Ecole française du XVIIIème siècle: Flore Statue en terre cuite estampée et assemblée. (éclats et restaurations) Elle repose sur un socle quadrangulaire, en bois peint à l'imitation du marbre brèche rouge ou vert Statue: H: 157 cm. Socle: H: 82 - L: 66 cm Avec l'avènement de Louis XV débute un règne qui offre des possibilités extraordinaires d'enrichissement à des catégories de population de plus en plus importante. La plupart de ces futurs mécènes ou simples amateurs conservent en mémoire les grands travaux du règne de Louis XIV et ses nombreuses créations artistiques. Certains châteaux royaux, notamment Versailles et Marly, avaient reçu de somptueuses décorations, peintes ou sculptées, qui pour certaines avaient pour vocation d'exprimer la majesté du souverain, mais surtout pour beaucoup d'autres témoignaient simplement du renouvellement de l'art français à cette époque. Dans le domaine plus particulier de la sculpture, la qualité était exceptionnelle. La principale source d'inspiration des grands sculpteurs du temps était l'Antiquité classique grecque et romaine qui fascinera toujours autant, plusieurs décennies plus tard, les commanditaires et les protecteurs; le «Grand goût» perdurait sans s'appauvrir. Ainsi, pour les réaménagements intérieurs et extérieurs des grandes résidences parisiennes initiés dans la première moitié du XVIIIème siècle, les sources d'inspiration privilégiées restaient l'Antiquité et les créations des sculpteurs du règne de Louis XIV. Notamment pour la décoration des jardins ou des intérieurs pour laquelle l'on commandait des sculptures en pierre, en marbre ou en terre cuite, qui reprenaient ou déclinaient souvent des compositions antérieures. C'est dans ce contexte que fut réalisée la figure de Flore que nous proposons qui se distingue par l'expressivité du visage de la déesse, la qualité du modelé et la précision du rendu des détails. Cela semble dénoter une nette influence de certaines oeuvres de la fin du XVIIème siècle ou des toutes premières années du siècle suivant; particulièrement de certaines sculptures des Coustou et de Coysevox, mais surtout d'une statue de Flore réalisée par René Frémin en 1709 pour la cascade rustique du parc de Marly (illustrée dans Musée du Louvre, Sculpture française, II-Renaissance et Temps modernes, RMN, Paris, 1998, p.385).
Ecole française du XVIIIème siècle: Flore Statue en terre cuite estampée et assemblée. (éclats et restaurations) Elle repose sur un socle quadrangulaire, en bois peint à l'imitation du marbre brèche rouge ou vert Statue: H: 157 cm. Socle: H: 82 - L: 66 cm Avec l'avènement de Louis XV débute un règne qui offre des possibilités extraordinaires d'enrichissement à des catégories de population de plus en plus importante. La plupart de ces futurs mécènes ou simples amateurs conservent en mémoire les grands travaux du règne de Louis XIV et ses nombreuses créations artistiques. Certains châteaux royaux, notamment Versailles et Marly, avaient reçu de somptueuses décorations, peintes ou sculptées, qui pour certaines avaient pour vocation d'exprimer la majesté du souverain, mais surtout pour beaucoup d'autres témoignaient simplement du renouvellement de l'art français à cette époque. Dans le domaine plus particulier de la sculpture, la qualité était exceptionnelle. La principale source d'inspiration des grands sculpteurs du temps était l'Antiquité classique grecque et romaine qui fascinera toujours autant, plusieurs décennies plus tard, les commanditaires et les protecteurs; le «Grand goût» perdurait sans s'appauvrir. Ainsi, pour les réaménagements intérieurs et extérieurs des grandes résidences parisiennes initiés dans la première moitié du XVIIIème siècle, les sources d'inspiration privilégiées restaient l'Antiquité et les créations des sculpteurs du règne de Louis XIV. Notamment pour la décoration des jardins ou des intérieurs pour laquelle l'on commandait des sculptures en pierre, en marbre ou en terre cuite, qui reprenaient ou déclinaient souvent des compositions antérieures. C'est dans ce contexte que fut réalisée la figure de Flore que nous proposons qui se distingue par l'expressivité du visage de la déesse, la qualité du modelé et la précision du rendu des détails. Cela semble dénoter une nette influence de certaines oeuvres de la fin du XVIIème siècle ou des toutes premières années du siècle suivant; particulièrement de certaines sculptures des Coustou et de Coysevox, mais surtout d'une statue de Flore réalisée par René Frémin en 1709 pour la cascade rustique du parc de Marly (illustrée dans Musée du Louvre, Sculpture française, II-Renaissance et Temps modernes, RMN, Paris, 1998, p.385).
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