Portrait du peintre Jacque-Luc Barbier (1769-1860), dit Barbier Walbonne Pierre noire et rehauts de gouache blanche Signé en bas à droite Isabey Vers 1796 23 x 29 cm On y joint une épreuve originale (serait probablement le modèle du graveur) de la gravure du dessin. Jean-Baptiste Isabey portraitiste de talent «Peintre en miniature» est l'inscription gravée sur la tombe de Jean-Baptiste Isabey au cimetière du Père-Lachaise. Celui qui sera considéré comme le meilleur portraitiste de son temps ne verra jamais son talent remis en cause. Isabey est né en 1767 à Nancy, ville où il commence son apprentissage auprès du peintre Jean-Baptiste Claudot (1767 - 1855). Il révèle déjà ses talents de portraitiste et à Paris, il persévère dans le genre sous les conseils de David (1748 - 1825) lui-même, qui deviendra plus tard son ami. Il se distingue des portraitistes de son temps comme Sicardi (1743 - 1825) ou Jacques Dumont (1701 - 1781), par sa capacité à allier grâce et dignité dans de petits formats intimes et réussit à concilier l'impératif d'idéalisation et le souci de réalité des modèles de cette époque. Se faire portraiturer par Isabey devient presque un impératif pour les membres de la haute société de l'époque. Sous tous les régimes successifs, Isabey occupe une place majeure dans la vie artistique et sociale de son temps, mais c'est sous le premier Empire que son influence est la plus flamboyante. Après la chute de l'Empereur et bien qu'il lui soit resté fidèle, il continue à peindre sous la restauration de Louis XVIII. Sous le Second Empire, Napoléon III couvre d'honneur celui qui fut le maître de sa mère. Il consacre une salle du Louvre à l'exposition de ses dessins de costumes pour le sacre, lui accorde une pension de 6000 francs et lui remet la cravate de commandeur de la Légion d'honneur en 1854. Il peint jusqu'à l'âge de 70 ans avant de rendre ses pinceaux après avoir écrit ses mémoires. Célèbre portrait du peintre Jacques-Luc Barbier (1769 - 1860) dessiné par Isabey au moment de la Révolution, oeuvre rendue populaire et largement diffusée par la gravure de François Aubertin (173 - 1820) sous le titre Le Fumeur. Trois portraits de Barbier ont été réalisés par ses condisciples et amis, les grands portraitistes néoclassiques Isabey, Gérard (1770-1837) et Ingres (1780-1867). Le premier réalisé, et probablement le plus connu, est celui qu'Isabey a présenté au Salon sous le titre de Directoire. L'artiste représente son ami le citoyen Barbier vêtu d'un uniforme des armées de la République, fumant une longue pipe, portant une casquette à glands, une cravate haute et un gilet sous une veste d'officier brodée. L'habit et la posture sont à la mode dans la jeunesse dorée du Paris révolutionnaire. Mais Isabey choisit de briser les codes sur la forme et le fond, en montrant son oeuvre encore au crayon, et en représentant son modèle en train de fumer, une activité généralement associée aux classes inférieures. C'est l'accent mis par Isabey sur la longue pipe et les volutes de fumée qui a rendu ce dessin particulièrement populaire à l'époque. À l'instar d'Hubert Robert (1733 - 1808) qui a exécuté plusieurs copies pour un même portrait, Isabey a produit plusieurs représentations de ce portrait de Barbier-Walbonne, exécutées sous la même forme pour son modèle ou pour ses amis.
Portrait du peintre Jacque-Luc Barbier (1769-1860), dit Barbier Walbonne Pierre noire et rehauts de gouache blanche Signé en bas à droite Isabey Vers 1796 23 x 29 cm On y joint une épreuve originale (serait probablement le modèle du graveur) de la gravure du dessin. Jean-Baptiste Isabey portraitiste de talent «Peintre en miniature» est l'inscription gravée sur la tombe de Jean-Baptiste Isabey au cimetière du Père-Lachaise. Celui qui sera considéré comme le meilleur portraitiste de son temps ne verra jamais son talent remis en cause. Isabey est né en 1767 à Nancy, ville où il commence son apprentissage auprès du peintre Jean-Baptiste Claudot (1767 - 1855). Il révèle déjà ses talents de portraitiste et à Paris, il persévère dans le genre sous les conseils de David (1748 - 1825) lui-même, qui deviendra plus tard son ami. Il se distingue des portraitistes de son temps comme Sicardi (1743 - 1825) ou Jacques Dumont (1701 - 1781), par sa capacité à allier grâce et dignité dans de petits formats intimes et réussit à concilier l'impératif d'idéalisation et le souci de réalité des modèles de cette époque. Se faire portraiturer par Isabey devient presque un impératif pour les membres de la haute société de l'époque. Sous tous les régimes successifs, Isabey occupe une place majeure dans la vie artistique et sociale de son temps, mais c'est sous le premier Empire que son influence est la plus flamboyante. Après la chute de l'Empereur et bien qu'il lui soit resté fidèle, il continue à peindre sous la restauration de Louis XVIII. Sous le Second Empire, Napoléon III couvre d'honneur celui qui fut le maître de sa mère. Il consacre une salle du Louvre à l'exposition de ses dessins de costumes pour le sacre, lui accorde une pension de 6000 francs et lui remet la cravate de commandeur de la Légion d'honneur en 1854. Il peint jusqu'à l'âge de 70 ans avant de rendre ses pinceaux après avoir écrit ses mémoires. Célèbre portrait du peintre Jacques-Luc Barbier (1769 - 1860) dessiné par Isabey au moment de la Révolution, oeuvre rendue populaire et largement diffusée par la gravure de François Aubertin (173 - 1820) sous le titre Le Fumeur. Trois portraits de Barbier ont été réalisés par ses condisciples et amis, les grands portraitistes néoclassiques Isabey, Gérard (1770-1837) et Ingres (1780-1867). Le premier réalisé, et probablement le plus connu, est celui qu'Isabey a présenté au Salon sous le titre de Directoire. L'artiste représente son ami le citoyen Barbier vêtu d'un uniforme des armées de la République, fumant une longue pipe, portant une casquette à glands, une cravate haute et un gilet sous une veste d'officier brodée. L'habit et la posture sont à la mode dans la jeunesse dorée du Paris révolutionnaire. Mais Isabey choisit de briser les codes sur la forme et le fond, en montrant son oeuvre encore au crayon, et en représentant son modèle en train de fumer, une activité généralement associée aux classes inférieures. C'est l'accent mis par Isabey sur la longue pipe et les volutes de fumée qui a rendu ce dessin particulièrement populaire à l'époque. À l'instar d'Hubert Robert (1733 - 1808) qui a exécuté plusieurs copies pour un même portrait, Isabey a produit plusieurs représentations de ce portrait de Barbier-Walbonne, exécutées sous la même forme pour son modèle ou pour ses amis.
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