Beschreibung:

Gaspard Félix Tournachon, dit Nadar Paris, 1820 - 1910 Léopold Duras (1813-1863), Panthéon Nadar 169 Fusain, estompe et rehauts de gouache blanche, signé de l'initiale 'N.' en bas à droite, annoté 'Duras' en bas à droite On y joint les portraits-charges de Charles Deslys (vers 1820-1885), Panthéon Nadar 132 et de Charles-Victor Prévot, vicomte d'Arlincourt (1789-1856), Panthéon Nadar 106. Ensemble de trois dessins Sans cadres Hauteur : 23,50 Largeur : 15,50 cm Commentaire : Léopold Duras Né à Limoges (Haute-Vienne). Journaliste. Il a travaillé au National. Charles Deslys Né à Paris. Ecrivain, acteur et auteur dramatique. Après ses études au collège Charlemagne, il part pour l'Italie. Il devient acteur et joue tour à tour l'opéra-comique et le drame. En 1846 il écrit une nouvelle Les bottes vernies de Cendrillon. Le succès le décide à embrasser la carrière des lettres. Il a écrit notamment : La mère Rainette, 1851 (4 volumes) ; La millionnaire, 1852 (2 volumes) ; Rigobert le Rapin, 1854 (4 volumes) ; Les récits de la Grèce, 1863 ; Le roi d'Yvetot, 1866… et beaucoup de nouvelles dans les recueils périodiques, reproduites ou non en volumes. Sources : Vapereau, page 528. Charles Victor Prévost , vicomte d'Arlincourt Né au château Mérantrais près de Versailles (Yvelines). Ecrivain et romancier. Auditeur au Conseil d'Etat. Maître des Requêtes sous Louis XVIII. Profitant de ce qu'il appelait V. d'Arlincourt, il se fit appeler Vicomte d'Arlincourt. Il représente le type de l'écrivain à succès. En 1823 on lisait Le Solitaire, Le Renégat, Ipsiboé d'Arlincourt. Mais en 1828, sa femme a été obligée de racheter ses volumes qu'elle entasse dans ses greniers où le vicomte ne monte jamais. C'est à la mort de son épouse qu'il découvre la pieuse supercherie. On ne cite plus guère son nom, que pour s'étonner de ses succès. Sources : Dictionnaire biographie français. " Le vicomte d'Arlincourt fut certainement l'un des plus ridicules écrivains de notre littérature. Ce qui ne l'empêcha pas d'en être aussi, durant quelques années, un des plus populaires. Et sans doute son histoire incitera-t-elle quelques uns de nos contemporains à la modestie… " Extrait d'un article de Léon Treich à l'occasion du soixante quinzième anniversaire de la mort du vicomte d'Arlincourt.