Nov 2020
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Try LotSearch

Try LotSearch and its premium features for 7 days - without any costs!

  • Search lots and bid
  • Price database and artist analysis
  • Alerts for your searches
Create an alert now!

Be notified automatically about new items in upcoming auctions.

Create an alert