Auktionsarchiv: Los-Nr. 472

[FÉMINISME]. Eugénie NIBOYET

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[FÉMINISME]. Eugénie NIBOYET

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[FÉMINISME]. Eugénie NIBOYET (1796-1883), femme de lettres, philanthrope et militante du droit des femmes, figure centrale du féminisme au XIXe. Ensemble de 11 lettres. - Lettre autographe signée au «secrétaire du congrès de la Paix». 1 p. in-8, en-tête gaufré d'une rose. Paris, 24 août 1849. Congrès de la paix. «Mesdames Morellet et Niboyet prient monsieur le secrétaire du congrès de la paix, d'avoir la bonté de leur envoyer deux cartes d'entrée pour la séance d'aujourd'hui. Madame Niboyet a bien reçu celle qu'on lui a adressée, elle s'en est servi les 22 et 23, mais dans l'intérêt de la propagande pacifique, elle a donné sa carte à un savant distingué […]». - 2 lettres autographes signées à un pasteur. 2 pp. ½ in-8, en-têtes du Journal pour toutes. Paris, août 1867. Engagement protestant. «Madame Guinet, d'origine catholique, mais convertie aux idées progressives qui conduisent au protestantisme, a une fille âgée de 10 ans qu'elle désirerait voir élever dans la religion protestante. Sa profession de sage-femme lui donne jusqu'à ce jour peu à gagner parce qu'elle n'est pas suffisamment connue, n'ayant pu avoir jusqu'ici ni carte ni enseigne […]. La société protestante ne pourrait-elle faire admettre la jeune Guinet dans une institution où elle serait à demeure, soit gratuitement, soit à demi bourse? La mère peut à peine se suffire. Ses parents qui habitent Lyon, lui demandent l'enfant mais ils en feraient un catholique rétrograde et c'est pour éviter ce malheur qu'elle me supplie de vous écrire […]. Madame Guinet ne trouvant pas d'accouchements à faire s'est décidée à garder des malades. Dans cette condition, elle ne peut laisser son enfant seul chez elle […]». - lettre de 1835 au sujet de sa condamnation «même par corps à payer le susdit billet», évoquant également une lettre de Marceline Desbordes-Valmore lui transmettant des notes sur sa famille car «on m'a dans le temps chargé de sa biographie» (1835) - à M. de Malestrie sur ses difficultés financières et son travail de traductrice - à l'éditeur Jules Renouard, lui proposant sa traduction de la dernière nouvelle de Wulwer (1840) - à Eugène de La Merlière, rédacteur en chef du Journal du Commerce, lui adressant sa tragédie Agrippine (1842). - à madame Ganet l'invitant chez elle avec plusieurs autres amies, pour entendre des vers (1857) - à un poète sur son livre, en-tête du Journal pour toutes (1867) - etc.

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[FÉMINISME]. Eugénie NIBOYET (1796-1883), femme de lettres, philanthrope et militante du droit des femmes, figure centrale du féminisme au XIXe. Ensemble de 11 lettres. - Lettre autographe signée au «secrétaire du congrès de la Paix». 1 p. in-8, en-tête gaufré d'une rose. Paris, 24 août 1849. Congrès de la paix. «Mesdames Morellet et Niboyet prient monsieur le secrétaire du congrès de la paix, d'avoir la bonté de leur envoyer deux cartes d'entrée pour la séance d'aujourd'hui. Madame Niboyet a bien reçu celle qu'on lui a adressée, elle s'en est servi les 22 et 23, mais dans l'intérêt de la propagande pacifique, elle a donné sa carte à un savant distingué […]». - 2 lettres autographes signées à un pasteur. 2 pp. ½ in-8, en-têtes du Journal pour toutes. Paris, août 1867. Engagement protestant. «Madame Guinet, d'origine catholique, mais convertie aux idées progressives qui conduisent au protestantisme, a une fille âgée de 10 ans qu'elle désirerait voir élever dans la religion protestante. Sa profession de sage-femme lui donne jusqu'à ce jour peu à gagner parce qu'elle n'est pas suffisamment connue, n'ayant pu avoir jusqu'ici ni carte ni enseigne […]. La société protestante ne pourrait-elle faire admettre la jeune Guinet dans une institution où elle serait à demeure, soit gratuitement, soit à demi bourse? La mère peut à peine se suffire. Ses parents qui habitent Lyon, lui demandent l'enfant mais ils en feraient un catholique rétrograde et c'est pour éviter ce malheur qu'elle me supplie de vous écrire […]. Madame Guinet ne trouvant pas d'accouchements à faire s'est décidée à garder des malades. Dans cette condition, elle ne peut laisser son enfant seul chez elle […]». - lettre de 1835 au sujet de sa condamnation «même par corps à payer le susdit billet», évoquant également une lettre de Marceline Desbordes-Valmore lui transmettant des notes sur sa famille car «on m'a dans le temps chargé de sa biographie» (1835) - à M. de Malestrie sur ses difficultés financières et son travail de traductrice - à l'éditeur Jules Renouard, lui proposant sa traduction de la dernière nouvelle de Wulwer (1840) - à Eugène de La Merlière, rédacteur en chef du Journal du Commerce, lui adressant sa tragédie Agrippine (1842). - à madame Ganet l'invitant chez elle avec plusieurs autres amies, pour entendre des vers (1857) - à un poète sur son livre, en-tête du Journal pour toutes (1867) - etc.

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