Thomas limposteur. Dix dessins au crayon noir ou à lencre, portent le timbre rouge Collection Jean Bourgoint. Ensemble de dix études pour son livre Thomas limposteur Histoire et dessins, édité chez NRF en 1927:. - Étude pour la première apparition de Guillaume. - Esquisse pour la première apparition de Guillaume. - Étude pour le portrait de Thomas. - Étude pour Thomas. - Étude pour le secteur des mensonges. - Étude pour Guillaume dévale comme un lièvre. - Étude pour un atroce coup de bâton sur la poitrine. - Étude pour la patrouille. - Étude pour Madame de Bormes. - Étude pour les mauvaises nouvelles. 26 x 21,5 m. Un courrier dAnnie Guédras en date du 28 janvier 2013 indiquant: «Ces 10 études sont bien de la main de Jean Cocteau et sont restées inédites à ce jour» sera remis à lacquéreurJean Bourgoint naît en 1905 à Paris. À partir de 1922, il mène une vie oisive et fréquente beaucoup Le Boeuf sur le Toit. 1925 est une année charnière: il rencontre Jacques Maritain et Jean Cocteau Ce dernier communie avec Jean Bourgoint et Maurice Sachs à ses côtés. Jean Bourgoint et sa soeur Jeanne découvrent l'opium. Il reçoit le baptême à Meudon dans la chapelle privée des Maritain. En octobre, il fait un séjour à l'abbaye de Solesmes. Si Jean Bourgoint est surtout connu aujourd'hui c'est p arce qu'il a été avec sa soeur le «héros malgré lui» du roman de Jean Cocteau Les Enfants Terribles, sous le nom de «Paul». «L' Enfant Terrible» est d'ailleurs le surnom qui lui est resté. Sa soeur, Jeanne («Élisabeth» dans l'oeuvre de Cocteau), était mannequin. Comme dans le roman, elle s'est suicidée alors qu'elle n'avait qu'une vingtaine d'années (1929). Entre 1930 et 1936, il rencontre Jean Hugo qui l'hébergera au mas de Fourques dans l'Hérault (voir n°153 du catalogue) à côté de Lunel, où il se rendra à plusieurs reprises et y fréquentera Jean Cocteau et Marcel Khill. En 1946, une rencontre décisive avec le père Alex-Ceslas Rzewuski le guide vers les dominicains de Saint-Maximin. Long séjour et rencontre avec Georges Lauris. Le 9 août 1964, il part pour la léproserie de Mokolo au Cameroun. Le 11 mars 1966, il meurt à Garoua au Cameroun (source Wikipédia). Un article (D.R) paru lors de la première vente de la collection Jean Bourgoint, le 4 novembre 1966 à l'Hôtel Drouot résume le personnage et s'applique fort bien à notre vente: «Ce n'est pas la collection d'un amateur qui se trouve ici réunie, mais les images d'une époque recueillies par l'amitié. Jean Bourgoint apparut dans sa jeunesse et sa beauté aux côtés de Jean Cocteau en 1925, alors que Christian Bérard fascinant, par sa personnalité magnétique et sa fantaisie féerique, traçait en somnambule l'ombre inquiétante du visage de la jeunesse de ce temps». C'est par ces lignes que débute la préface que Henri Sauguet a écrite pour la vente des dessins, des aquarelles et des souvenirs de la collection Jean Bourgoint: «Bourgoint, à vingt ans... était l'ami de Christian Bérard et de Cocteau, qui s'inspire de sa vie pour «Les Enfants Terribles». Il se lie d'amitié avec Sauguet, Maritain, Crevel, Benoist-Méchin, d'Astier de La Vigerie, Maurice Sachs, Jean Hugo tout l'entourage de Cocteau l'accueille, le fête. Il dessine beaucoup, puis soudain, il abandonne Paris, passe un temps à la campagne chez Jean Hugo puis en 1947, entre à la Trappe de Cîteaux, d'où il part en Afrique soigner les lépreux. C'est au milieu d'eux qu'il vient mourir. Cette collection est émouvante on y trouve:... des dessins de Jean Bourgoint,... des projets de décors, études de costumes, des croquis de mode, des élégantes...un ensemble très important de croquis de Bérard (219), des dessins pour «Thomas l'imposteur» (Cocteau, lot n°106), des crayons de Jean Hugo (n°153),...Oberlé (n°154)
Thomas limposteur. Dix dessins au crayon noir ou à lencre, portent le timbre rouge Collection Jean Bourgoint. Ensemble de dix études pour son livre Thomas limposteur Histoire et dessins, édité chez NRF en 1927:. - Étude pour la première apparition de Guillaume. - Esquisse pour la première apparition de Guillaume. - Étude pour le portrait de Thomas. - Étude pour Thomas. - Étude pour le secteur des mensonges. - Étude pour Guillaume dévale comme un lièvre. - Étude pour un atroce coup de bâton sur la poitrine. - Étude pour la patrouille. - Étude pour Madame de Bormes. - Étude pour les mauvaises nouvelles. 26 x 21,5 m. Un courrier dAnnie Guédras en date du 28 janvier 2013 indiquant: «Ces 10 études sont bien de la main de Jean Cocteau et sont restées inédites à ce jour» sera remis à lacquéreurJean Bourgoint naît en 1905 à Paris. À partir de 1922, il mène une vie oisive et fréquente beaucoup Le Boeuf sur le Toit. 1925 est une année charnière: il rencontre Jacques Maritain et Jean Cocteau Ce dernier communie avec Jean Bourgoint et Maurice Sachs à ses côtés. Jean Bourgoint et sa soeur Jeanne découvrent l'opium. Il reçoit le baptême à Meudon dans la chapelle privée des Maritain. En octobre, il fait un séjour à l'abbaye de Solesmes. Si Jean Bourgoint est surtout connu aujourd'hui c'est p arce qu'il a été avec sa soeur le «héros malgré lui» du roman de Jean Cocteau Les Enfants Terribles, sous le nom de «Paul». «L' Enfant Terrible» est d'ailleurs le surnom qui lui est resté. Sa soeur, Jeanne («Élisabeth» dans l'oeuvre de Cocteau), était mannequin. Comme dans le roman, elle s'est suicidée alors qu'elle n'avait qu'une vingtaine d'années (1929). Entre 1930 et 1936, il rencontre Jean Hugo qui l'hébergera au mas de Fourques dans l'Hérault (voir n°153 du catalogue) à côté de Lunel, où il se rendra à plusieurs reprises et y fréquentera Jean Cocteau et Marcel Khill. En 1946, une rencontre décisive avec le père Alex-Ceslas Rzewuski le guide vers les dominicains de Saint-Maximin. Long séjour et rencontre avec Georges Lauris. Le 9 août 1964, il part pour la léproserie de Mokolo au Cameroun. Le 11 mars 1966, il meurt à Garoua au Cameroun (source Wikipédia). Un article (D.R) paru lors de la première vente de la collection Jean Bourgoint, le 4 novembre 1966 à l'Hôtel Drouot résume le personnage et s'applique fort bien à notre vente: «Ce n'est pas la collection d'un amateur qui se trouve ici réunie, mais les images d'une époque recueillies par l'amitié. Jean Bourgoint apparut dans sa jeunesse et sa beauté aux côtés de Jean Cocteau en 1925, alors que Christian Bérard fascinant, par sa personnalité magnétique et sa fantaisie féerique, traçait en somnambule l'ombre inquiétante du visage de la jeunesse de ce temps». C'est par ces lignes que débute la préface que Henri Sauguet a écrite pour la vente des dessins, des aquarelles et des souvenirs de la collection Jean Bourgoint: «Bourgoint, à vingt ans... était l'ami de Christian Bérard et de Cocteau, qui s'inspire de sa vie pour «Les Enfants Terribles». Il se lie d'amitié avec Sauguet, Maritain, Crevel, Benoist-Méchin, d'Astier de La Vigerie, Maurice Sachs, Jean Hugo tout l'entourage de Cocteau l'accueille, le fête. Il dessine beaucoup, puis soudain, il abandonne Paris, passe un temps à la campagne chez Jean Hugo puis en 1947, entre à la Trappe de Cîteaux, d'où il part en Afrique soigner les lépreux. C'est au milieu d'eux qu'il vient mourir. Cette collection est émouvante on y trouve:... des dessins de Jean Bourgoint,... des projets de décors, études de costumes, des croquis de mode, des élégantes...un ensemble très important de croquis de Bérard (219), des dessins pour «Thomas l'imposteur» (Cocteau, lot n°106), des crayons de Jean Hugo (n°153),...Oberlé (n°154)
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