Auktionsarchiv: Los-Nr. 141

Importante sculpture anthropomorphe, Xipe-Totec

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Importante sculpture anthropomorphe, Xipe-Totec

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Importante sculpture anthropomorphe, Xipe-Totec, dieu des orfèvres et de la végétation Culture Veracruz, côte du Golfe, Mexique Classique tardif, 900-1200 après J.- C. Terre cuite creuse brun orangé avec traces de pigments rouge brique et ocre jaune. Personnage revêtu des atours de Xipe. Il se tient debout, les jambes légèrement séparées, bras écartés les mains ramenées devant la poitrine: imposantes mains aux pouces exagérément agrandis, repliés sur l'index. Le costume, c'est-à-dire la peau de l'écorché, est représenté par cette surface rugueuse qui couvre le tronc et une partie des membres. Visage projeté en avant, la bouche ouverte formant un large ovale est recouverte d'une peau étirée formant masque. Les yeux sont mi-clos avec présence d'une natte fixée sur le front, se prolongeant vers le bas par deux oreilles aux lobes percés. L'individu porte d'élégantes sandales prouvant qu'il appartient à la caste sociale des pipiltin, qui équivaut à la noblesse européenne: ces sandales étaient à leur usage exclusif. Le dos de la statuette est recouvert de cette peau, laissant apparaître au niveau de la colonne vertébrale une longue bande lisse rectangulaire recouverte de pigment rouge. Présence de bracelets noués retenant la peau au niveau des mollets. Petites rest., usure de surface. H. 81,5 cm - L. 36 cm Provenance: collection privée, Paris. Publication: Mexique terre des Dieux, exposition au musée Rath, Genève, 1998, p. 169, n°186. Une pièce très proche se trouve au musée régional de Puebla, elle est considérée par les archéologues comme étant d'époque aztèque. «Les anciens Mexicains célébraient de nombreuses fêtes pendant leurs 18 mois de 20 jours chacun; la plus impressionnante avait lieu pendant la seconde vingtaine, elle s'appelait Tlacaxipehualiztli et signifiait l'écorchement des hommes en l'honneur de Xipe. La fête consistait à sacrifier les jeunes guerriers capturés au combat qu'on avait spécialement réservés pour cette célébration. La fin de la fête était la plus impressionnante car le guerrier prisonnier était sacrifié par extraction du coeur et le cadavre était écorché soigneusement. On faisait un masque avec la peau du visage et un costume sanglant avec la peau de la victime correspondant à la partie qui va des jambes au cou; ces dépouilles s'utilisaient comme vêtement pour s'identifier à la divinité. Selon les chroniques, les prêtres de Xipe ou les hommes du peuple qui avaient fait aux dieux la promesse de les porter revêtaient ces trophées.» Felipe Solís Oguín Un certificat de thermoluminescence accompagne cette sculpture.

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Importante sculpture anthropomorphe, Xipe-Totec, dieu des orfèvres et de la végétation Culture Veracruz, côte du Golfe, Mexique Classique tardif, 900-1200 après J.- C. Terre cuite creuse brun orangé avec traces de pigments rouge brique et ocre jaune. Personnage revêtu des atours de Xipe. Il se tient debout, les jambes légèrement séparées, bras écartés les mains ramenées devant la poitrine: imposantes mains aux pouces exagérément agrandis, repliés sur l'index. Le costume, c'est-à-dire la peau de l'écorché, est représenté par cette surface rugueuse qui couvre le tronc et une partie des membres. Visage projeté en avant, la bouche ouverte formant un large ovale est recouverte d'une peau étirée formant masque. Les yeux sont mi-clos avec présence d'une natte fixée sur le front, se prolongeant vers le bas par deux oreilles aux lobes percés. L'individu porte d'élégantes sandales prouvant qu'il appartient à la caste sociale des pipiltin, qui équivaut à la noblesse européenne: ces sandales étaient à leur usage exclusif. Le dos de la statuette est recouvert de cette peau, laissant apparaître au niveau de la colonne vertébrale une longue bande lisse rectangulaire recouverte de pigment rouge. Présence de bracelets noués retenant la peau au niveau des mollets. Petites rest., usure de surface. H. 81,5 cm - L. 36 cm Provenance: collection privée, Paris. Publication: Mexique terre des Dieux, exposition au musée Rath, Genève, 1998, p. 169, n°186. Une pièce très proche se trouve au musée régional de Puebla, elle est considérée par les archéologues comme étant d'époque aztèque. «Les anciens Mexicains célébraient de nombreuses fêtes pendant leurs 18 mois de 20 jours chacun; la plus impressionnante avait lieu pendant la seconde vingtaine, elle s'appelait Tlacaxipehualiztli et signifiait l'écorchement des hommes en l'honneur de Xipe. La fête consistait à sacrifier les jeunes guerriers capturés au combat qu'on avait spécialement réservés pour cette célébration. La fin de la fête était la plus impressionnante car le guerrier prisonnier était sacrifié par extraction du coeur et le cadavre était écorché soigneusement. On faisait un masque avec la peau du visage et un costume sanglant avec la peau de la victime correspondant à la partie qui va des jambes au cou; ces dépouilles s'utilisaient comme vêtement pour s'identifier à la divinité. Selon les chroniques, les prêtres de Xipe ou les hommes du peuple qui avaient fait aux dieux la promesse de les porter revêtaient ces trophées.» Felipe Solís Oguín Un certificat de thermoluminescence accompagne cette sculpture.

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