George ROMNEY (Dalton-in-Furness 1734 - Kendal 1802) Figure féminine drapée portant une urne ou un objet, Lady Hamilton étant le modèle présumé Plume et encre brune, lavis brun, sur traits de crayon noir 45,5 x 30 cm Étiquette au verso de l’encadrement Pliure en bas à droite Provenance : Ancienne collection Beraldi. En 1773, Romney voyage en Italie et rencontre Fussli, dont l’influence sera déterminante. De retour à Londres en 1775, il est salué pour son originalité et impressionne un grand nombre de personnalités du monde de l’art. Romney rencontre l’actrice Emma Hart (1765-1816) par l’intermédiaire de Charles Greville en 1782. Médusé par sa beauté, il en fait sa muse pendant dix ans. Emma va peupler ses rêves et l’inspirer en Circé, en Euterpe, en Ariane, en femme du monde, en figure allégorique, en tête d’expression. Elle était célèbre pour les tableaux vivants appelés aussi « Attitudes » qu’elle inventait pour Lord Hamilton comme en témoigne la comtesse de poigne : « Un jour, elle m’avait placée à genoux, devant une urne, les mains jointes dans l’attitude de la prière. Penchée sur moi, elle semblait abimée dans sa douleur, toutes deux nous étions échevelées. Tout à coup, se redressant et s’éloignant un peu, elle me saisit par les cheveux d’un mouvement si brusque que je me retournai avec surprise et même un peu d’effroi, ce qui me fit entrer dans l’esprit de mon role, car elle brandissait un poignard. Les applaudissements passionnées des spectateurs artistes se firent entendre avec des exclamations : « Bravo la Medea ! » (voir Gilles Chazal, « Les attitudes de Lady Hamilton », dans Gazette des Beaux Arts, pp. 219-226). Elle épouse, en 1790, Sir William Hamilton ambassadeur à Naples, et accessoirement esthète et collectionneur (voir : Jane Roberts, dans le catalogue d’exposition « d’Outre-Manche », Louvre, 1994, édition Bibliothèque Nationale de France, p. 271) On peut comparer notre dessin avec deux autres feuilles conservées au Victoria and Albert Museum, (voir : Alex Kidson, George Romney Princeton University Press, Londres, 2002, p. 171, repr. fig. 53 et p. 106, fig. 34, repr.) ainsi qu’au Musée d’art et d’Archéologie de Guéret (voir opus cité supra, p. 28, fig. 15)
George ROMNEY (Dalton-in-Furness 1734 - Kendal 1802) Figure féminine drapée portant une urne ou un objet, Lady Hamilton étant le modèle présumé Plume et encre brune, lavis brun, sur traits de crayon noir 45,5 x 30 cm Étiquette au verso de l’encadrement Pliure en bas à droite Provenance : Ancienne collection Beraldi. En 1773, Romney voyage en Italie et rencontre Fussli, dont l’influence sera déterminante. De retour à Londres en 1775, il est salué pour son originalité et impressionne un grand nombre de personnalités du monde de l’art. Romney rencontre l’actrice Emma Hart (1765-1816) par l’intermédiaire de Charles Greville en 1782. Médusé par sa beauté, il en fait sa muse pendant dix ans. Emma va peupler ses rêves et l’inspirer en Circé, en Euterpe, en Ariane, en femme du monde, en figure allégorique, en tête d’expression. Elle était célèbre pour les tableaux vivants appelés aussi « Attitudes » qu’elle inventait pour Lord Hamilton comme en témoigne la comtesse de poigne : « Un jour, elle m’avait placée à genoux, devant une urne, les mains jointes dans l’attitude de la prière. Penchée sur moi, elle semblait abimée dans sa douleur, toutes deux nous étions échevelées. Tout à coup, se redressant et s’éloignant un peu, elle me saisit par les cheveux d’un mouvement si brusque que je me retournai avec surprise et même un peu d’effroi, ce qui me fit entrer dans l’esprit de mon role, car elle brandissait un poignard. Les applaudissements passionnées des spectateurs artistes se firent entendre avec des exclamations : « Bravo la Medea ! » (voir Gilles Chazal, « Les attitudes de Lady Hamilton », dans Gazette des Beaux Arts, pp. 219-226). Elle épouse, en 1790, Sir William Hamilton ambassadeur à Naples, et accessoirement esthète et collectionneur (voir : Jane Roberts, dans le catalogue d’exposition « d’Outre-Manche », Louvre, 1994, édition Bibliothèque Nationale de France, p. 271) On peut comparer notre dessin avec deux autres feuilles conservées au Victoria and Albert Museum, (voir : Alex Kidson, George Romney Princeton University Press, Londres, 2002, p. 171, repr. fig. 53 et p. 106, fig. 34, repr.) ainsi qu’au Musée d’art et d’Archéologie de Guéret (voir opus cité supra, p. 28, fig. 15)
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