Edouard PIGNON (Bully-les-Mines 1905 - La Couture-Boussey 1993) Voiles d'Ostende, 1949 Aquarelle 25 x 32 cm Signé et daté en bas à droite Pignon 49 Provenance : Provenance : Collection Jacques Jules Legillon Expositions / bibliographie : Exposition: De Matisse à nos jours, Musée d'Art et d'Histoire de Lille, 1982 « Séduit par "l’atmosphère délicate" du port, le "bruissement des formes", le "balancement léger de la lumière et des voiles", Édouard Pignon esquisse dans la solitude un nouveau mode de production, tournant décisif de son œuvre » Philippe Bouchet, « Édouard Pignon, Ostende, 1946-1953 », Musée des Beaux-Arts de Lyon, 18 mai 2017 – 21 août 2017. Inspiré par les paysages de Collioure, Pignon est considéré comme un coloriste jusque dans les années 40. Cependant, à partir de novembre 1946, l’artiste part s’installer à Ostende en Belgique dans le but de renouveler sa peinture. Le choc esthétique procuré par ce voyage impacte considérablement sa réflexion créatrice. En effet, dès lors que Pignon arrive à Ostende, sa peinture oscille entre stylisation et réalisme. Ses aquarelles et ses huiles témoignent d’une forme de « féérie du paysage portuaire et [de] climat tragique d’une ville détruite par la guerre ». À Ostende, le peintre parvient à transposer l’atmosphère saisissante de cette ville portuaire et ce climat empreint de sérénité. C’est l’inauguration d’une prise de distance de la part de l’artiste et d’une certaine maturité dans son œuvre.
Edouard PIGNON (Bully-les-Mines 1905 - La Couture-Boussey 1993) Voiles d'Ostende, 1949 Aquarelle 25 x 32 cm Signé et daté en bas à droite Pignon 49 Provenance : Provenance : Collection Jacques Jules Legillon Expositions / bibliographie : Exposition: De Matisse à nos jours, Musée d'Art et d'Histoire de Lille, 1982 « Séduit par "l’atmosphère délicate" du port, le "bruissement des formes", le "balancement léger de la lumière et des voiles", Édouard Pignon esquisse dans la solitude un nouveau mode de production, tournant décisif de son œuvre » Philippe Bouchet, « Édouard Pignon, Ostende, 1946-1953 », Musée des Beaux-Arts de Lyon, 18 mai 2017 – 21 août 2017. Inspiré par les paysages de Collioure, Pignon est considéré comme un coloriste jusque dans les années 40. Cependant, à partir de novembre 1946, l’artiste part s’installer à Ostende en Belgique dans le but de renouveler sa peinture. Le choc esthétique procuré par ce voyage impacte considérablement sa réflexion créatrice. En effet, dès lors que Pignon arrive à Ostende, sa peinture oscille entre stylisation et réalisme. Ses aquarelles et ses huiles témoignent d’une forme de « féérie du paysage portuaire et [de] climat tragique d’une ville détruite par la guerre ». À Ostende, le peintre parvient à transposer l’atmosphère saisissante de cette ville portuaire et ce climat empreint de sérénité. C’est l’inauguration d’une prise de distance de la part de l’artiste et d’une certaine maturité dans son œuvre.
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