Éléonor Bernard VALAZÉ (1780-1838) général et homme politique, fils du conventionnel Dufriche-Valazé. 3 L.A.S., Paris 9, 18 et 25 juin 1834, à M. Lefèvre, à Cambrai ; 5 pages et demie in-4 ou in-8, 2 adresses. Sur sa candidature à la députation. 9 juin. Il expose sa position politique de base : « Mon père député de l'Orne à la Convention nationale, est mort [...] pour la cause sainte et pure de la Révolution française, j'ai combattu pour elle pendant toute ma jeunesse dans nos guerres contre l'étranger. J'ai embrassé avec chaleur et franchise la révolution de 1830 ; je l'ai crue le complément de celle de 1789 : la forme de gouvernement qu'elle nous a donné me paraît contenir des moyens efficaces de maintenir ce que la Charte actuelle a conservé : ainsi donc je serais porté à défendre notre gouvernement, quand bien même ma religion militaire ne m'en ferait pas une loi »... Toutefois il n'appuierait les actes du ministère qu'autant qu'ils seraient conformes aux bases établies en août 1830... Il explique aussi sa position en matière de finances... 18 juin. Vifs remerciements pour tout ce qu'il fait en faveur de sa candidature. « J'ai été enchanté de l'envoi qu'on me fait de L'Union c'est très bien, très bien »... 25 juin. « J'ai dû aller à L'Aigle pour y détruire d'infâmes calomnies qu'on y avait répandues contre moi. J'en ai complettement triomphé »...On joint une L.A.S. du conventionnel Jacques-Nicolas-Vallée à la veuve du représentant Valazé, sur ses démarches pour lui obtenir une pension, 4 nivôse V (24 décembre 1797).
Éléonor Bernard VALAZÉ (1780-1838) général et homme politique, fils du conventionnel Dufriche-Valazé. 3 L.A.S., Paris 9, 18 et 25 juin 1834, à M. Lefèvre, à Cambrai ; 5 pages et demie in-4 ou in-8, 2 adresses. Sur sa candidature à la députation. 9 juin. Il expose sa position politique de base : « Mon père député de l'Orne à la Convention nationale, est mort [...] pour la cause sainte et pure de la Révolution française, j'ai combattu pour elle pendant toute ma jeunesse dans nos guerres contre l'étranger. J'ai embrassé avec chaleur et franchise la révolution de 1830 ; je l'ai crue le complément de celle de 1789 : la forme de gouvernement qu'elle nous a donné me paraît contenir des moyens efficaces de maintenir ce que la Charte actuelle a conservé : ainsi donc je serais porté à défendre notre gouvernement, quand bien même ma religion militaire ne m'en ferait pas une loi »... Toutefois il n'appuierait les actes du ministère qu'autant qu'ils seraient conformes aux bases établies en août 1830... Il explique aussi sa position en matière de finances... 18 juin. Vifs remerciements pour tout ce qu'il fait en faveur de sa candidature. « J'ai été enchanté de l'envoi qu'on me fait de L'Union c'est très bien, très bien »... 25 juin. « J'ai dû aller à L'Aigle pour y détruire d'infâmes calomnies qu'on y avait répandues contre moi. J'en ai complettement triomphé »...On joint une L.A.S. du conventionnel Jacques-Nicolas-Vallée à la veuve du représentant Valazé, sur ses démarches pour lui obtenir une pension, 4 nivôse V (24 décembre 1797).
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