Félix Tournachon, dit NADAR (1820-1910). L.A.S. « Nadar-chon » au dos d’une affiche, [vers 1855 ?], à « Ga » [Paul Gavarni ?] ; demi-page in-fol. (43 x 55 cm). Très rare affiche sur les débuts de Nadar photographe, annonçant simplement : « Société générale de PHOTOGRAPHIE Grand Hôtel du Louvre ». Ce projet de Nadar, qui s’inscrit dans le sillage de la Société héliographique (1851-1853) et de la Société française de photographie (fondée le 15 novembre 1854), semble avoir été formé à l’automne 1855. Nadar, qui était alors en procès avec son frère Adrien, voulait installer cette « Société générale de photographie » sur le toit du Grand Hôtel du Louvre, rue de Rivoli, et reçut le soutien du baron Taylor, de Gavarni, Dauzats, Delacroix, Diaz, Nanteuil, Troyon, du marquis de Chennevières, etc. Mais le projet n’aboutit pas [voir le catalogue Nadar. Les années créatrices : 1854-1960, Musée d’Orsay, 1994, p. 304], et cette affiche en est un des rares témoignages. Au dos, d’une grande écriture, Nadar a écrit : « Merci bien, mon joli petit Ga, d’avoir pensé à moi. Je vous en sais bien bon gré, mais il m’était impossible de vous aimer davantage. Je n’ai plus besoin. – Merci et bien à vous de tout mon cœur, Votre Nadar-chon ».
Félix Tournachon, dit NADAR (1820-1910). L.A.S. « Nadar-chon » au dos d’une affiche, [vers 1855 ?], à « Ga » [Paul Gavarni ?] ; demi-page in-fol. (43 x 55 cm). Très rare affiche sur les débuts de Nadar photographe, annonçant simplement : « Société générale de PHOTOGRAPHIE Grand Hôtel du Louvre ». Ce projet de Nadar, qui s’inscrit dans le sillage de la Société héliographique (1851-1853) et de la Société française de photographie (fondée le 15 novembre 1854), semble avoir été formé à l’automne 1855. Nadar, qui était alors en procès avec son frère Adrien, voulait installer cette « Société générale de photographie » sur le toit du Grand Hôtel du Louvre, rue de Rivoli, et reçut le soutien du baron Taylor, de Gavarni, Dauzats, Delacroix, Diaz, Nanteuil, Troyon, du marquis de Chennevières, etc. Mais le projet n’aboutit pas [voir le catalogue Nadar. Les années créatrices : 1854-1960, Musée d’Orsay, 1994, p. 304], et cette affiche en est un des rares témoignages. Au dos, d’une grande écriture, Nadar a écrit : « Merci bien, mon joli petit Ga, d’avoir pensé à moi. Je vous en sais bien bon gré, mais il m’était impossible de vous aimer davantage. Je n’ai plus besoin. – Merci et bien à vous de tout mon cœur, Votre Nadar-chon ».
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