Beschreibung:

DUBUFFET, Jean, et Eugène GUILLEVIC Les Murs Paris, Les Éditions du livre, 1950 EXEMPLAIRE DE TÊTE SUR JAPON IMPÉRIAL COMPRENANT DEUX SUITES DES 14 LITHOGRAPHIES ET DEUX SUITES DES PLANCHES REFUSÉES RELIURE DE MONIQUE MATHIEU ÉDITION ORIGINALE In-folio (338 x 287 mm) TIRAGE : un des 10 exemplaires de tête sur Japon impérial, celui-ci n° 4/10, signé de Jean Dubuffet et de Guillevic ILLUSTRATION : 15 lithographies originales de Jean Dubuffet communes à tous les exemplaires (1 en couverture, 1 en frontispice et 13 dans le corps de l’ouvrage) ; QUATRE SUITES RÉSERVÉES AUX EXEMPLAIRES SUR JAPON, mentionnées dans la justification : deux suites de 14 lithographies, l’une sur vergé du Japon, l’autre sur Montval léger, ainsi que deux autres suites de 9 lithographies non utilisées, l’une sur vergé du japon, l’autre sur Montval léger ENVOI AUTOGRAPHE SIGNÉ : « Avec le souvenir de Jean Dubuffet à Mario Nissim avril 1951 » à l’encre noire sur la page de titre PIÈCES JOINTES : prospectus des Murs, tract in-8 ; Petit guide du visiteur de l’exposition, 8 ff. in-8 sur papier pelure mauve ; l’invitation au vernissage de l’exposition à la galerie André, sur papier pelure orange ; 1 lettre tapuscrite de Jean Dubuffet au directeur des Lettres Françaises, datée du 9 avril 1947, 1 f. in-4 ; Quelques mots rassemblés sur M. Dubuffet par Paul Éluard, Paris, 1944, in-8 ; 3 exemplaires de Ce lent travail, poème de Pierre André Benoit illustré par Jean Dubuffet 1975 RELIURE SIGNÉE DE MONIQUE MATHIEU, datée de 1964. Vachette fauve légèrement marbrée, plats ornés d'un décor de caissons tapissés de feuilles de mica, et rehaussés de deux galets, tranche supérieure peinte en noire, couverture et dos conservés Chemise, étui. (Petites pièces de mica de la reliure froissées, infimes rousseurs marginales à l’une des lithographies de la seconde suite sur vergé du japon) RÉFÉRENCE : Webel, Dubuffet, 52 - 67 Les lithographies ont été imprimées sur les presses de l’atelier Mourlot en 1945 alors que Jean Dubuffet effectuait un simple stage d’initiation. Les différentes tonalités des murs noirs évoquent selon Dubuffet lui-même, une invitation à voir au-delà des limites du réel. Ce réel, qui s’est montré aussi noir que l’existence humaine pendant toute la Seconde Guerre mondiale, a cependant permis à Jean Dubuffet de dévoiler toute la grandeur de son génie. Sa verve artistique prend en effet son véritable essor au début de la guerre. Il est très vite reconnu par Jean Paulhan qui le présente à Francis Ponge, Raymond Queneau et tant d’autres artistes.