Ensemble de trois statuettes Lega République démocratique du Congo, avant 1940 Ivoire H. 15,6 - 14 et 18,3 cm PROVENANCE Collection Madeleine Meunier, Courtois, Ratton, Garnier ( 1921-2009 ), Paris, France, acquis dans les années 1950-70 Dans la sculpture figurative Lega, les statuettes, en grande majorité en ivoire, sont le monopole de l’association très fermée bwami. Cette institution, très hiérarchisée, aussi bien pour les hommes que les femmes, rassemble l’ensemble du peuple Lega et touche chaque aspect de la vie quotidienne de la communauté. En plus d’être le mécène principal des arts, bwami endosse un rôle social, politique, religieux moral et éducatif. De surcroît, il établit un lien au sein de la société entre le monde des vivants et celui des morts. Le rôle central du bwami est d’inculquer à ses membres une philosophie morale qui prône la solidarité et l’harmonie. A travers les différents stades de l’initiation, les objets sont utilisés comme des illustrations visuelles des proverbes de la sagesse. Ces objets, associés aux proverbes, créent des métaphores indiquant le code éthique et comportemental à suivre. Les grandes figurines en ivoire sont communément identifiées par le terme iginga. Cependant, chaque statue a son propre nom ainsi qu’une signification symbolique secrète. Elles étaient essentiellement détenues par les membres du plus haut rang de la société bwami (lutumbo Iwa kindi). Ces trois figurines de différentes tailles ont probablement été sculptées par le même artiste et ont toutes appartenu à un seul membre de la communauté. La Fondation Brigitte Bardot rappelle que la criminalité liée aux animaux sauvages et en particulier au traffic d'ivoire d'éléphant ou de corne de rhinocéros hypothèque lourdement l'avenir d'espèces menacées d'extinction et l'ensemble des acteurs économiques doit être attentif et se mobiliser ce qui est notamment le sens de l'arrêté du 4 mai 2017 du Ministère de l'environnement, de l'énergie et de la mer. Règlementation : Ces fragments en matière animale sont bien réalisés dans de l’ivoire d’Elephantidae spp et sont classés à l’annexe I au titre de la Convention de Washington et à l’annexe A du Règlement communautaire Européen 338/97 du 9/12/1996. Au vu de leur ancienneté, ces fragments sont antérieurs au 1er Juin 1947. De ce fait, l’utilisation commerciale dans l’UE est permise ainsi que sur le territoire national français conformément à l’arrêté ministériel du 4 mai 2017 relatif à l’interdiction du commerce de l’ivoire d’éléphants et de la corne de rhinocéros sur le territoire national. En revanche pour une sortie de l’UE, un CITES de ré-export sera nécessaire, celui-ci étant à la charge du futur acquéreur.
Ensemble de trois statuettes Lega République démocratique du Congo, avant 1940 Ivoire H. 15,6 - 14 et 18,3 cm PROVENANCE Collection Madeleine Meunier, Courtois, Ratton, Garnier ( 1921-2009 ), Paris, France, acquis dans les années 1950-70 Dans la sculpture figurative Lega, les statuettes, en grande majorité en ivoire, sont le monopole de l’association très fermée bwami. Cette institution, très hiérarchisée, aussi bien pour les hommes que les femmes, rassemble l’ensemble du peuple Lega et touche chaque aspect de la vie quotidienne de la communauté. En plus d’être le mécène principal des arts, bwami endosse un rôle social, politique, religieux moral et éducatif. De surcroît, il établit un lien au sein de la société entre le monde des vivants et celui des morts. Le rôle central du bwami est d’inculquer à ses membres une philosophie morale qui prône la solidarité et l’harmonie. A travers les différents stades de l’initiation, les objets sont utilisés comme des illustrations visuelles des proverbes de la sagesse. Ces objets, associés aux proverbes, créent des métaphores indiquant le code éthique et comportemental à suivre. Les grandes figurines en ivoire sont communément identifiées par le terme iginga. Cependant, chaque statue a son propre nom ainsi qu’une signification symbolique secrète. Elles étaient essentiellement détenues par les membres du plus haut rang de la société bwami (lutumbo Iwa kindi). Ces trois figurines de différentes tailles ont probablement été sculptées par le même artiste et ont toutes appartenu à un seul membre de la communauté. La Fondation Brigitte Bardot rappelle que la criminalité liée aux animaux sauvages et en particulier au traffic d'ivoire d'éléphant ou de corne de rhinocéros hypothèque lourdement l'avenir d'espèces menacées d'extinction et l'ensemble des acteurs économiques doit être attentif et se mobiliser ce qui est notamment le sens de l'arrêté du 4 mai 2017 du Ministère de l'environnement, de l'énergie et de la mer. Règlementation : Ces fragments en matière animale sont bien réalisés dans de l’ivoire d’Elephantidae spp et sont classés à l’annexe I au titre de la Convention de Washington et à l’annexe A du Règlement communautaire Européen 338/97 du 9/12/1996. Au vu de leur ancienneté, ces fragments sont antérieurs au 1er Juin 1947. De ce fait, l’utilisation commerciale dans l’UE est permise ainsi que sur le territoire national français conformément à l’arrêté ministériel du 4 mai 2017 relatif à l’interdiction du commerce de l’ivoire d’éléphants et de la corne de rhinocéros sur le territoire national. En revanche pour une sortie de l’UE, un CITES de ré-export sera nécessaire, celui-ci étant à la charge du futur acquéreur.
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