Giacomo MEYERBEER (1791-1864). L.A.S., Paris 24 décembre 1830, [aux commissaires de la Liste civile]; 2pages in-4. Sur Robert le Diable. Conformément au traité passé entre l’Académie royale, Scribe et lui-même, le librettiste lui a fourni son poème le 1er avril, et Meyerbeer lui-même a livré à l’Académie royale sa «partition complète de Robert le Diable» le 1er juin 1830. «Non seulement donc je consens à ce que le traité reçoive son execution en ce qui me concerne, mais j’ose même réclamer de l’équité de Messieurs les comissaires de la liste civile qu’ils en ordonnent la prompte exécution. Étranger dans ce pays, depuis un an je prolonge mon séjour à Paris uniquement pour la mise en scène de cet ouvrage». L’Académie royale de musique aurait dû la commencer le 1er août. «En face des mémorables évènements qui depuis cette époque ont dû absorber les moments des honorables députés commissaire de la liste civile, j’ai hésité de les importuner»... Le traité, le temps passé à Paris, «& plus que tout cela la bienveillante hospitalité avec laquelle les autorités françaises ont de tout temps protégé les artistes étrangers, me donnent la certitude, Messieurs que vous ferez droit à mes respectueuses réclamations»... [Ce n’est que le 22 novembre 1831 qu’aura lieu la création de Robert le Diable.] On joint une L.A.S. d’Eugène SCRIBE, 20 décembre 1830, aux mêmes (3p. in-4), au sujet de son livret de Robert le Diable, commandé par l’Académie royale de musique, et s’interrogeant sur sa collaboration avec la future administration de l’Opéra.
Giacomo MEYERBEER (1791-1864). L.A.S., Paris 24 décembre 1830, [aux commissaires de la Liste civile]; 2pages in-4. Sur Robert le Diable. Conformément au traité passé entre l’Académie royale, Scribe et lui-même, le librettiste lui a fourni son poème le 1er avril, et Meyerbeer lui-même a livré à l’Académie royale sa «partition complète de Robert le Diable» le 1er juin 1830. «Non seulement donc je consens à ce que le traité reçoive son execution en ce qui me concerne, mais j’ose même réclamer de l’équité de Messieurs les comissaires de la liste civile qu’ils en ordonnent la prompte exécution. Étranger dans ce pays, depuis un an je prolonge mon séjour à Paris uniquement pour la mise en scène de cet ouvrage». L’Académie royale de musique aurait dû la commencer le 1er août. «En face des mémorables évènements qui depuis cette époque ont dû absorber les moments des honorables députés commissaire de la liste civile, j’ai hésité de les importuner»... Le traité, le temps passé à Paris, «& plus que tout cela la bienveillante hospitalité avec laquelle les autorités françaises ont de tout temps protégé les artistes étrangers, me donnent la certitude, Messieurs que vous ferez droit à mes respectueuses réclamations»... [Ce n’est que le 22 novembre 1831 qu’aura lieu la création de Robert le Diable.] On joint une L.A.S. d’Eugène SCRIBE, 20 décembre 1830, aux mêmes (3p. in-4), au sujet de son livret de Robert le Diable, commandé par l’Académie royale de musique, et s’interrogeant sur sa collaboration avec la future administration de l’Opéra.
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