Intérieur d'église Huile sur toile Signé et daté 08 en haut à droite 46 x 55,5 cm Church interior, Oil on canvas, Signed and dated 08 upper right Alger, un monde, une autre vie. Avec ce père mort trop tôt dont ma grand-mère entretint soigneusement le souvenir, elle tissa précieusement la mythologie familiale. Et, au fil des murs de la maison, pléthore de tableaux déroulaient l'histoire d'une vie, soit l'attrait évident d'expériences artistiques renouvelées, la quête méticuleuse de la nuance, le souci toujours plus intense du détail, de la précision du trait, la fascination pour les jeux de lumière et de couleur. À Paris, dans une première vie d'artiste, Léon Cauvy avait su donner vie aux veilles pierres comme aux bords de Seine avec un fourmillement de détails et un travail précieux sur les gris. À Alger, où il arriva à 33 ans comme premier pensionnaire de la villa Abd-el-Tif et dont il ne sut jamais repartir, il saisira la luxuriance des jardins, la douceur de vivre, l'animation des rives et marchés, les marquant de nuances très personnelles grâce à une palette subtile de bleu, de sable, d'ocre... En suivant la chronologie de son travail, de Paris à Alger, il m'a toujours semblé que la chenille devenait papillon. Ces tableaux puisés dans le fond familial tracent l'histoire de cette métamorphose. Ils s'éclairent et s'animent mutuellement, entretenant un dialogue entre deux rives, entre deux rêves. Alice Danger, arrière-petite-fille de Léon Cauvy Algiers, a world, another life. With a father who died too soon and who's memory my grandmother carefully maintained, she carefully wove the family mythology. And over the walls of the house, a plethora of paintings which unfolded the story of a lifetime, or the obvious attraction of artistic experiences renewed, the meticulous quest for nuance, the always more intense attention to detail, to the line accuracy, the fascination with the play of light and color. In Paris, in a first life as an artist, Leon Cauvy had managed to give life to the old stones as the banks of the Seine with a swarm of details and valuable work on the gray. In Algiers, where he arrived at age 33 as the first resident of the Villa Abd-el-Tif, and which he could never leave, he will capture the lush of the gardens, the sweet life, animations of banks and markets, marking shades of very personal nuances with a subtle palette of blue, sand, ocher... By following the chronology of his work, from Paris to Algiers, it always seemed to me that the caterpillar becomes a butterfly. These works taken from the family collection traces the history of this metamorphosis. They enlighten and animate each other, maintaining a dialogue between both sides, between two dreams. Alice Danger, great grand-daughter of Léon Cauvy Peintre français orientaliste et ornementaliste, Léon CAUVY devient en 1907 le premier pensionnaire de la villa Abd-el-Tif, équivalent en Afrique du Nord de la Villa Médicis. Il profite de cette promotion artistique pour immortaliser la vie algéroise. Par suite, il est élu directeur de l'Ecole des beaux-arts d'Alger et connait son apogée dans les années 1920 lorsqu'il décore de toiles marouflées le Pavillon d'Algérie et celui de l'Afrique du Nord, ou encore quand il créé des affiches à la gloire du centenaire de l'Algérie française. French Orientalist painter and ornamentalist, Leon Cauvy becomes in 1907 the first resident of the Villa Abd-el-Tif, equivalent in North Africa at the Villa Medici. He takes this artistic occasion to capture life in Alger. As a result, he was elected director of the Ecole des Beaux Arts in Algers and knows its apogee in the 1920s when the mounted canvases decorating the Pavilion of Algeria and that of North Africa, or when he created posters for the glory of the centenary of French Algeria
Intérieur d'église Huile sur toile Signé et daté 08 en haut à droite 46 x 55,5 cm Church interior, Oil on canvas, Signed and dated 08 upper right Alger, un monde, une autre vie. Avec ce père mort trop tôt dont ma grand-mère entretint soigneusement le souvenir, elle tissa précieusement la mythologie familiale. Et, au fil des murs de la maison, pléthore de tableaux déroulaient l'histoire d'une vie, soit l'attrait évident d'expériences artistiques renouvelées, la quête méticuleuse de la nuance, le souci toujours plus intense du détail, de la précision du trait, la fascination pour les jeux de lumière et de couleur. À Paris, dans une première vie d'artiste, Léon Cauvy avait su donner vie aux veilles pierres comme aux bords de Seine avec un fourmillement de détails et un travail précieux sur les gris. À Alger, où il arriva à 33 ans comme premier pensionnaire de la villa Abd-el-Tif et dont il ne sut jamais repartir, il saisira la luxuriance des jardins, la douceur de vivre, l'animation des rives et marchés, les marquant de nuances très personnelles grâce à une palette subtile de bleu, de sable, d'ocre... En suivant la chronologie de son travail, de Paris à Alger, il m'a toujours semblé que la chenille devenait papillon. Ces tableaux puisés dans le fond familial tracent l'histoire de cette métamorphose. Ils s'éclairent et s'animent mutuellement, entretenant un dialogue entre deux rives, entre deux rêves. Alice Danger, arrière-petite-fille de Léon Cauvy Algiers, a world, another life. With a father who died too soon and who's memory my grandmother carefully maintained, she carefully wove the family mythology. And over the walls of the house, a plethora of paintings which unfolded the story of a lifetime, or the obvious attraction of artistic experiences renewed, the meticulous quest for nuance, the always more intense attention to detail, to the line accuracy, the fascination with the play of light and color. In Paris, in a first life as an artist, Leon Cauvy had managed to give life to the old stones as the banks of the Seine with a swarm of details and valuable work on the gray. In Algiers, where he arrived at age 33 as the first resident of the Villa Abd-el-Tif, and which he could never leave, he will capture the lush of the gardens, the sweet life, animations of banks and markets, marking shades of very personal nuances with a subtle palette of blue, sand, ocher... By following the chronology of his work, from Paris to Algiers, it always seemed to me that the caterpillar becomes a butterfly. These works taken from the family collection traces the history of this metamorphosis. They enlighten and animate each other, maintaining a dialogue between both sides, between two dreams. Alice Danger, great grand-daughter of Léon Cauvy Peintre français orientaliste et ornementaliste, Léon CAUVY devient en 1907 le premier pensionnaire de la villa Abd-el-Tif, équivalent en Afrique du Nord de la Villa Médicis. Il profite de cette promotion artistique pour immortaliser la vie algéroise. Par suite, il est élu directeur de l'Ecole des beaux-arts d'Alger et connait son apogée dans les années 1920 lorsqu'il décore de toiles marouflées le Pavillon d'Algérie et celui de l'Afrique du Nord, ou encore quand il créé des affiches à la gloire du centenaire de l'Algérie française. French Orientalist painter and ornamentalist, Leon Cauvy becomes in 1907 the first resident of the Villa Abd-el-Tif, equivalent in North Africa at the Villa Medici. He takes this artistic occasion to capture life in Alger. As a result, he was elected director of the Ecole des Beaux Arts in Algers and knows its apogee in the 1920s when the mounted canvases decorating the Pavilion of Algeria and that of North Africa, or when he created posters for the glory of the centenary of French Algeria
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