La Joconde, d'après un dessin d'Aimé Millet, c. 1855 Tirage sur papier albuminé, timbre humide noir de la signature en bas à gauche sur l'image et timbre sec de l'auteur sur le montage 28 x 19 cm « La photographie de la peinture vers 1850 se confrontait à de grandes difficultés. Outre le fait que l'original n'était pas toujours facile d'accès, la prise de vue directe d'une peinture rencontrait d'autres obstacles: les reflets et, surtout, la sensibilité très inégale aux différentes couleurs, de sorte que les valeurs étaient faussées. C'est pourquoi on photographiait rarement un tableau directement, mais plutôt soit un dessin de la composition, soit une gravure, c'est-à-dire une traduction préalable qui transposait les couleurs en termes de valeurs. Ainsi, pour photographier la Joconde, Le Gray n'aura pas recours au tableau lui-même, mais à un dessin commandé par l'État au sculpteur Aimé Millet en 1848. » Sylvie Aubenas in Gustave Le Gray Bibliothèque nationale de France/Gallimard, 2002, pp. 218-219 Un tirage similaire conservé à la Bibliothèque Nationale de France a été exposé lors de la rétrospective Gustave Le Gray organisée en 2002 à la BNF. Trois autres tirages sont conservés dans les collections suivantes: musée Condé (Chantilly), musée Gustave Moreau (Paris) et Société Française de Photographie (Paris). Le Gray a également tiré quelques épreuves sur papier salé avec des teintes différentes obtenues par des procédés de coloration aux sels de cuivre.
La Joconde, d'après un dessin d'Aimé Millet, c. 1855 Tirage sur papier albuminé, timbre humide noir de la signature en bas à gauche sur l'image et timbre sec de l'auteur sur le montage 28 x 19 cm « La photographie de la peinture vers 1850 se confrontait à de grandes difficultés. Outre le fait que l'original n'était pas toujours facile d'accès, la prise de vue directe d'une peinture rencontrait d'autres obstacles: les reflets et, surtout, la sensibilité très inégale aux différentes couleurs, de sorte que les valeurs étaient faussées. C'est pourquoi on photographiait rarement un tableau directement, mais plutôt soit un dessin de la composition, soit une gravure, c'est-à-dire une traduction préalable qui transposait les couleurs en termes de valeurs. Ainsi, pour photographier la Joconde, Le Gray n'aura pas recours au tableau lui-même, mais à un dessin commandé par l'État au sculpteur Aimé Millet en 1848. » Sylvie Aubenas in Gustave Le Gray Bibliothèque nationale de France/Gallimard, 2002, pp. 218-219 Un tirage similaire conservé à la Bibliothèque Nationale de France a été exposé lors de la rétrospective Gustave Le Gray organisée en 2002 à la BNF. Trois autres tirages sont conservés dans les collections suivantes: musée Condé (Chantilly), musée Gustave Moreau (Paris) et Société Française de Photographie (Paris). Le Gray a également tiré quelques épreuves sur papier salé avec des teintes différentes obtenues par des procédés de coloration aux sels de cuivre.
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