GOUNOD (Charles, 1818-1893). L.A.S. "Ch. Gounod", Londres, Mardi 3 février 1874, 2 pp. sur papier à entête avec plan imprimé ("Tavistock House, Tavistock Square") : "My dear old man, Harry, on this very day, date of the firt rehearsal of these concerts for which you have taken such a great deal of business trouble as well as friendly devotion, let me dedicate to you the Biblical Episode "On the Sea of Galilee" which I offer you gratefully, as being one of the best emotions of my soul. You old man and friend". On y ajoute une carte de visite autographe signée "Ch. Gounod", slnd (imprimée "M. Ch. Gounod / Tavistock House, Tavistock square"), manuscrite recto-verso, adressée à son épouse Anna [Zimmerman] : "Ma chère Anna, je voudrais avoir de visu[souligné] des nouvelles de ma Jeanne. Fais moi donc le plaisir de la faire accompagner chez mes amis Weldon qui sont en ce moment à Paris au Grand Hôtel : tu trouveras sur cette carte l'heure où Jeann sera sûre de trouver mes amis. Je t'embrasse. [puis d'une autre main:] avant 11 heures tous les matins." Tavistock House fut la résidence de Charles Dickens de 1851 à 1860 avant de devenir la propriété du couple Georgina et Harry Weldon. Ces derniers accueillirent Charles Gounod (qui fuyait l'invasion allemande) de 1871 à 1874, pour le plus grand plaisir de Georgina, soprano de son état. Le mariage Weldon battait notoirement de l'aile et la rumeur d'une liaison entre Georgina et Charles Gounod força ce dernier à rejoindre au plus vite sa famille à Paris. Le départ du compositeur ne fut pas du tout du goût de Mme Weldon qui refusa de lui rendre le manuscrit de son opéra Polyeucte (sur lequel il avait travaillé à Londres tout ce temps) et alla même jusqu'à le poursuivre pour plagiat, une fois que ce dernier eût tout réécrit et présenté l'œuvre. Le couple Weldon divorça peu de temps après, non sans quelques rebondissements : Harry Weldon tenta de faire interner sa femme dans un asile d'aliénés utilisant pour ce faire le récent penchant de cette dernière pour les séances de spiritisme. Mais ce fut sans compter la ténacité de son épouse qui parvint à s'échapper et se lança dans une longue et difficile procédure, à l'époque victorienne, contre son mari pour tentative d'internement abusif. On y ajoute également : - DELMAS (Francisque, 1861-1933), LA.S. "F. Delmas de l'Opéra", Paris, 26 février 1900, 1 p. in-8, [adressée au frère Paul ou au Frère Anselme, du Cercle des Francs-Bourgeois] : "Très cher Frère, Ne comptez pas sur moi, ainsi que je vous l'ai dit. Je sera à Liège les 9, 10 et 11 mars. C'est une affaire maintenant décidée. (…)" Jean-François-Delmas, dit Francisque Delmas était un baryton-basse français, pensionnaire de l'Opéra Garnier où il interpréta plus de 60 rôles. - GRESSE (André, 1868-1937), C.V.A.S. "A. Gresse" (imprimé "Gresse de l'Opéra"), slnd, recto-verso : "En vous accusant réception de l'envoi(…)". André Gresse : Artiste lyrique (basse-chantante, et basse), Fils de l'artiste lyrique Léon Gresse (1845-1900), Entré à l'Opéra-comique (1896-1900), puis à l'Opéra de Paris (1901-1927), où il chanta et créa de nombreux grands rôles. - ROUSSELIERE (Charles, 1875-1950, ténor), L.A.S. "Charles Rousselière", Paris ("8 rue Alfred Stevens"), 18 février 1901, 1 p. in-12, adressée à "Delmas" : "Monsieur, je chanterai à votre matinée du 3 mars prochain : 1° Air d'Iphigénie en Tauride musique de Gluck 2° Là-Bas mélodie musique de Camille Andrés. Pour le cachet, je me conforme aux conditions habituelles (…)" - MAYOL (Félix, 1872-1941), C.A.S. "Mayol", Nice, 11 février 1903, recto verso, adressée au Frère Paul du cercle des Francs-Bourgeois : "Mon cher Frère, Votre aimable lettre m'a suivi jusqu'ici à Nice où je me trouve en ce moment en représentation au Casino Municipal ; mais je serai de retour à Paris le 15 courant et j'aurai le plaisir d'aller vous faire visite (…)" Le célèbre chanteur populaire d'origine toulousaine Félix Mayol se rendit célèbre avec la Paimpolaise de Th. Botrel ou Viens
GOUNOD (Charles, 1818-1893). L.A.S. "Ch. Gounod", Londres, Mardi 3 février 1874, 2 pp. sur papier à entête avec plan imprimé ("Tavistock House, Tavistock Square") : "My dear old man, Harry, on this very day, date of the firt rehearsal of these concerts for which you have taken such a great deal of business trouble as well as friendly devotion, let me dedicate to you the Biblical Episode "On the Sea of Galilee" which I offer you gratefully, as being one of the best emotions of my soul. You old man and friend". On y ajoute une carte de visite autographe signée "Ch. Gounod", slnd (imprimée "M. Ch. Gounod / Tavistock House, Tavistock square"), manuscrite recto-verso, adressée à son épouse Anna [Zimmerman] : "Ma chère Anna, je voudrais avoir de visu[souligné] des nouvelles de ma Jeanne. Fais moi donc le plaisir de la faire accompagner chez mes amis Weldon qui sont en ce moment à Paris au Grand Hôtel : tu trouveras sur cette carte l'heure où Jeann sera sûre de trouver mes amis. Je t'embrasse. [puis d'une autre main:] avant 11 heures tous les matins." Tavistock House fut la résidence de Charles Dickens de 1851 à 1860 avant de devenir la propriété du couple Georgina et Harry Weldon. Ces derniers accueillirent Charles Gounod (qui fuyait l'invasion allemande) de 1871 à 1874, pour le plus grand plaisir de Georgina, soprano de son état. Le mariage Weldon battait notoirement de l'aile et la rumeur d'une liaison entre Georgina et Charles Gounod força ce dernier à rejoindre au plus vite sa famille à Paris. Le départ du compositeur ne fut pas du tout du goût de Mme Weldon qui refusa de lui rendre le manuscrit de son opéra Polyeucte (sur lequel il avait travaillé à Londres tout ce temps) et alla même jusqu'à le poursuivre pour plagiat, une fois que ce dernier eût tout réécrit et présenté l'œuvre. Le couple Weldon divorça peu de temps après, non sans quelques rebondissements : Harry Weldon tenta de faire interner sa femme dans un asile d'aliénés utilisant pour ce faire le récent penchant de cette dernière pour les séances de spiritisme. Mais ce fut sans compter la ténacité de son épouse qui parvint à s'échapper et se lança dans une longue et difficile procédure, à l'époque victorienne, contre son mari pour tentative d'internement abusif. On y ajoute également : - DELMAS (Francisque, 1861-1933), LA.S. "F. Delmas de l'Opéra", Paris, 26 février 1900, 1 p. in-8, [adressée au frère Paul ou au Frère Anselme, du Cercle des Francs-Bourgeois] : "Très cher Frère, Ne comptez pas sur moi, ainsi que je vous l'ai dit. Je sera à Liège les 9, 10 et 11 mars. C'est une affaire maintenant décidée. (…)" Jean-François-Delmas, dit Francisque Delmas était un baryton-basse français, pensionnaire de l'Opéra Garnier où il interpréta plus de 60 rôles. - GRESSE (André, 1868-1937), C.V.A.S. "A. Gresse" (imprimé "Gresse de l'Opéra"), slnd, recto-verso : "En vous accusant réception de l'envoi(…)". André Gresse : Artiste lyrique (basse-chantante, et basse), Fils de l'artiste lyrique Léon Gresse (1845-1900), Entré à l'Opéra-comique (1896-1900), puis à l'Opéra de Paris (1901-1927), où il chanta et créa de nombreux grands rôles. - ROUSSELIERE (Charles, 1875-1950, ténor), L.A.S. "Charles Rousselière", Paris ("8 rue Alfred Stevens"), 18 février 1901, 1 p. in-12, adressée à "Delmas" : "Monsieur, je chanterai à votre matinée du 3 mars prochain : 1° Air d'Iphigénie en Tauride musique de Gluck 2° Là-Bas mélodie musique de Camille Andrés. Pour le cachet, je me conforme aux conditions habituelles (…)" - MAYOL (Félix, 1872-1941), C.A.S. "Mayol", Nice, 11 février 1903, recto verso, adressée au Frère Paul du cercle des Francs-Bourgeois : "Mon cher Frère, Votre aimable lettre m'a suivi jusqu'ici à Nice où je me trouve en ce moment en représentation au Casino Municipal ; mais je serai de retour à Paris le 15 courant et j'aurai le plaisir d'aller vous faire visite (…)" Le célèbre chanteur populaire d'origine toulousaine Félix Mayol se rendit célèbre avec la Paimpolaise de Th. Botrel ou Viens
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