Auktionsarchiv: Los-Nr. 28

Indy 4.2 1969 Maserati avait abandonné

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Indy 4.2 1969 Maserati avait abandonné

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Indy 4.2 1969 Maserati avait abandonné la compétition en 1957 pour se lancer dans la construction en série de voitures de Grand Tourisme sous l’égide de la famille Orsi qui avait repris la marque aux frères Maserati et en assurait désormais la direction. Les coupé et cabriolet 3500 GT avaient d’emblée connus un bon succès et la gamme Grand Tourisme s’était étoffée avec les très exclusives 5000 GT équipé d’une version « civilisé » du V8 de compétition de la 450 S. Encore édulcoré et raffiné, ce V8 à quatre arbres à cames en tête allait trouver place sous le capot des berlines Quattroporte en 1963 et des grands coupés quatre places Mexico en 1966. Le magnifique coupé deux places Ghibli à moteur V8, dessiné par Giugiaro et dévoilée en 1966 pour reprendre le flambeau abandonné par la 5000 GT, avait besoin d’être épaulé par une version 2+2 plus moderne que la Mexico, déjà datée. Ce fut la Maserati Indy, dévoilée sur le stand de la carrozzeria Vignale à Turin en octobre 1968. Le design de la Maserati Indy et sa construction sont assurés par Vignale à partir de 1969. L’Indy arbore un profil caractéristique avec son haut volume arrière et son large capot avant plat doté, comme la Ghibli, de doubles phares escamotables. On retrouve aussi le pare-choc au-dessus de la double calandre, comme sur la Mistral. Son intérieur et son tableau de bord sportifs se veulent également luxueux, comme en témoigne la présence de boiseries et son volant à jante en bois, ajustable en hauteur. La large console centrale reçoit l’autoradio et les commandes de vitres électriques. L’habitacle et la planche de bord subiront plusieurs modifications au fil des générations. L’Indy reçoit, comme la Mexico, le V8 à quatre arbres à cames en tête alimentés par quatre carburateurs Weber double corps. Il peut être associé à une transmission automatique à trois rapports d’origine Borg-Warner en option, mais c’est la boîte manuelle à cinq vitesses qui sera bien sûr la plus vendue, les boîtes automatiques de l’époque étant loin d’être aussi efficaces que les boîtes manuelles. Fin 1969, sa cylindrée de 4,2 litres et ses 260 chevaux sont jugées un peu justes pour son poids élevé et, dès l’année suivante, elle adopte le 4,7 litres de la Quattroporte de 290 chevaux qui lui permet enfin de dépasser facilement la barre fatidique des 250 km/h. Une version encore plus puissante, l’Indy 4900, verra le jour en 1972, équipée du V8 4,9 litres emprunté à la Ghibli SS. Ses 320 ch offrent à l’Indy des performances de premier ordre. À partir de 1973, seule cette version 4900 figurera au catalogue. La production totale sera de 1 104 exemplaires entre 1969 et 1975. Moins connue du grand public que la Ghibli, l’Indy n’en demeure pas moins une voiture à la forte personnalité et tout aussi typique de cette époque avec sa carrosserie signée de deux grands noms du style italien. Sa faible diffusion en France et son style caractéristique lui confèrent une originalité et une exclusivité certaine pour un prix bien plus modique. Cette Maserati Indy 4,2L bleu opalescent présentée ici fut la propriété d’une famille. Achetée neuve en Septembre 1969 directement à l’usine Maserati par il Signore Angelo Menegatto, de Monticello Brianza, Italie (près de Milan), un industriel dans le secteur du textile. La voiture lui fut remise en mains propres par le Comendatore Orsi, associé à l’époque du fondateur de Maserati, Alfieri Maserati. Elle fut commandée avec l’option climatisation, mais sans la direction assistée, jugée « trop assistée » par Mr. Menegatto. Cette Maserati restera la propriété de Monsieur Menegatto durant toute sa vie. Ce n’est qu’à son décès qu’il la cédera à son petit-fils, résident monégasque. Celui-ci n’utilisera cette automobile qu’une seule fois, lors de son mariage, afin que la future épouse soit conduite à l’Église Sainte-Dévote, Monaco. Il en a toujours pris grand soin, du fait du côté sentimental et familial de cette Indy, comme en témoigne la dernière facture de révision (plus de 6 00

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Indy 4.2 1969 Maserati avait abandonné la compétition en 1957 pour se lancer dans la construction en série de voitures de Grand Tourisme sous l’égide de la famille Orsi qui avait repris la marque aux frères Maserati et en assurait désormais la direction. Les coupé et cabriolet 3500 GT avaient d’emblée connus un bon succès et la gamme Grand Tourisme s’était étoffée avec les très exclusives 5000 GT équipé d’une version « civilisé » du V8 de compétition de la 450 S. Encore édulcoré et raffiné, ce V8 à quatre arbres à cames en tête allait trouver place sous le capot des berlines Quattroporte en 1963 et des grands coupés quatre places Mexico en 1966. Le magnifique coupé deux places Ghibli à moteur V8, dessiné par Giugiaro et dévoilée en 1966 pour reprendre le flambeau abandonné par la 5000 GT, avait besoin d’être épaulé par une version 2+2 plus moderne que la Mexico, déjà datée. Ce fut la Maserati Indy, dévoilée sur le stand de la carrozzeria Vignale à Turin en octobre 1968. Le design de la Maserati Indy et sa construction sont assurés par Vignale à partir de 1969. L’Indy arbore un profil caractéristique avec son haut volume arrière et son large capot avant plat doté, comme la Ghibli, de doubles phares escamotables. On retrouve aussi le pare-choc au-dessus de la double calandre, comme sur la Mistral. Son intérieur et son tableau de bord sportifs se veulent également luxueux, comme en témoigne la présence de boiseries et son volant à jante en bois, ajustable en hauteur. La large console centrale reçoit l’autoradio et les commandes de vitres électriques. L’habitacle et la planche de bord subiront plusieurs modifications au fil des générations. L’Indy reçoit, comme la Mexico, le V8 à quatre arbres à cames en tête alimentés par quatre carburateurs Weber double corps. Il peut être associé à une transmission automatique à trois rapports d’origine Borg-Warner en option, mais c’est la boîte manuelle à cinq vitesses qui sera bien sûr la plus vendue, les boîtes automatiques de l’époque étant loin d’être aussi efficaces que les boîtes manuelles. Fin 1969, sa cylindrée de 4,2 litres et ses 260 chevaux sont jugées un peu justes pour son poids élevé et, dès l’année suivante, elle adopte le 4,7 litres de la Quattroporte de 290 chevaux qui lui permet enfin de dépasser facilement la barre fatidique des 250 km/h. Une version encore plus puissante, l’Indy 4900, verra le jour en 1972, équipée du V8 4,9 litres emprunté à la Ghibli SS. Ses 320 ch offrent à l’Indy des performances de premier ordre. À partir de 1973, seule cette version 4900 figurera au catalogue. La production totale sera de 1 104 exemplaires entre 1969 et 1975. Moins connue du grand public que la Ghibli, l’Indy n’en demeure pas moins une voiture à la forte personnalité et tout aussi typique de cette époque avec sa carrosserie signée de deux grands noms du style italien. Sa faible diffusion en France et son style caractéristique lui confèrent une originalité et une exclusivité certaine pour un prix bien plus modique. Cette Maserati Indy 4,2L bleu opalescent présentée ici fut la propriété d’une famille. Achetée neuve en Septembre 1969 directement à l’usine Maserati par il Signore Angelo Menegatto, de Monticello Brianza, Italie (près de Milan), un industriel dans le secteur du textile. La voiture lui fut remise en mains propres par le Comendatore Orsi, associé à l’époque du fondateur de Maserati, Alfieri Maserati. Elle fut commandée avec l’option climatisation, mais sans la direction assistée, jugée « trop assistée » par Mr. Menegatto. Cette Maserati restera la propriété de Monsieur Menegatto durant toute sa vie. Ce n’est qu’à son décès qu’il la cédera à son petit-fils, résident monégasque. Celui-ci n’utilisera cette automobile qu’une seule fois, lors de son mariage, afin que la future épouse soit conduite à l’Église Sainte-Dévote, Monaco. Il en a toujours pris grand soin, du fait du côté sentimental et familial de cette Indy, comme en témoigne la dernière facture de révision (plus de 6 00

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