huile sur toile marouflée sur panneau de Maurice Denis (1870-1943, FR), "Rotterdam". Signé, intitulé et daté : "MAV. DENIS. ROTTERDAM. 26" b. g. H. 36x51 cm Références Expertise: Nous remerçions Claire Denis d'avoir authentifié l'œuvre. Le certificat de Madame Denis sera remis à l'acquéreur du tableau. Documentation: Le tableau a été conçu lors de son voyage en Hollande, du 20 avril au 1er mai 1926, comme mentionné dans son journal (T. III, (1921-1943), Paris, 1959, p. 51-54). Cette peinture que nous mettons en vente serait la seule œuvre de l’artiste représentant Rotterdam, ville dans laquelle il séjourna du 24 au 28 avril. La trace de l’œuvre avait disparu depuis 1941 et il n’en était connu que le dessin du carnet de croquis de l’artiste. Maurice Denis s’y rendit pour des conférences. Il visita également Liège, Maastricht, La Haye et Anvers. A ce jour, certains tableaux représentant la Hollande ne sont toujours pas localisés tels que Vue d'Amsterdam, quartier neuf ou Vue de La Haye, le Vyver . D’autres sont conservés dans des musées tel Anvers, vue prise à la Tête de Flandre , 1926, qu’il est possible d’admirer au musée départemental de l'Oise à Beauvais. Notre tableau reprend un motif récurrent de l’artiste, celui des ports. On connait notamment le Port de Brest , Roscoff vue de la tourelle Marie Stuart, au fond la Chapelle Sainte Barbe, (1928), le Pont de Bordeaux (1926) , le Port de Concarneau (1924) ou Vapeur du Léman dans le port de Thonon (1942) . Le port comprend des motifs décoratifs intéressants pour Denis concourant à transmettre certaines sensations ressenties en bord de mer. En 1927, il se rendra à New-York où il peindra le port à son arrivée et cette fois, ce sont color=red des buildings qui répondront aux cheminées des bateaux. Dans Rotterdam, la composition oblique des cheminées qui tanguent au vent, invite à ressentir le mouvement de cet univers portuaire. Le premier plan, un large quai, évoquant déjà la mer et censé être une zone stable ressemble à une étendue prête à être envahie par les « flots » des ombres portées. La fumée qui se dégage des cheminées rappelle les ondulations de l’eau et dessine également les nuages du ciel rappelant les peintures de Monet ou de Turner. Sur le plan chromatique, Maurice Denis aime aussi faire appel à des couleurs toniques qui sont des points d’attention sur la composition, tout comme le figurait Canaletto avec ses ponctuations de touches rouges dans ses vedute . Le thème du voyage est aussi évoqué. On reconnaît sa femme Lisbeth, vêtue de son manteau de voyage. Au loin, un bateau de croisière évoque l’idée du déplacement touristique. Maurice Denis écrira à propos de son excursion « Canaux encombrés, vaste Meuse » . La redécouverte du tableau Rotterdam peut désormais éclairer de nombreuses zones d’ombres sur son parcours à travers les galeries et les expositions. Si les documents d’archives color=red ne traçaient pas avec précision son chemin depuis 1926, les étiquettes collées au dos de l’œuvre nous permettent désormais d’en savoir davantage. Nous remercions Madame Fabienne Stahl, co-responsable avec Claire Denis du Catalogue raisonné de l’œuvre de Maurice Denis pour ses recherches et ses précieuses informations. Provenance : - Vente du tableau en 1926 par Maurice Denis à Druet pour 5.000 francs (CDV n°1269) - Entrée à la galerie Druet le 10 décembre
huile sur toile marouflée sur panneau de Maurice Denis (1870-1943, FR), "Rotterdam". Signé, intitulé et daté : "MAV. DENIS. ROTTERDAM. 26" b. g. H. 36x51 cm Références Expertise: Nous remerçions Claire Denis d'avoir authentifié l'œuvre. Le certificat de Madame Denis sera remis à l'acquéreur du tableau. Documentation: Le tableau a été conçu lors de son voyage en Hollande, du 20 avril au 1er mai 1926, comme mentionné dans son journal (T. III, (1921-1943), Paris, 1959, p. 51-54). Cette peinture que nous mettons en vente serait la seule œuvre de l’artiste représentant Rotterdam, ville dans laquelle il séjourna du 24 au 28 avril. La trace de l’œuvre avait disparu depuis 1941 et il n’en était connu que le dessin du carnet de croquis de l’artiste. Maurice Denis s’y rendit pour des conférences. Il visita également Liège, Maastricht, La Haye et Anvers. A ce jour, certains tableaux représentant la Hollande ne sont toujours pas localisés tels que Vue d'Amsterdam, quartier neuf ou Vue de La Haye, le Vyver . D’autres sont conservés dans des musées tel Anvers, vue prise à la Tête de Flandre , 1926, qu’il est possible d’admirer au musée départemental de l'Oise à Beauvais. Notre tableau reprend un motif récurrent de l’artiste, celui des ports. On connait notamment le Port de Brest , Roscoff vue de la tourelle Marie Stuart, au fond la Chapelle Sainte Barbe, (1928), le Pont de Bordeaux (1926) , le Port de Concarneau (1924) ou Vapeur du Léman dans le port de Thonon (1942) . Le port comprend des motifs décoratifs intéressants pour Denis concourant à transmettre certaines sensations ressenties en bord de mer. En 1927, il se rendra à New-York où il peindra le port à son arrivée et cette fois, ce sont color=red des buildings qui répondront aux cheminées des bateaux. Dans Rotterdam, la composition oblique des cheminées qui tanguent au vent, invite à ressentir le mouvement de cet univers portuaire. Le premier plan, un large quai, évoquant déjà la mer et censé être une zone stable ressemble à une étendue prête à être envahie par les « flots » des ombres portées. La fumée qui se dégage des cheminées rappelle les ondulations de l’eau et dessine également les nuages du ciel rappelant les peintures de Monet ou de Turner. Sur le plan chromatique, Maurice Denis aime aussi faire appel à des couleurs toniques qui sont des points d’attention sur la composition, tout comme le figurait Canaletto avec ses ponctuations de touches rouges dans ses vedute . Le thème du voyage est aussi évoqué. On reconnaît sa femme Lisbeth, vêtue de son manteau de voyage. Au loin, un bateau de croisière évoque l’idée du déplacement touristique. Maurice Denis écrira à propos de son excursion « Canaux encombrés, vaste Meuse » . La redécouverte du tableau Rotterdam peut désormais éclairer de nombreuses zones d’ombres sur son parcours à travers les galeries et les expositions. Si les documents d’archives color=red ne traçaient pas avec précision son chemin depuis 1926, les étiquettes collées au dos de l’œuvre nous permettent désormais d’en savoir davantage. Nous remercions Madame Fabienne Stahl, co-responsable avec Claire Denis du Catalogue raisonné de l’œuvre de Maurice Denis pour ses recherches et ses précieuses informations. Provenance : - Vente du tableau en 1926 par Maurice Denis à Druet pour 5.000 francs (CDV n°1269) - Entrée à la galerie Druet le 10 décembre
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