Édition originale. EXEMPLAIRE D’ALICE OZY, MUSE ET MAÎTRESSE DE THÉOPHILE GAUTIER Il porte cet envoi autographe signé de l’écrivain sur le faux-titre : "aux pieds d'Alice Théo met ce livre Théophile Gautier". Alice Ozy (1820-1893), actrice de son vrai nom Julie Justine Pilloy, joua en 1843 le rôle de Rosine dans le vaudeville Un Voyage en Espagne de Théophile Gautier Courtisée par le duc d’Aumale et Charles Hugo entre autres, elle fut le modèle et la maîtresse du peintre Théodore Chassériau Elle tenait un salon littéraire, dont la réputation inspira ce quatrain à Théodore de Banville : Les demoiselles chez Ozy / menées / ne doivent plus songer aux hy / ménées. Cet envoi autographe, dans sa formulation très hugolienne, évoque l’admiration que Théophile Gautier portait à la jeune femme, qui, avait, de plus, dit-on, des pieds admirables. On a ajouté à cet exemplaire une LETTRE AUTOGRAPHE ADRESSEE PAR LA COMÉDIENNE A THÉOPHILE GAUTIER (2 pages et demie in-8), relative à la pièce Fortunio. Elle cite un passage qu’elle apprécie particulièrement dans cet ouvrage : Le Valet : M. l’était du temps que vous étiez cocu. Ah, si madame avait vécu. Cela seul vaut mille francs pour un vrai amateur, quel malheur de vivre sur une terre si mal habitée. Elle parle de Mlle Plessy qui joue L’École des Vieillards et d’elle-même qui interprète Les Surprises, avant de terminer : Occupez-vous de Fortunio pour mes débuts [...]. Vivez, engraissez et portez-vous bien. Cette lettre a été continuée sur une page et demie par un acteur anglais du nom de Fitzgerald, ami d’Alice, qui avoue à Gautier avoir pris plaisir à lire Fortunio. De la bibliothèque Alidor Delzant (1848-1905), secrétaire et biographe des Goncourt, avec son ex-libris par E. Loviot.
Édition originale. EXEMPLAIRE D’ALICE OZY, MUSE ET MAÎTRESSE DE THÉOPHILE GAUTIER Il porte cet envoi autographe signé de l’écrivain sur le faux-titre : "aux pieds d'Alice Théo met ce livre Théophile Gautier". Alice Ozy (1820-1893), actrice de son vrai nom Julie Justine Pilloy, joua en 1843 le rôle de Rosine dans le vaudeville Un Voyage en Espagne de Théophile Gautier Courtisée par le duc d’Aumale et Charles Hugo entre autres, elle fut le modèle et la maîtresse du peintre Théodore Chassériau Elle tenait un salon littéraire, dont la réputation inspira ce quatrain à Théodore de Banville : Les demoiselles chez Ozy / menées / ne doivent plus songer aux hy / ménées. Cet envoi autographe, dans sa formulation très hugolienne, évoque l’admiration que Théophile Gautier portait à la jeune femme, qui, avait, de plus, dit-on, des pieds admirables. On a ajouté à cet exemplaire une LETTRE AUTOGRAPHE ADRESSEE PAR LA COMÉDIENNE A THÉOPHILE GAUTIER (2 pages et demie in-8), relative à la pièce Fortunio. Elle cite un passage qu’elle apprécie particulièrement dans cet ouvrage : Le Valet : M. l’était du temps que vous étiez cocu. Ah, si madame avait vécu. Cela seul vaut mille francs pour un vrai amateur, quel malheur de vivre sur une terre si mal habitée. Elle parle de Mlle Plessy qui joue L’École des Vieillards et d’elle-même qui interprète Les Surprises, avant de terminer : Occupez-vous de Fortunio pour mes débuts [...]. Vivez, engraissez et portez-vous bien. Cette lettre a été continuée sur une page et demie par un acteur anglais du nom de Fitzgerald, ami d’Alice, qui avoue à Gautier avoir pris plaisir à lire Fortunio. De la bibliothèque Alidor Delzant (1848-1905), secrétaire et biographe des Goncourt, avec son ex-libris par E. Loviot.
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