François Clouet et atelier Tours, avant 1520 - Paris, 1572 Portrait du roi Charles IX Huile sur panneau, parqueté Daté '1561' en haut à droite Portrait of King Charles IX of France, oil on panel, dated, by F. Clouet and workshop Hauteur : 31 Largeur : 23,50 cm Provenance : Collection de Madame Skinner, île de Wight, Grande-Bretagne ; Chez M. Knoedler, New York, en 1926 ; Collection Harry T. Zucker, Etats-Unis ; Collection particulière, États-Unis ; Galerie De Jonckheere, Paris, en 2004 ; Acquis auprès de celle-ci ; Collection d'un armateur Expositions : 'Childhood in Art', New York, M. Knoedler, 29 novembre - 18 décembre 1926, p. 3, n° 4 Bibliographie : "A selection of paintings from the exhibition opening at the Knoedler Galleries tomorrow, Childhood in Art", in 'The New York Times', 28 novembre 1926 Charles Sterling, 'A catalogue of French Paintings XV-XVIII Centuries', New York, the Metropolitan Musem of Art, 1955, p. 57, n° 32.100.124, note 1 Bibliographie en rapport : Alexandra Zvereva, 'Portraits dessinés de la cour des Valois. Les Clouet de Catherine de Médicis', Paris, 2011, p. 365, sous le n°395 (" œuvres en rapport ") Commentaire : Ce lot est vendu en collaboration avec la maison de vente PIASA. Œuvres en rapport - Dessin du maître : collection particulière, vente Christie's, New York, 26 janvier 2012, n° 99, annotation ancienne repassée 'Le Roy charles [rajouté : 9me] quand il fist dix ans' et date par l'artiste repassée '1561'. Une copie du maître et de l'atelier, datée par l'artiste 156i, est conservée à la Bibliothèque nationale de France (Na 22 rés.). - Peinture du maître, vêtement identique au crayon : Vienne, KHM, inv. GG 5638, daté de 1561. - Peinture du maître, vêtement sans fourrure : vente Christie's, Londres, 8 décembre 2016, n° 11. - Peintures de l'atelier, vêtement sans fourrure : Brescia, Pinacoteca Tosio Martinengo, daté de 1561 ; Metz, musée de la Cour d'Or. - Plusieurs copies contemporaines et postérieures. La disparition de François II survenue dix-sept mois seulement après l'accident mortel de Henri II plongea le royaume dans une grande incertitude. La couronne échut à Charles IX, enfant de dix ans " sans expérience ni autorité ", qui venait à peine de découvrir la vie de cour et ses manœuvres politiques. Aussi, l'une des premières actions de Catherine de Médicis investie de la régence, fut de commander un portrait du roi pour faire connaître les traits du jeune monarque et rendre visible son autorité souveraine. Et c'est très naturellement que la lourde tâche de concevoir cette image officielle, forte et unificatrice, fut confiée à François Clouet qui avait la totale confiance des Valois depuis François Ier. Sans jamais s'écarter de la formule conventionnelle de portrait de trois-quarts en buste sans mains ni attributs, l'artiste savait, par des détails imperceptibles à l'œil moderne et sans aucune affectation ni idéalisation, magnifier son modèle en exprimant sa dignité et sa majesté comme des qualités propres de la personne et non des attributs habituels d'une effigie royale. Comme à son habitude, Clouet commença par tirer un portrait au crayon du jeune roi, de façon à écourter les séances de pose, mais également de disposer d'un dessin préparatoire transposable sur panneau autant de fois que nécessaire. Car le geste hautement politique de la régente ne pouvait être efficace avec une effigie unique. Rien ne permet de connaître le nombre exact de tableaux demandés à Clouet, mais la diffusion de ce portrait de sacre - car toujours daté de 1561, alors que l'avènement eut lieu en 1560 - était suffisamment importante pour que Raullant de Neufchâtel l'utilise pour ouvrir son 'Recueil des effigies des roys de France' publié à Lyon en 1567. Également daté de 1561 et reprenant très exactement les contours du crayon dont il possède les dimensions, notre portrait est sans conteste l'une de ces peintures commandées par la reine mère à Clouet. Sa destination aurait été soit l'ornement d'une résidence royale
François Clouet et atelier Tours, avant 1520 - Paris, 1572 Portrait du roi Charles IX Huile sur panneau, parqueté Daté '1561' en haut à droite Portrait of King Charles IX of France, oil on panel, dated, by F. Clouet and workshop Hauteur : 31 Largeur : 23,50 cm Provenance : Collection de Madame Skinner, île de Wight, Grande-Bretagne ; Chez M. Knoedler, New York, en 1926 ; Collection Harry T. Zucker, Etats-Unis ; Collection particulière, États-Unis ; Galerie De Jonckheere, Paris, en 2004 ; Acquis auprès de celle-ci ; Collection d'un armateur Expositions : 'Childhood in Art', New York, M. Knoedler, 29 novembre - 18 décembre 1926, p. 3, n° 4 Bibliographie : "A selection of paintings from the exhibition opening at the Knoedler Galleries tomorrow, Childhood in Art", in 'The New York Times', 28 novembre 1926 Charles Sterling, 'A catalogue of French Paintings XV-XVIII Centuries', New York, the Metropolitan Musem of Art, 1955, p. 57, n° 32.100.124, note 1 Bibliographie en rapport : Alexandra Zvereva, 'Portraits dessinés de la cour des Valois. Les Clouet de Catherine de Médicis', Paris, 2011, p. 365, sous le n°395 (" œuvres en rapport ") Commentaire : Ce lot est vendu en collaboration avec la maison de vente PIASA. Œuvres en rapport - Dessin du maître : collection particulière, vente Christie's, New York, 26 janvier 2012, n° 99, annotation ancienne repassée 'Le Roy charles [rajouté : 9me] quand il fist dix ans' et date par l'artiste repassée '1561'. Une copie du maître et de l'atelier, datée par l'artiste 156i, est conservée à la Bibliothèque nationale de France (Na 22 rés.). - Peinture du maître, vêtement identique au crayon : Vienne, KHM, inv. GG 5638, daté de 1561. - Peinture du maître, vêtement sans fourrure : vente Christie's, Londres, 8 décembre 2016, n° 11. - Peintures de l'atelier, vêtement sans fourrure : Brescia, Pinacoteca Tosio Martinengo, daté de 1561 ; Metz, musée de la Cour d'Or. - Plusieurs copies contemporaines et postérieures. La disparition de François II survenue dix-sept mois seulement après l'accident mortel de Henri II plongea le royaume dans une grande incertitude. La couronne échut à Charles IX, enfant de dix ans " sans expérience ni autorité ", qui venait à peine de découvrir la vie de cour et ses manœuvres politiques. Aussi, l'une des premières actions de Catherine de Médicis investie de la régence, fut de commander un portrait du roi pour faire connaître les traits du jeune monarque et rendre visible son autorité souveraine. Et c'est très naturellement que la lourde tâche de concevoir cette image officielle, forte et unificatrice, fut confiée à François Clouet qui avait la totale confiance des Valois depuis François Ier. Sans jamais s'écarter de la formule conventionnelle de portrait de trois-quarts en buste sans mains ni attributs, l'artiste savait, par des détails imperceptibles à l'œil moderne et sans aucune affectation ni idéalisation, magnifier son modèle en exprimant sa dignité et sa majesté comme des qualités propres de la personne et non des attributs habituels d'une effigie royale. Comme à son habitude, Clouet commença par tirer un portrait au crayon du jeune roi, de façon à écourter les séances de pose, mais également de disposer d'un dessin préparatoire transposable sur panneau autant de fois que nécessaire. Car le geste hautement politique de la régente ne pouvait être efficace avec une effigie unique. Rien ne permet de connaître le nombre exact de tableaux demandés à Clouet, mais la diffusion de ce portrait de sacre - car toujours daté de 1561, alors que l'avènement eut lieu en 1560 - était suffisamment importante pour que Raullant de Neufchâtel l'utilise pour ouvrir son 'Recueil des effigies des roys de France' publié à Lyon en 1567. Également daté de 1561 et reprenant très exactement les contours du crayon dont il possède les dimensions, notre portrait est sans conteste l'une de ces peintures commandées par la reine mère à Clouet. Sa destination aurait été soit l'ornement d'une résidence royale
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