[Hugo, Victor] Le Conservateur littéraire. Paris, Au bureau du Conservateur Littéraire, et chez Le Normant, Pichard, Pélicier, Ponthieu, 1819-1820.
3 volumes in-8 (214 x 135 mm). Brochés, couvertures imprimées. Chemises et étui modernes. Couvertures salies, frottements, dos restaurés, coins émoussés. Rousseurs éparses, parfois prononcées. Restauration angulaire à la couverture du premier volume. Étui moderne fendu.
Collection complète de cette très rare revue fondée par le jeune Victor Hugo royaliste.
Exemplaire unique, corrigé, avec poème et envoi à Juliette Drouet.
Exemplaire à toutes marges, tel que paru.Édition originale complète, "extrêmement rare" (Clouzot), de la revue littéraire fondée par Victor Hugo et ses frères Abel et Eugène, parue en 30 livraisons du 11 décembre 1819 au 31 mars 1821.
Victor Hugo, âgé de 17 ans au moment du lancement, en est le contributeur principal : il y publie poèmes, textes en prose, articles, essais, multipliant les publications et les pseudonymes. On y découvre notamment les odes sur la mort du duc de Berry et sur la naissance du duc de Bordeaux (voir lot précédent), mais aussi une première version de Bug-Jargal, son article sur André Chénier et des comptes-rendus de la vie théâtrale parisienne.
Envoi autographe signé à Juliette Drouet, sur la page de titre du premier volume :"Exemplaire unique à ma Juliette bien aimée. V.H.".
Un poème autographe du poète amoureux rehausse aussi l’exemplaire. Daté d’août 1833, il suit de quelques mois la rencontre avec Juliette Drouet :"Oh Je suis le regard et vous êtes l'étoile ! je contemple et vous reluisez. je suis la barque errante et vous êtes la voile ! je flotte et vous me conduisez. près de vous qui brillez je marche triste et sombre, Car le jour radieux touche aux nuits sans clarté, Et comme après le corps vient l'ombre L'amour pensif suit la beauté ! — 20 août 1833. Minuit."
Exemplaire de Victor Hugo portant des corrections éditoriales autographes, à l'encre : passages barrés ou déplacés, corrections typographiques et stylistiques, ajouts de texte dans les marges ou sur des béquets contrecollés. Dans les trois tables des matières, sont cochés d'une croix chacun des articles dont il est l’auteur caché. S’il annote cet exemplaire en 1833, c’est qu’il travaille alors à la publication du volume Littérature et philosophie mêlée dans lequel certaines pièces seront retouchées.
Ces annotations sont particulièrement précieuses : d’après la liste publiée dans le catalogue Noilly (1886, n° 666), 83 pièces en prose ou en vers avaient alors été attribuées à Hugo, jusqu’à ce que Jules Marsan étudie le présent exemplaire, conservé par Louis Barthou, et qu'il identifie avec davantage de précision les pièces hugoliennes, soulignant la "distraction" du poète qui s’attribua un poème, probablement de la main de Vigny (p. XXXV).Provenance :
[Hugo, Victor] Le Conservateur littéraire. Paris, Au bureau du Conservateur Littéraire, et chez Le Normant, Pichard, Pélicier, Ponthieu, 1819-1820.
3 volumes in-8 (214 x 135 mm). Brochés, couvertures imprimées. Chemises et étui modernes. Couvertures salies, frottements, dos restaurés, coins émoussés. Rousseurs éparses, parfois prononcées. Restauration angulaire à la couverture du premier volume. Étui moderne fendu.
Collection complète de cette très rare revue fondée par le jeune Victor Hugo royaliste.
Exemplaire unique, corrigé, avec poème et envoi à Juliette Drouet.
Exemplaire à toutes marges, tel que paru.Édition originale complète, "extrêmement rare" (Clouzot), de la revue littéraire fondée par Victor Hugo et ses frères Abel et Eugène, parue en 30 livraisons du 11 décembre 1819 au 31 mars 1821.
Victor Hugo, âgé de 17 ans au moment du lancement, en est le contributeur principal : il y publie poèmes, textes en prose, articles, essais, multipliant les publications et les pseudonymes. On y découvre notamment les odes sur la mort du duc de Berry et sur la naissance du duc de Bordeaux (voir lot précédent), mais aussi une première version de Bug-Jargal, son article sur André Chénier et des comptes-rendus de la vie théâtrale parisienne.
Envoi autographe signé à Juliette Drouet, sur la page de titre du premier volume :"Exemplaire unique à ma Juliette bien aimée. V.H.".
Un poème autographe du poète amoureux rehausse aussi l’exemplaire. Daté d’août 1833, il suit de quelques mois la rencontre avec Juliette Drouet :"Oh Je suis le regard et vous êtes l'étoile ! je contemple et vous reluisez. je suis la barque errante et vous êtes la voile ! je flotte et vous me conduisez. près de vous qui brillez je marche triste et sombre, Car le jour radieux touche aux nuits sans clarté, Et comme après le corps vient l'ombre L'amour pensif suit la beauté ! — 20 août 1833. Minuit."
Exemplaire de Victor Hugo portant des corrections éditoriales autographes, à l'encre : passages barrés ou déplacés, corrections typographiques et stylistiques, ajouts de texte dans les marges ou sur des béquets contrecollés. Dans les trois tables des matières, sont cochés d'une croix chacun des articles dont il est l’auteur caché. S’il annote cet exemplaire en 1833, c’est qu’il travaille alors à la publication du volume Littérature et philosophie mêlée dans lequel certaines pièces seront retouchées.
Ces annotations sont particulièrement précieuses : d’après la liste publiée dans le catalogue Noilly (1886, n° 666), 83 pièces en prose ou en vers avaient alors été attribuées à Hugo, jusqu’à ce que Jules Marsan étudie le présent exemplaire, conservé par Louis Barthou, et qu'il identifie avec davantage de précision les pièces hugoliennes, soulignant la "distraction" du poète qui s’attribua un poème, probablement de la main de Vigny (p. XXXV).Provenance :
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