Le regretté Fitzroy John Somerset, cinquième Baron Raglan, a laissé le souvenir très vif d'un grand amateur d'automobiles anciennes. Après une présidence heureuse, Lord Raglan fut la troisième personne seulement à devenir Protecteur du Bugatti Owners' Club (BOC) au Royaume-Uni, après Ettore Bugatti lui-même et l'illustre pilote de compétition, Earl Howe. La dévotion de Lord Raglan pendant toute sa vie à la légendaire marque française fut si intense que les premières lignes de sa nécrologie dans le quotidien national britannique The Guardian commençaient ainsi : « Si l'adoration de Bugatti était une religion, alors ... Lord Raglan, décédé à 82 ans, aurait été son pape. Comme président du Bugatti Owners' Club, il avait fait de son manoir sa basilique et entretenait » (sa Bugatti Type 51) « lui-même afin de lui rendre hommage, après avoir vendu 80 hectares de terre agricole pour l'acquérir. 'Ma passion pour les Bugatti a commencé quand j'avais 18 ans', dit-il, '... et j'ai couru dans le monde entier'. » Nous proposons donc ici la Bugatti Type 51 avec laquelle Fitzroy Raglan courut « dans le monde entier » pendant près de 30 années au cours desquelles lui-même et le pilote habituel qu'il avait choisi, Sir John Venables-Llewellyn furent si souvent vainqueurs, notamment dans le Williams Trophy du VSCC que cette voiture remporta en de nombreuses occasions. Actuellement, elle est enregistrée par le BOC britannique sous le numéro de châssis « 51153 » équipé du moteur n° 32. Le archives de l'usine confirment que cet ensemble formé par le châssis ainsi identifié et le moteur fut à l'origine assemblé à l'usine Bugatti de Molsheim en avril 1933 en tant que première d'une série de cinq voitures Type 51. Aujourd'hui, il existe deux voitures qui possèdent cette identité de châssis, l'une aux Etats-Unis et l'autre, la « Type 51 Raglan » au Royaume-Uni. Chacune est parfaitement connue et reconnue par la fraternité internationale Bugatti. Toutes deux sont inscrites comme Bugatti Type 51 « 51153 » dans les registres Bugatti. Si ces deux voitures se caractérisent par leur cadre de châssis authentiquement fabriqué à Molsheim entre les deux guerres, aucune ne posséderait le véritable cadre avec lequel « 51153 » naquit en 1933. Le cadre de la « Type 51 Raglan » offerte ici porte le numéro d'époque « 738 » qui concorde avec le fait qu'il s'agit d'un des derniers châssis Bugatti Type 51 datant de 1934 environ. Le cadre de la voiture américaine porte le numéro « 256 » d'un Type 35 première série datant de 1926 environ. On rappellera que les cadre de châssis des Bugatti Types 35, 37, 39 et 51 sont pratiquement identiques. La Type 51 de Lord Raglan – comme le confirme le réputé spécialiste Bugatti britannique, David Sewell – possède les carter moteur inférieur, boîte de vitesses et pont arrière fabriqués et numérotés à l'époque installés à l'usine de Molsheim sur « 51153 », la voiture officielle originale de 1933. C'est la voiture présentée ici. Ses organes mécaniques véritablement fabriqués à Molsheim sont aussi montés dans le cadre de rechange d'époque « 738 », numéro frappé sur la face interne de la traverse arrière du châssis. Un tel numéro de châssis appartenant à l'une des dernières séries est cohérent avec 1934, époque où l'on sait que « 51153 » dut subir d'importantes réparations et une reconstruction après un grave accident survenu cette année-là dans la Targa Florio en Sicile. Mais il convient d'examiner l'histoire de « 51153 » depuis sa naissance à Molsheim en 1933. On a la preuve qu'elle fut conservée par l'usine comme voiture de l'écurie officielle pendant une période de neuf mois grâce à son immatriculation à Strasbourg, en Alsace, le 4 juillet 1933 sous le numéro « 3732 NV2 », propriétaire « Automobiles Bugatti, Molsheim ». Les archives du directeur de l'usine de l'époque, François Seyfried, précisent que le moteur, la boîte et le pont arrière de « 153 » portaient tous à l'époque, le même numéro de fabrication : « 32 ». La voiture était pro
Le regretté Fitzroy John Somerset, cinquième Baron Raglan, a laissé le souvenir très vif d'un grand amateur d'automobiles anciennes. Après une présidence heureuse, Lord Raglan fut la troisième personne seulement à devenir Protecteur du Bugatti Owners' Club (BOC) au Royaume-Uni, après Ettore Bugatti lui-même et l'illustre pilote de compétition, Earl Howe. La dévotion de Lord Raglan pendant toute sa vie à la légendaire marque française fut si intense que les premières lignes de sa nécrologie dans le quotidien national britannique The Guardian commençaient ainsi : « Si l'adoration de Bugatti était une religion, alors ... Lord Raglan, décédé à 82 ans, aurait été son pape. Comme président du Bugatti Owners' Club, il avait fait de son manoir sa basilique et entretenait » (sa Bugatti Type 51) « lui-même afin de lui rendre hommage, après avoir vendu 80 hectares de terre agricole pour l'acquérir. 'Ma passion pour les Bugatti a commencé quand j'avais 18 ans', dit-il, '... et j'ai couru dans le monde entier'. » Nous proposons donc ici la Bugatti Type 51 avec laquelle Fitzroy Raglan courut « dans le monde entier » pendant près de 30 années au cours desquelles lui-même et le pilote habituel qu'il avait choisi, Sir John Venables-Llewellyn furent si souvent vainqueurs, notamment dans le Williams Trophy du VSCC que cette voiture remporta en de nombreuses occasions. Actuellement, elle est enregistrée par le BOC britannique sous le numéro de châssis « 51153 » équipé du moteur n° 32. Le archives de l'usine confirment que cet ensemble formé par le châssis ainsi identifié et le moteur fut à l'origine assemblé à l'usine Bugatti de Molsheim en avril 1933 en tant que première d'une série de cinq voitures Type 51. Aujourd'hui, il existe deux voitures qui possèdent cette identité de châssis, l'une aux Etats-Unis et l'autre, la « Type 51 Raglan » au Royaume-Uni. Chacune est parfaitement connue et reconnue par la fraternité internationale Bugatti. Toutes deux sont inscrites comme Bugatti Type 51 « 51153 » dans les registres Bugatti. Si ces deux voitures se caractérisent par leur cadre de châssis authentiquement fabriqué à Molsheim entre les deux guerres, aucune ne posséderait le véritable cadre avec lequel « 51153 » naquit en 1933. Le cadre de la « Type 51 Raglan » offerte ici porte le numéro d'époque « 738 » qui concorde avec le fait qu'il s'agit d'un des derniers châssis Bugatti Type 51 datant de 1934 environ. Le cadre de la voiture américaine porte le numéro « 256 » d'un Type 35 première série datant de 1926 environ. On rappellera que les cadre de châssis des Bugatti Types 35, 37, 39 et 51 sont pratiquement identiques. La Type 51 de Lord Raglan – comme le confirme le réputé spécialiste Bugatti britannique, David Sewell – possède les carter moteur inférieur, boîte de vitesses et pont arrière fabriqués et numérotés à l'époque installés à l'usine de Molsheim sur « 51153 », la voiture officielle originale de 1933. C'est la voiture présentée ici. Ses organes mécaniques véritablement fabriqués à Molsheim sont aussi montés dans le cadre de rechange d'époque « 738 », numéro frappé sur la face interne de la traverse arrière du châssis. Un tel numéro de châssis appartenant à l'une des dernières séries est cohérent avec 1934, époque où l'on sait que « 51153 » dut subir d'importantes réparations et une reconstruction après un grave accident survenu cette année-là dans la Targa Florio en Sicile. Mais il convient d'examiner l'histoire de « 51153 » depuis sa naissance à Molsheim en 1933. On a la preuve qu'elle fut conservée par l'usine comme voiture de l'écurie officielle pendant une période de neuf mois grâce à son immatriculation à Strasbourg, en Alsace, le 4 juillet 1933 sous le numéro « 3732 NV2 », propriétaire « Automobiles Bugatti, Molsheim ». Les archives du directeur de l'usine de l'époque, François Seyfried, précisent que le moteur, la boîte et le pont arrière de « 153 » portaient tous à l'époque, le même numéro de fabrication : « 32 ». La voiture était pro
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