Beschreibung:

Étienne-Charles LEGUAY (Sèvres, 1762 - Paris, 1846) Jeune femme lisant Trois crayons. 42,1 x 29,4 cm (vue idéale : 42 x 29,2 cm) Provenance : - Ancienne collection Louis-Gustave Mühlbacher (1834-1907) ; sa vente, Mes Chevallier et Lair-Dubreuil, Paris, galerie Georges Petit, 13-15 mai 1907, n° 84. - Ancienne collection Marius Paulme (1863-1928) (L.1910) ; sa vente, Me Lair-Dubreuil, Paris, galerie Georges Petit, 14 mai 1929, n° 128, reproduit pl. 87 (adjugé 50.000 francs à Frits Lugt). - Ancienne collection Frits Lugt (1884-1970), collectionneur et historien d’art, Paris ; vendu en avril 1946 à J. Mathey (archives de la fondation Custodia). - Ancienne collection Jacques Mathey (1883-1973), peintre et expert, Paris. - Ancienne collection Alexandre Ananoff (1910-1992), collectionneur et historien d’art, Paris (L. 3365). - Vente anonyme, Sotheby’s, Monte-Carlo, 11 février 1979, n° 104. - Paul Rosenberg & Co., New York ; acquis dans les années 1980 par un collectionneur. Expositions : - Exposition de petits Maîtres et Maîtres peu connus du XVIIIe siècle Paris, Hôtel de la Chambre syndicale de la Curiosité et des Beaux-Arts, 1920, n° 336. - L’Art français au XVIIIe siècle, Copenhague, Palais de Charlottenburg, 1935, n° 421. - Femmes. Dessins de maîtres et petits maîtres du XVIIIe siècle, Grasse, musée Fragonard, 1962, n° 37, pl. IX. - France in the Eighteenth Century, Londres, Royal Academy of Arts, 1968, n° 422, fig. 316. Bibliographie : - A. Ananoff, « Les Cent petits maîtres qu’il faut connaitre », Connaissance des Arts, juillet 1964, p. 51, reproduit. - « Les joies secrètes d’un Amateur de dessins », A.B.C. décor, décembre-janvier, 1969, reproduit. p. 95. - L.-A. Prat, Le Dessin français au XVIIIe siècle, Paris, 2017, p. 248, cat. 422, reproduit. Étienne-Charles Le Guay est le fils d’un peintre sur porcelaine. Il grandit à la manufacture royale de Sèvres où il apprend le dessin dès son plus jeune âge. Il est alors influencé par l’art de la miniature dont il fera sa spécialité. Il est élève de Joseph-Marie Vien à l’Académie Royale. Cette Jeune fille lisant, dessinée vers 1780 aux trois crayons, montre avec une grâce étudiée la plénitude d’un âge d’or français. La position de trois-quarts de dos, pleine de pudeur, privilégie le luxe de la toilette, tandis que l’ouvrage que la jeune femme tient dans la main indique une inclination spirituelle. Le dessin, célèbre, a souvent représenté les couleurs de l’art français du XVIIIe siècle et sauvé Le Guay d’un oubli immérité.